🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2024-09
Bonjour à toutes et à tous, Eat's Business est une newsletter dans laquelle vous trouverez une revue de presse de quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
L’Express, Alimentation : la nouvelle jeunesse de la fermentation, 24/02/2024
Libération, Le Guide ultime, Leparisdalexis, Hungry Consti... les influenceurs food se piquent d’assiettes, 26/02/2024
New York Times, Companies Were Big on CBD. Not Anymore., 28/02/2024
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Monde, « Viande » végétale : les produits végétariens ne pourront plus utiliser le lexique boucher, 27/02/2024
Le gouvernement a publié un nouveau décret le 27 février, clarifiant les dénominations réservées exclusivement aux produits d'origine animale et interdisant par la même occasion l'utilisation de termes comme "jambon végétal" ou "saucisse végane" pour les produits à base de protéines végétales. Cette mesure répond aux demandes des acteurs de la filière animale qui argumentent que de tels termes peuvent induire en erreur les consommateurs. Le décret, succédant à un premier texte suspendu par le Conseil d'État en 2022, énumère spécifiquement les termes interdits pour la désignation des denrées alimentaires contenant des protéines végétales, tels que "filet", "escalope" ou "jambon".
Le texte précise également que certains termes liés à l'anatomie ou à la morphologie animale sont interdits pour promouvoir des produits végétaux, mais autorise l'utilisation de certaines appellations pour des produits d'origine animale pouvant contenir une part limitée de protéines végétales, à condition que ces dernières ne remplacent pas les ingrédients animaux mais soient ajoutées en complément. La teneur maximale autorisée en protéines végétales varie selon le produit, allant de 0,1% pour l'œuf entier liquide à 6% pour une paupiette.
Le décret permet une période de transition d'un an pour écouler les stocks existants et prévoit des amendes pour les infractions, allant jusqu'à 1 500 euros pour les personnes physiques et 7 500 euros pour les entreprises. Il entre en vigueur trois mois après sa publication, mais précise que les produits fabriqués ou commercialisés légalement dans d'autres États membres de l'UE ou pays tiers restent autorisés.
L’Usine Nouvelle, Face au peu d'appétit des Français, la filière des steaks végétaux veut diversifier son offre et vise l'export, 28/02/2024
L'article examine la situation actuelle et les perspectives du marché des substituts de viande en France. Il met en avant un essoufflement des ventes, qui ont plafonné à 137 millions d'euros en 2022 ainsi qu’un ralentissement notable au niveau de la création de nouvelles entreprises dans ce secteur depuis le pic de 2019. Selon l'observatoire Terres Univia et le cabinet d'études Xerfi, ce marché devrait rester stable jusqu'en 2025, en partie à cause des critiques concernant le coût élevé, les bénéfices pour la santé discutables et les longs trajets effectués par les ingrédients. De plus, un décret a été publié, interdisant l'utilisation de dénominations associées à la viande pour les produits végétaux fabriqués en France, ajoutant une difficulté supplémentaire pour les producteurs de protéines végétales.
Malgré ces défis, il y a des signes positifs de croissance et d'innovation dans le secteur, avec des entreprises comme Umiami, qui a levé plus de 30 millions d'euros en 2023 pour leur technologie permettant de produire des substituts de viande avec une texture et un goût plus proches de ceux de la viande réelle. De grands groupes industriels commencent également à investir et à développer leurs propres gammes de produits à base de plantes, bien que certains optent pour une stratégie axée sur l'exportation pour contourner les réticences du marché français.
Le fromage végétal est un autre segment exploré, avec des entreprises comme Bel qui adaptent leurs produits populaires pour le marché international, en visant des pays plus réceptifs aux alternatives véganes. L'article souligne également l'importance d'éduquer et de convaincre le consommateur français, avec des efforts pour améliorer le goût et la qualité des produits végétaux afin de les rendre plus attrayants.
L’Express, Alimentation : la nouvelle jeunesse de la fermentation, 24/02/2024
L'article aborde le renouveau de la fermentation dans l'alimentation. À travers l'exemple de Gautier Mobuchon, un chef parisien spécialisé dans les plats fermentés, et l'initiative "Ferments du Futur" lancée avec un financement de 48,3 millions d'euros, l'article souligne l'importance de la fermentation pour répondre aux défis alimentaires futurs, notamment en fournissant les protéines, nutriments et arômes nécessaires à une alimentation végétale enrichie.
Le processus de fermentation, bien que maîtrisé depuis des millénaires, offre encore un vaste champ de recherche et d'innovation, notamment pour développer des procédés industriels plus écologiques. La fermentation est également présentée comme une solution pour utiliser des co-produits et réduire les déchets, avec des entreprises comme Ennolys by Lesaffre qui développent des arômes fermentés comme alternatives durables aux additifs de synthèse.
La fermentation de précision, qui modifie le génome de levures ou de bactéries pour produire des protéines spécifiques, est mise en avant comme une technologie prometteuse pour créer des substituts de produits animaux, tels que la caséine, sans l'utilisation d'animaux. Cependant, cette approche soulève des questions réglementaires et des inquiétudes publiques en France, en particulier concernant les OGM.
L'article souligne également l'intérêt croissant des industriels, comme le groupe Bel, pour ces innovations, tout en notant les défis réglementaires et de perception publique à surmonter. Malgré ces obstacles, l'optimisme demeure quant à l'avenir de la fermentation de précision pour produire des alternatives alimentaires durables, avec des acteurs comme Standing Ovation et Perfect Day qui mènent la charge, notamment aux États-Unis où la réglementation est perçue comme plus souple.
Le Figaro, Le retour en grâce de la chicorée, cette boisson «chti» qui pourrait vous faire abandonner le café, 01/03/2024
La chicorée, cette boisson traditionnelle du nord de la France, connaît un regain de popularité, dépassant son image vieillotte de substitut de café pour s'affirmer comme une alternative saine et tendance. Des entreprises historiques comme Leroux et Nestlé, mais aussi des start-ups, parient sur ce produit pour séduire une nouvelle génération de consommateurs attentifs à leur consommation.
Reconnue pour ses nombreuses vertus – écologiques, économiques et bénéfiques pour la santé, notamment pour sa teneur en fibres et son absence de caféine – la chicorée attire désormais un public plus jeune et féminin. Des entrepreneurs innovants, tels que Guillaume Roy et Sarah Azens, lancent des marques comme Cherico et Nourée, proposant des produits de chicorée purs et sans caféine, mettant en avant son goût gourmand et ses bienfaits nutritionnels.
Nestlé, avec sa marque iconique Ricoré, adapte sa stratégie pour rester pertinente auprès des jeunes consommateurs, en mettant l'accent sur la durabilité et l'innovation produit, comme le Ricoré latte ou le Ricoré au lait végétal. La firme s'efforce aussi de moderniser sa communication en collaborant avec des influenceurs et des podcasteurs.
L'engouement pour la chicorée s'étend au-delà du simple remplacement du café, explorant de nouvelles applications culinaires, animales et même cosmétiques, grâce à ses propriétés nutritives et cicatrisantes. Des acteurs comme Leroux investissent dans la recherche et le développement pour redonner à la chicorée ses lettres de noblesse et la transformer en une référence transgénérationnelle.
Le Monde, Quatre questions sur les « prix planchers » des produits agricoles, 27/02/2024
L'annonce par Emmanuel Macron de l'introduction de "prix planchers" pour les produits agricoles a relancé le débat sur cette mesure, autrefois promue par la Confédération paysanne et la France insoumise, mais rejetée par la majorité présidentielle. Cette proposition vise à établir un prix minimum de vente pour certains produits agricoles pour garantir un revenu adéquat aux agriculteurs. Alors que cette idée était précédemment critiquée par le gouvernement comme étant "démagogique" et rappelant des pratiques de régimes autoritaires, elle est maintenant considérée comme un moyen de protéger les agriculteurs contre les pratiques prédatrices.
Les "prix planchers" sont conçus pour inclure les coûts de production, la rémunération de l'agriculteur et la protection sociale dans le calcul du prix minimum. Toutefois, cette mesure soulève plusieurs questions quant à sa mise en œuvre, notamment le calcul de ces prix et le risque de distorsion du marché. La loi EGalim actuelle, qui ne fixe pas de prix plancher mais établit un tunnel de prix basé sur les coûts de production, a été critiquée pour ne pas inclure suffisamment les agriculteurs dans les négociations de prix et pour l'absence de sanctions effectives contre ceux qui ne respectent pas les règles.
Le revirement du gouvernement sur cette question et le rejet des propositions précédentes de LFI illustrent la complexité du sujet et les divergences politiques. La mise en œuvre des prix planchers soulève des défis significatifs, notamment en ce qui concerne la concurrence, les coûts de production variables et le risque d'importations moins chères. Pour réussir, cette mesure nécessitera une collaboration étroite entre les acteurs agricoles, les gouvernements et peut-être même une coordination au niveau européen pour éviter les distorsions de marché et garantir que les prix planchers bénéficient réellement aux agriculteurs.
Les Échos, Prix planchers : ces agriculteurs qui rêvent de diffuser le modèle Lidl, 28/02/2024
L'article décrit un mouvement croissant parmi les agriculteurs français pour adopter le modèle de prix plancher similaire à celui initié par Lidl avec des éleveurs dès 2015. Ce système garantit un revenu juste aux agriculteurs en fixant des prix d'achat qui couvrent les coûts de production des produits agricoles, notamment pour les bovins, le porc et le lait. La Fédération nationale bovine (FNB) soutient cette approche, considérant qu'elle pourrait être une solution aux problèmes financiers rencontrés par les éleveurs due à la vente à perte, une pratique interdite pour les distributeurs et industriels mais pas pour les agriculteurs.
L'exemple de Lidl, qui collabore avec environ 5 000 éleveurs et achète à des prix équitables en tenant compte des coûts de production, est cité comme preuve que ce modèle est viable et bénéfique pour les agriculteurs. Metro France a également adopté une démarche similaire, en signant un partenariat avec la FNB et les Jeunes Agriculteurs pour garantir une rémunération équitable aux éleveurs, avec un contrat qui intègre 80 % des coûts de production. Ce type d'accord est particulièrement important pour les jeunes agriculteurs qui cherchent à investir et à obtenir de la crédibilité auprès des banques.
L'initiative vise à encourager une production plus locale et éthique, avec un accent mis sur l'élevage herbagé, et à réduire la dépendance à la viande importée, qui représente une part significative du marché français. Bien que les volumes concernés par ces accords soient encore limités, ils sont vus comme le début d'une tendance qui pourrait transformer positivement l'agriculture française, en offrant plus de stabilité financière aux éleveurs et en promouvant une alimentation durable.
Les Échos, Jeune, reconvertie, passionnée : portrait robot de ces femmes qui vivent de l'agriculture, 28/02/2024
L'article dresse le portrait des femmes dans l'agriculture française en 2024, révélant des changements significatifs dans le secteur. Selon une enquête réalisée par la Mutualité sociale agricole (MSA) et le groupe d'études Verian, les femmes représentent un tiers des actifs agricoles en France, et une part importante d'entre elles (37 %) sont issues d'une reconversion professionnelle. Alors que 60 % travaillent dans l'agriculture conventionnelle, un quart est engagé dans l'agriculture biologique ou en conversion vers le bio.
Ces femmes agricultrices, souvent plus jeunes que leurs homologues masculins, sont motivées par une passion pour la nature et les animaux, plutôt que par des traditions familiales agricoles. Seule une sur deux est fille d'agriculteur, et la proportion d'agricultrices mariées à des agriculteurs a considérablement diminué depuis les années 1980, passant de 60 % à 19 % en 2019. Malgré une satisfaction générale pour leur métier jugé épanouissant, elles sont critiques envers les perspectives d'avenir, la rémunération et la reconnaissance du métier d'agriculteur.
L'enquête souligne également les défis spécifiques auxquels font face les femmes dans l'agriculture, notamment en termes d'inégalités de genre, de légitimité perçue, surtout dans l'élevage, et de conciliation entre vie professionnelle et personnelle. Bien qu'elles entretiennent de bonnes relations avec d'autres femmes du secteur, elles ressentent moins de soutien de la part des hommes.
Malgré ces obstacles, une grande majorité des femmes agricultrices (81 %) envisagent de rester dans le secteur jusqu'à la retraite, témoignant de leur engagement et résilience face aux défis rencontrés.
Libération, Le Guide ultime, Leparisdalexis, Hungry Consti... les influenceurs food se piquent d’assiettes, 26/02/2024
Dans le paysage actuel de la restauration, les influenceurs culinaires émergent comme des acteurs puissants, rivalisant avec les critiques gastronomiques traditionnels par leur capacité à promouvoir restaurants et commerces alimentaires via les réseaux sociaux. Cependant, la frontière entre les recommandations sincères et les contenus sponsorisés tend à s'estomper, soulevant des questions sur l'intégrité et l'authenticité de ces nouvelles formes de critique.
L'article met en lumière plusieurs établissements parisiens qui, grâce à la couverture médiatique des influenceurs, ont vu leur popularité s'envoler. Des lieux tels que Chez Erwan et Folderol sont devenus des destinations prisées suite à des vidéos et publications sur Instagram ou TikTok, illustrant l'impact considérable que peuvent avoir ces créateurs de contenu sur le succès d'un établissement. Toutefois, cette notoriété instantanée pose question quant à sa pérennité et sa valeur réelle pour les consommateurs.
Les influenceurs sont désormais perçus comme de véritables entrepreneurs. Ils reçoivent des invitations et des traitements similaires à ceux des journalistes traditionnels. Cette évolution s'accompagne toutefois d'un conflit d'intérêts potentiel, certains influenceurs jouant à la fois le rôle de juge et de partie dans la promotion des restaurants. L'exemple du Guide ultime illustre cette transition des influenceurs de simples testeurs à entrepreneurs, proposant des expériences culinaires payantes basées sur leurs recommandations.
La montée en puissance des influenceurs dans le monde culinaire repose sur leur capacité à moderniser l'image des marques, en les rendant "jeunes et intéressantes" grâce notamment à des collaborations avec des enseignes de renom. La récente législation (loi du 9 juin 2023) vise à encadrer plus strictement l'influence commerciale et impose aux influenceurs de clairement indiquer les partenariats sponsorisés, dans le but de maintenir une certaine transparence auprès des consommateurs.
Bien que l'influence des créateurs de contenu sur les tendances culinaires soit indéniable, il demeure crucial de questionner la durabilité et l'authenticité de ces pratiques à l'ère du marketing numérique. La distinction entre véritable appréciation gastronomique et promotion payée devient fondamentale pour préserver la confiance des consommateurs dans les recommandations qu'ils reçoivent. Ainsi, dans ce contexte en évolution, l'intégrité et la transparence des influenceurs culinaires restent au cœur des débats sur l'avenir de la critique gastronomique à l'ère du numérique.
Les Échos, La Belle-Iloise, une révolution en boîte, 28/02/2024
La conserverie La Belle-Iloise, basée à Quiberon et célèbre pour ses produits de la mer, opère une diversification stratégique en intégrant les légumes et les algues à son catalogue, visant à réduire sa dépendance aux produits exclusivement piscicoles. Dirigée depuis 2011 par Caroline Hilliet Le Branchu, petite-fille du fondateur, l'entreprise familiale, qui s'apprête à célébrer son 92e anniversaire, est confrontée aux aléas climatiques affectant la disponibilité de ses matières premières principales, comme le maquereau et la sardine. Ces conditions météorologiques défavorables entraînent des interruptions de production, mettant en lumière la nécessité d'adapter l'offre de l'entreprise aux nouvelles attentes des consommateurs et aux défis de l'approvisionnement.
La Belle-Iloise se tourne donc vers la "végétalisation" de ses produits, en augmentant la part des légumes dans ses préparations et en explorant l'utilisation des algues. Cette stratégie vise à attirer une clientèle plus jeune et à diversifier les sources de revenus de l'entreprise. Les produits à base de légumes, tels que les préparations pour sandwichs et les tartinables, constituent désormais une part importante de l'offre de La Belle-Iloise, à côté de ses produits phares de la mer.
En parallèle, l'entreprise continue d'innover dans le secteur des conserves de poissons avec l'introduction de recettes exotiques et originales, tout en maintenant un engagement fort envers la qualité et l'artisanat. L'acquisition de La Quiberonnaise, un concurrent local, s'inscrit dans cette dynamique de diversification et d'expansion, bien que le processus d'intégration doive être mené avec précaution pour préserver l'identité et la qualité des produits.
La Belle-Iloise, tout en restant fidèle à son héritage et à son savoir-faire traditionnel, embrasse donc les changements du marché et les attentes des consommateurs modernes, s'efforçant de rester pertinente et compétitive dans un secteur en évolution.
Le Figaro, Qu’est-ce qu’un flexibuveur, cette nouvelle approche dans la consommation d'alcool ?, 01/03/2024
Après le “flexitarien” je vous présente le “flexibuveur”.
Ce terme désigne les personnes qui choisissent de modérer leur consommation d'alcool, en alternant entre boissons alcoolisées et options sans alcool, dans un souci de bien-être. Cette approche flexible de la consommation d'alcool s'inscrit dans une tendance plus large vers des choix de vie plus conscients et responsables, similaire à celle des flexitariens avec leur alimentation. Les flexibuveurs recherchent des expériences de consommation de qualité, sans nécessairement renoncer à l'alcool, mais en intégrant des alternatives sans alcool à leur routine.
Des entreprises et des créateurs de boissons innovent pour répondre aux attentes des flexibuveurs, en proposant des spiritueux sans alcool et des créations originales qui offrent des goûts complexes et plaisants sans les effets de l'alcool. Ces produits s'adressent à des consommateurs curieux, qui apprécient la diversité des saveurs et souhaitent profiter de moments de consommation sans les inconvénients liés à l'alcool.
Le marché des boissons sans alcool connaît une croissance significative, avec une offre qui se diversifie au-delà des simples ersatz de vins ou spiritueux traditionnels. Les consommateurs sont encouragés à explorer de nouvelles saveurs et à redécouvrir le plaisir de la dégustation, sans se limiter aux boissons alcoolisées. Cette tendance vers une consommation plus modérée et consciente reflète un changement dans les habitudes de vie, où le plaisir et le bien-être passent avant la consommation d'alcool.
Washington Post, How drinking coffee may lower your risk for diabetes, 27/02/2024
L'article met en lumière un changement notable dans la perception des effets du café sur la santé. Autrefois considéré comme nuisible, le café est désormais reconnu pour ses potentiels bienfaits, notamment une diminution du risque de maladies chroniques et une augmentation de l'espérance de vie. Une consommation quotidienne de trois à quatre tasses de café peut réduire le risque de développer un diabète de type 2 d'environ 25 % comparativement aux non-consommateurs, chaque tasse supplémentaire (jusqu'à six) réduisant ce risque de 6 %.
Bien que de nombreuses études soutenant ces conclusions soient observationnelles et ne puissent établir de lien de causalité définitif, la constance des effets protecteurs du café contre le diabète à travers diverses populations et modes de vie suggère que ces résultats ne sont pas fortuits. Les bénéfices du café s'étendent au-delà de son contenu en caféine, car il est également une riche source de polyphénols (des composés liés à divers bienfaits pour la santé). Cela inclut l'acide chlorogénique, particulièrement abondant dans le café, qui a montré une amélioration de la sensibilité à l'insuline et du contrôle de la glycémie, expliquant potentiellement la réduction du risque de diabète.
Cependant, l'article conseille également la modération, notant que la consommation excessive de café peut avoir des effets négatifs tels que des perturbations du sommeil et une augmentation de l'anxiété. Les autorités de santé recommandent de limiter l'apport en caféine à environ 400 mg par jour, ce qui équivaut à quatre ou cinq tasses de café. Cette plage semble offrir des bienfaits pour la santé sans présenter de risques significatifs pour la plupart des gens, bien que les individus avec des conditions de santé particulières doivent en consommer moins.
Modern Farmer, Climate Change Is Coming for Your Favorite Condiments, 27/02/2024
L'article explore l'impact du changement climatique sur la disponibilité des condiments préférés des américains tels que la moutarde et le ketchup, soulignant les défis posés par les conditions météorologiques extrêmes qui dévastent les récoltes mondiales.
La graine de moutarde et le piment rouge jalapeño (essentiel pour la sauce sriracha) ont vu leurs rendements chuter en raison des variations de précipitations et des températures extrêmes. Au Canada, le plus important producteur de graines de moutarde, les rendements ont baissé de près de 57 % en 2021, conduisant à une pénurie de moutarde en France. La pénurie de sauce piquante sriracha a été exacerbée par de mauvaises récoltes de piments en Californie, au Nouveau-Mexique et au Mexique, le changement climatique aggravant les conditions de culture déjà difficiles.
Les scientifiques travaillent sur des solutions pour adapter les cultures à des conditions plus extrêmes, en se concentrant sur l'amélioration des rendements et la tolérance à la sécheresse. De même, les entreprises comme Kraft Heinz investissent dans la recherche et le développement de variétés de tomates plus résistantes au changement climatique, en vue de sécuriser la production de ketchup.
Food Bev, Oishii raises $134m in Series B funding round, 28/02/2024
Non l’agriculture indoor n’est pas morte. La preuve avec cette nouvelle levée de fonds record.
L'entreprise américaine de fermes verticales Oishii a levé 134 millions de dollars lors d'un tour de financement de série B dirigé par la firme de télécommunications japonaise NTT. Cette levée de fonds a vu la participation d'un groupe diversifié d'investisseurs spécialisés dans la technologie alimentaire, l'agriculture durable et l'automatisation, incluant Bloom8, McWin Capital Partners, Mizuho Bank, Mitsubishi Shokuhin Co, la Japan Green Investment Corporation for Carbon Neutrality et l'entreprise de robotique Yaskawa Electric Corporation.
Avec ce financement, Oishii prévoit d'élargir sa distribution à de nouveaux marchés, d'ouvrir une nouvelle installation alimentée à l'énergie solaire et d'investir dans des innovations avancées en robotique et en économie d'énergie. Fondée en 2016, Oishii propose des produits uniques comme la baie Omakase, la baie Koyo et la tomate Rubī, et annonce l'arrivée d'un nouveau type de baie dans l'année.
Oishii se distingue par son approche innovante de la culture de produits "sophistiqués" au-delà des légumes verts, en utilisant des abeilles pour polliniser chaque fleur dans ses fermes intérieures. Hiroki Koga, PDG et co-fondateur d'Oishii, exprime l'ambition de l'entreprise de résoudre certains des plus grands problèmes d'approvisionnement alimentaire tout en proposant des produits délicieux. Akira Shimada, président et PDG de NTT, souligne l'approche stratégique et la technologie unique d'Oishii, qui se concentre sur le goût plutôt que sur les cycles de culture courts et sur la rentabilité plutôt que sur l'expansion rapide. Il exprime sa confiance dans le partenariat avec Oishii pour relever les défis futurs de l'agriculture.
Vox, A European grocery chain is boycotting high prices. Could it happen in the US?,
L'article discute de la récente décision de Carrefour de retirer certains produits PepsiCo de ses rayons en raison de hausses de prix jugées inacceptables. Cette situation met en lumière les tensions entre les détaillants et les fabricants de produits alimentaires face à l'augmentation constante des prix, malgré une baisse du taux d'inflation et un faible taux de chômage. Les consommateurs et certains groupes économiques progressistes accusent les grandes entreprises de chercher à maximiser leurs profits au détriment des prix accessibles pour les consommateurs.
Alors que les coûts des intrants pour les entreprises alimentaires ont diminué, les prix des produits continuent d'augmenter, une tendance illustrée par les augmentations de prix répétées de PepsiCo. Cette situation soulève la question de la possibilité pour de grandes chaînes de supermarchés aux États-Unis, telles que Walmart, Kroger, Costco et Publix, d'adopter une approche similaire à celle de Carrefour pour contester les hausses de prix des conglomérats alimentaires. Cependant, la concentration du marché aux États-Unis, où quelques grandes entreprises dominent le secteur, rend cette perspective moins probable.
L'article examine également les différences dans la gestion de l'inflation alimentaire entre l'Europe et les États-Unis, notant que les pays européens ont été plus agressifs dans leur réponse, y compris l'imposition de plafonds de prix sur certains aliments de base. Aux États-Unis, bien que l'administration Biden ait renforcé l'application des lois antitrust et investi dans la promotion de la concurrence dans des industries alimentaires concentrées comme la transformation de la viande, ces efforts prendront du temps pour influencer les prix.
Le boycott de Carrefour contre les augmentations de prix de PepsiCo, bien qu'unique dans sa publicité, reflète une pratique courante dans le commerce de détail où les produits sont régulièrement retirés des étagères pour diverses raisons. Cette affaire soulève des questions sur les dynamiques de pouvoir entre les détaillants et les fournisseurs et sur les stratégies que les détaillants pourraient employer pour défendre les intérêts des consommateurs face à des prix élevés persistants.
New York Times, Companies Were Big on CBD. Not Anymore., 28/02/2024
L'article décrit le déclin de l'industrie du CBD (cannabidiol), autrefois prometteuse, en raison de l'absence de réglementation fédérale et des lois étatiques disparates aux États-Unis. Il y a six ans, le CBD, un composant non intoxicant du cannabis, était perçu comme un ingrédient révolutionnaire dans les produits alimentaires et les boissons, promettant des bienfaits pour la santé et la relaxation. Cependant, la complexité et l'incohérence des réglementations, ainsi que la méconnaissance du public sur le CBD, ont freiné l'expansion du marché.
Des entreprises comme Molson Coors et Constellation Brands ont initialement investi dans des boissons infusées au CBD, mais ont depuis revu à la baisse leurs engagements dans le secteur, face aux pertes financières et à l'incertitude réglementaire. De même, Ben & Jerry's a abandonné ses plans de crème glacée au CBD. La situation est compliquée par le fait que de nombreux états ont légalisé le CBD, créant un patchwork de règles qui pose des problèmes aux fabricants.
Les espoirs de réglementation fédérale claire pour le CBD insérée dans un nouveau projet de loi agricole ont été déçus, laissant l'industrie dans une situation précaire. La FDA a émis des lettres d'avertissement aux fabricants et distributeurs pour des produits non approuvés ou pour des allégations non prouvées concernant le CBD, exacerbant la confusion et la méfiance à l'égard de ces produits.
L'industrie a également été touchée par la pandémie de Covid-19, qui a détourné l'intérêt des grandes entreprises et des investisseurs. Malgré un pic de ventes au début de la pandémie, le soutien à l'industrie du CBD a rapidement décliné. Des états comme la Californie ont commencé à légaliser le CBD dans divers produits, mais la diversité des réglementations étatiques continue de compliquer la distribution et la vente de produits à base de CBD à l'échelle nationale.
Jonathan Eppers, fondateur de Vybes, une boisson infusée au CBD, témoigne des difficultés rencontrées par son entreprise en raison de ces réglementations. Après un démarrage prometteur, l'entreprise a vu sa croissance freinée par le retrait de ses produits des étagères en Californie et par la réticence des grandes chaînes de distribution à cause de l'incertitude réglementaire. Malgré ces défis, Vybes continue de trouver un marché auprès des détaillants régionaux et indépendants, reflétant les défis persistants pour l'industrie du CBD dans son ensemble.
Washington Post, Kellogg CEO under fire for suggesting cereal as a money-saving dinner, 27/02/2024
Dans un contexte où le coût de la nourriture ne cesse d'augmenter, le PDG de WK Kellogg (l’entité céréales issue de la scission du groupe Kellogg), Gary Pilnick, a suscité la controverse en suggérant lors d'une interview télévisée sur CNBC que les consommateurs aux budgets serrés devraient envisager de manger des céréales pour le dîner afin d'économiser de l'argent. Ces commentaires, qui faisaient partie d'une campagne marketing promouvant les céréales comme une alternative ludique au dîner familial traditionnel, ont été perçus par certains comme déconnectés de la réalité des défis financiers auxquels les consommateurs sont confrontés, rappelant la fameuse phrase attribuée à Marie-Antoinette : « Qu'ils mangent de la brioche ».
La suggestion de Pilnick, qui intervient dans un contexte d'inflation et de hausse des prix alimentaires, a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux, où les internautes ont critiqué le coût élevé des céréales, la hausse des profits des entreprises et le phénomène de "shrinkflation", ainsi que le manque de valeur nutritionnelle des céréales sucrées comparées à un repas équilibré. Certains se sont moqués de l'idée, se demandant si le PDG et sa famille suivaient leur propre conseil.
Les prix dans le secteur des produits alimentaires ont augmenté de 26 % au cours des quatre dernières années, dépassant le taux général d'inflation, et cette tendance à la hausse semble se maintenir. Bien que certains de ces coûts supplémentaires soient attribués aux ingrédients, les experts de l'industrie pointent également du doigt les coûts de carburant, de main-d'œuvre et d'emballage comme principaux facteurs de l'augmentation des prix dans les rayons des snacks et des céréales. Malgré cela, la fidélité des consommateurs à certaines catégories de produits ne les incitent pas à réduire les prix.
Cette situation met en évidence les défis auxquels sont confrontés les consommateurs et les entreprises dans un climat économique difficile, où les stratégies de marketing peuvent parfois sembler déconnectées des réalités quotidiennes des gens.
Sifted, ‘Unless there’s a miracle, Glovo is very likely to lose’ — how Spain’s favourite scaleup is facing up to the regulators, 26/02/2024
Glovo, une entreprise de livraison basée à Barcelone, est confrontée à des difficultés juridiques croissantes dans le pays. La société est sous pression pour payer plus de 205 millions d'euros à l'Autorité du travail espagnole, qui affirme que Glovo a enfreint la loi en ne traitant pas certains de ses livreurs comme des employés salariés. Malgré la suspension de deux paiements d'une valeur totale de 64 millions d'euros par la haute cour d'Espagne, l'Autorité du travail a infligé une nouvelle amende à l'entreprise, signalant ainsi que les problèmes légaux de Glovo sont loin d'être résolus.
La société, qui a atteint une valorisation d'un milliard de dollars en 2019, a rapporté des pertes de plus de 420 millions d'euros en 2022 et de 209 millions d'euros en 2023. La loi des "Riders", adoptée en 2021, qui accorde des droits d'employés aux livreurs à la demande et impose des obligations de transparence algorithmique, accentue la pression réglementaire sur Glovo.
Suite à l'introduction de cette loi, Glovo a ajusté son algorithme de livraison et embauché certains livreurs qui travaillaient auparavant en tant qu'indépendants. Cependant, le Ministère du Travail espagnol a indiqué que Glovo avait reçu une nouvelle amende pour non-respect de cette loi. La société affirme que son modèle opérationnel lancé en Espagne en août 2021 respecte toutes les exigences réglementaires.
La société mère de Glovo, Delivery Hero, basée à Berlin, a estimé que les paiements exigés pourraient atteindre jusqu'à 400 millions d'euros. Glovo fait face à des "problèmes de liquidité à court terme" et a argumenté que payer ces montants pourrait nuire à l'entreprise, même si elle récupère l'argent après une décision de justice favorable, car cela limiterait sa capacité à utiliser le capital pour d'autres investissements entre-temps.
Les défis réglementaires de Glovo ont également affecté sa réputation au sein du gouvernement espagnol. Le ministère du Travail a renforcé ses messages publics contre les plateformes de livraison en ligne ne respectant pas la loi des "Riders", avertissant que leurs dirigeants pourraient faire face à des peines de prison.
Les tensions entre Glovo et les autorités nationales pourraient potentiellement conduire Delivery Hero à vendre la startup, même à perte. Cependant, Glovo affirme que son engagement envers le marché espagnol reste ferme.
L'UE est en train de négocier une directive sur le travail des plateformes, visant à établir des règles claires sur le statut d'emploi des livreurs de nourriture et autres travailleurs de l'économie à la demande. Même la nouvelle législation n'aurait pas d'effets rétroactifs sur les affaires judiciaires de Glovo, elle suscite l'espoir dans l'écosystème technologique espagnol d'une fin aux tensions entre les startups et les autorités nationales à travers l'UE, ainsi que l'établissement de règles homogènes.
Financial Times, How the 92-year-old snackmaker behind Biscoff captivated Gen Z, 24/02/2024
Lotus Bakeries, une entreprise belge vieille de 92 ans, connue pour son biscuit et sa pâte à tartiner Biscoff (le nouveau nom de Speculoos), connaît un regain de popularité impressionnant grâce aux réseaux sociaux et à l'engouement de la génération Z. Malgré des années de croissance modeste, les ventes du groupe ont triplé depuis 2013, alors que les produits de marque Biscoff ont quasiment quadruplé. Si le speculoos a longtemps été commercialisé comme complément idéal au café, sa popularité a grimpé en flèche ces dernières années, stimulée par la demande accrue pendant la pandémie pour les snacks et la pâtisserie maison, ainsi que par l'explosion de vidéos postées sur les réseaux sociaux. En effet, les recettes utilisant Biscoff, allant du cheesecake aux martinis espresso, se multiplient, notamment sur TikTok, où elles accumulent des millions de vues.
Cette nouvelle popularité a propulsé Biscoff parmi les cinq premiers fabricants de biscuits mondiaux en termes de ventes. La pandémie a amplifié l'engouement pour les snacks, malgré l'inflation qui contraint le budget des consommateurs. Les ventes annuelles de Lotus Bakeries ont augmenté de 21 % l'année dernière, dépassant le milliard d'euros de revenus pour la première fois, dont 500 millions d'euros pour les produits Biscoff.
La stratégie récente de succès de Lotus Bakeries remonte à 2009, lorsque l'actuel PDG Jan Boone a développé un plan d'affaires avec Christophe De Vusser pour internationaliser la marque Biscoff, convaincus de son potentiel au-delà du marché belge. En 2019, l'entreprise a ouvert sa première usine américaine pour Biscoff en Caroline du Nord, libérant ainsi de la capacité dans son usine de Lembeke pour poursuivre l'expansion en Europe.
Lotus Bakeries prévoit d'augmenter son budget marketing cette année et s'est associé à une agence pour travailler sur sa stratégie médiatique, y compris des partenariats avec des influenceurs sur TikTok. L'entreprise envisage maintenant d'entrer sur le marché asiatique, avec des plans pour ouvrir une usine Biscoff à Bangkok.
Tout en reconnaissant que son succès sur TikTok avec la génération Z était accidentel, Lotus Bakeries vise à faire de Biscoff la troisième plus grande marque de biscuits au monde, derrière Chips Ahoy! et Oreo de Mondelez. Cependant, le PDG Jan Boone admet que cela prendra du temps.
Les analystes sont préoccupés par la capacité de l'entreprise à maintenir sa croissance rapide et sa popularité nouvellement acquise, en particulier sur des marchés difficiles comme l'Asie. Malgré ces inquiétudes et les récentes dégradations de son action, Lotus Bakeries reste confiant dans sa capacité à pérenniser son élan, soulignant que Biscoff n'est pas seulement une tendance passagère sur TikTok. L'entreprise, qui a également acquis le fabricant britannique des barres Nakd et Trek en 2015 dans le cadre de son orientation vers des snacks plus sains, continuera d'être gérée de manière indépendante et restera propriété familiale.
New York Times, 6 Podcasts for Food Lovers, 25/02/2024
Cet article présente six podcasts dédiés aux amateurs de cuisine, offrant un mélange de recettes innovantes, de journalisme sur la culture culinaire et de débats dans le monde de l'alimentation.
‘A Hot Dog Is a Sandwich’ explore les questions contentieuses liées à la nourriture, telles que le débat sur la classification du hot dog comme sandwich, avec l'aide de philosophes, d'avocats et d'historiens de l'alimentation.
‘The Food Chain’ de la BBC World Service propose une perspective globale sur la production et la consommation alimentaires, examinant les différences culturelles à travers des sujets culinaires et l'intersection de la nourriture avec la vie professionnelle.
‘The One Recipe’ met en avant des professionnels de l'alimentation qui partagent leurs recettes infaillibles, que ce soit des créations gourmandes ou des plats réconfortants.
‘Lecker’, enregistré principalement dans des cuisines domestiques, offre une ambiance intime et explore non seulement la nourriture et les rituels qui l'entourent, mais aussi l'espace physique de la cuisine en elle-même.
‘Dinner SOS’ de Bon Appétit répond aux crises culinaires des auditeurs, allant de la gestion des restrictions alimentaires lors d'un dîner à la peur de cuisiner certains ingrédients, avec des conseils d'experts et de rédacteurs culinaires.
‘Recipe Club’, animé par David Chang et Chris Ying, se concentre sur un seul ingrédient par épisode, où les chefs s'affrontent pour créer la meilleure version d'un plat avec des contraintes aléatoires, offrant des astuces de recettes et des substitutions.
Ces podcasts sont parfaits pour les auditeurs cherchant à enrichir leur expérience culinaire, que ce soit en découvrant de nouvelles recettes, en approfondissant leur compréhension de la culture alimentaire mondiale ou en écoutant des débats divertissants sur les aliments.
Insee, Transformations de l'agriculture et des consommations alimentaires, Février 2024
Pour ceux qui veulent plein de chiffres et de graphiques sur l’évolution de l’agriculture et de la consommation depuis 50 ans, avec des focus également sur l’environnement. Bref une mine d’or en 140 pages.
Merci à Isabelle Senand pour l’information.
On m’a informé de l’ouverture cette semaine de la bibliothèque gourmande Michel Piot à Angers.
Journaliste, chroniqueur gastronomique au Figaro, rédacteur en chef de La Bonne Cuisine et écrivain, ce dernier a rassemblé plus d’un millier de livres consacrés à ces sujets. Nombre d’entre eux sont dédicacés par leurs prestigieux auteurs. Ce trésor patrimonial apporte un intéressant et sympathique éclairage historique sur la cuisine de la deuxième moitié du XXe siècle.
Vous trouverez cette bibliothèque au 18 rue Saint-Aubin à Angers.
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A la semaine prochaine!
O. Frey