🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2023-32
Bonjour à toutes et à tous, Eat's Business est une newsletter dans laquelle vous trouverez une revue de presse de quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Libération, Ticket-restaurant : le gouvernement rétropédale sur les courses alimentaires, annonce Olivia Grégoire, 14/11/2023 + Franceinfo.tv, Le chef Thierry Marx fustige la prolongation de l'utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires, 16/11/2023
Le Figaro, La boîte en bois du camembert et du Mont d’or menacée par un texte européen, 13/11/2023 + Le Monde, Camembert : histoire d’une « fake news » sur la fin de la boîte en bois, 14/11/2023
Wired, The World’s Broken Food System Costs $12.7 Trillion a Year, 06/11/2023 + The Guardian, Global health and environmental costs of food industry are $10tn a year – UN, 06/11/2023
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Libération, Ticket-restaurant : le gouvernement rétropédale sur les courses alimentaires, annonce Olivia Grégoire, 14/11/2023 + Franceinfo.tv, Le chef Thierry Marx fustige la prolongation de l'utilisation des tickets-restaurant pour les courses alimentaires, 16/11/2023
Ce fut le sujet de discussion de la semaine.
En août 2022, le gouvernement français avait étendu l'utilisation des titres restaurants pour permettre l'achat de tous les produits alimentaires, y compris ceux nécessitant cuisson ou préparation, comme la farine, les pâtes, le riz, les œufs, le poisson et la viande. Cette dérogation devait initialement prendre fin le 1er janvier 2024, limitant à nouveau l'utilisation des tickets-restaurant aux repas prêts à consommer.
Cependant, face à l'inquiétude du public et des parlementaires concernant ces restrictions prévues, ainsi que la hausse des prix alimentaires liée à l'inflation, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a semblé rétropédaler sur cette décision. Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, a annoncé sur M6 que la mesure actuelle permettant d'utiliser les tickets-restaurant pour tous les achats alimentaires sera maintenue tout au long de l'année 2024.
Le ministre de l'Économie a reconnu ne pas avoir encore trouvé de solution législative pour prolonger cette dérogation au-delà du 31 décembre 2023, mais a exprimé son soutien pour cette extension. Avant cette dérogation, les titres-restaurant étaient limités à l'achat de repas prêts à consommer, de plats cuisinés, de salades préparées, de sandwichs, de fruits et légumes, ainsi que de produits laitiers.
De son côté, Thierry Marx, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), a demandé à être reçu par la Première ministre Elisabeth Borne concernant cette décision. Ce dernier critique le gouvernement pour sa "volte-face" sur cette question, affirmant que les tickets-restaurant devraient être réservés à l'aide au déjeuner des salariés ne disposant pas de restaurant d'entreprise, et non pour devenir un "titre-Caddie" utilisé dans les supermarchés. Il fait valoir que cette extension de l'utilisation des tickets-restaurant a entraîné un manque à gagner de 200 millions d'euros pour les restaurateurs en 2023, avec une augmentation de la part de marché des supermarchés de plus de 6% et une diminution de celle des restaurants de 3%.
Olivia Grégoire a répondu qu'il fallait également entendre les Français, soulignant que l'inflation alimentaire reste élevée et que la possibilité d'utiliser les titres-restaurant pour des achats alimentaires représente une "liberté de bon aloi".
Le Figaro, Pourquoi les fermes urbaines n’ont pas tenu leurs promesses, 07/11/2023
L'article aborde les difficultés rencontrées par les fermes urbaines, un secteur en plein essor depuis une quinzaine d'années. Ces fermes, souvent installées sur les toits des immeubles ou dans des conteneurs, avaient pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire mondiale en utilisant des techniques de culture hors sol comme l'hydroponie et l'aéroponie, tout en minimisant l'utilisation de l'eau et des intrants.
Cependant, plusieurs facteurs ont conduit à une crise dans ce secteur. La pandémie de Covid-19, la hausse des coûts de l'énergie et un changement dans la stratégie des investisseurs de capital-risque, qui sont passés d'une quête de croissance à une recherche de rentabilité, ont pesé lourdement. Cette situation a entraîné des faillites et des restructurations majeures, comme celles d'Agripolis et d'Agri-cool en France, ainsi que le retrait de la société allemande Infarm de plusieurs marchés importants.
Face à ces défis, certaines entreprises comme le lyonnais Vif Systems ont dû adapter leur modèle économique, se concentrant davantage sur la fourniture d'équipements plutôt que sur la production directe. Parallèlement, des acteurs spécialisés dans les données et les technologies semblent mieux résister à cette crise.
L'article souligne également que, bien que ces fermes urbaines et verticales jouent un rôle important, elles ne représentent qu'une petite partie de l'agriculture urbaine et périurbaine. D'autres formes d'agriculture urbaine, telles que les jardins potagers partagés et les exploitations non verticales, continuent de prospérer en diversifiant leurs activités.
L’Usine Nouvelle, Yoplait sort du rouge et dévoile sa «nouvelle stratégie de croissance», 07/11/2023
L'article rapporte que Yoplait, le fabricant de yaourts, a annoncé un redressement financier et a dévoilé sa nouvelle stratégie de croissance. Deux ans après son rachat total par la coopérative Sodiaal, Yoplait a réussi à sortir du rouge et prévoit désormais de lancer un nouveau produit en 2024, suite à un investissement de 28 millions d'euros dans son outil industriel depuis fin 2021.
Ce nouveau produit, une gamme de briques de yaourt de 75cL, vise à dynamiser le marché du yaourt en France. Yoplait prévoit de proposer neuf saveurs différentes pour ces yaourts en brique, avec la production centralisée à l'usine du Mans. L'entreprise espère que ce nouveau produit représentera 15% du rayon yaourt à moyen terme et envisage également de le distribuer sous marque de distributeur.
Myriam Riedel Kienzi, la directrice marketing de Yoplait, a souligné l'importance de ce lancement pour renouer avec « l'esprit pionnier » de la marque. Elle a également mis en avant les aspects écologiques de ce nouvel emballage, qui nécessite deux fois moins d'emballage que les pots de yaourt classiques et contient 75% de plastique en moins.
Sur le plan financier, Yoplait prévoit une augmentation de son chiffre d'affaires, passant de 600 millions d'euros fin 2021 à 750 millions d'euros fin 2023. Cette croissance est attribuée aux hausses de prix, malgré une légère baisse des volumes vendus (-5%). La marque ne prévoit pas de baisser ses prix malgré la pression des négociations commerciales, souhaitant maintenir sa rentabilité et répercuter les augmentations des coûts du lait, du sucre et des salaires.
La Croix, Le « cuisiner maison », un idéal confronté aux réalités du quotidien, 12/11/2023
L'article se penche sur la pratique de la cuisine maison en France, en lien avec la proposition gouvernementale d'une plus grande transparence sur les plats servis dans les restaurants. Estelle Reine-Adelaïde, passionnée de cuisine et sensibilisée aux questions de santé et d'origine des produits, apprécie le label "fait maison" pour sa capacité à distinguer les restaurants qui utilisent des produits frais. La cuisine maison, idéalisée par beaucoup, a gagné en popularité, notamment grâce aux réseaux sociaux et à des émissions comme "Top Chef". Des personnalités comme Diego Alary, célèbre sur TikTok, illustrent cet engouement.
Pascale Hébel, économiste, note que les crises alimentaires et les réseaux sociaux ont diffusé les bonnes pratiques culinaires, renforcées par les confinements. L'intérêt pour les ustensiles de cuisine et les robots de cuisine en témoigne, bien que l'inflation ait refroidi certains investissements.
Cependant, Rémy Oudghiri, sociologue, tempère cette tendance en indiquant que, malgré la critique des produits transformés et le désir de cuisiner maison, le temps consacré à la cuisine est revenu à son niveau d'avant la crise sanitaire, et la cuisine est souvent perçue comme une corvée. L'inflation a également influencé les choix alimentaires, poussant les Français vers des produits moins chers et moins qualitatifs, et favorisant une "écologie du portefeuille".
Cette tendance à l'économie se manifeste également dans le retour des gamelles au travail. Pascale Hébel souligne que les Français ont appris à cuisiner à moindre coût, combinant produits bruts et industriels, dans une approche d'assemblage. En résumé, malgré l'idéalisation du fait maison, la réalité quotidienne et les contraintes économiques influencent fortement les pratiques culinaires des Français.
Le Figaro, La boîte en bois du camembert et du Mont d’or menacée par un texte européen, 13/11/2023 + Le Monde, Camembert : histoire d’une « fake news » sur la fin de la boîte en bois, 14/11/2023
L'article s’intéresse à la menace pesant sur les emballages en bois traditionnellement utilisés pour le camembert et le Mont d'or en France, en raison d'une proposition de loi européenne sur le recyclage. Cette proposition, intitulée « PPWR » (Packaging and Packaging Waste Regulation), vise à harmoniser les règles sur l’emballage des produits de grande consommation à l’échelle de l'Union européenne, avec l'objectif de rendre tous les emballages recyclables d'ici 2030.
Le texte suggère le remplacement de l'emballage en bois des fromages par du plastique recyclé. Cette idée a suscité des critiques, notamment de la part de Guillaume Poitrinal, ancien patron du CAC40 et acteur de la construction en bois, et de Sabine Roux de Bézieux, présidente de la Fondation de la Mer. Guillaume Poitrinal a souligné les avantages écologiques de la boîte en bois, dénonçant le remplacement par du plastique comme une « aberration ».
Le problème réside dans le fait que les boîtes en bois pour le camembert et le Mont d'or ne bénéficient pas d'une filière de recyclage dédiée et qu'il serait trop coûteux de créer une chaîne logistique spécifique pour leur recyclage, critère de faisabilité économique exigé par la proposition de loi.
Les producteurs de camembert et de Mont d'or insistent sur l'importance du bois dans l'affinage et le goût de ces fromages, notamment pour le Mont d'or dont le cerclage en bois d'épicéa est essentiel au cahier des charges de son appellation d'origine protégée. La proposition n'a pas encore été votée par le Parlement européen ni adoptée par la France, laissant l'avenir de ces emballages traditionnels incertain.
L’article du Monde nous apprend qu’en fait il s’agissait d’une fake news. En réalité, le projet de règlement européen discuté, axé sur les emballages alimentaires et la réduction de leur impact environnemental, prévoit une exemption pour les produits sous indication géographique protégée (IGP) et appellation d'origine contrôlée (AOP), comme l'a souligné Frédérique Ries, rapporteuse principale du Parlement européen.
Sébastien Breton, du Conseil national des appellations d’origine laitières (Cnaol), confirme que les produits AOP et IGP ne sont pas concernés par ce règlement. La fausse rumeur a été alimentée par une agence de communication travaillant pour la société Lacroix, un fabricant d'emballages en bois, qui cherchait à influencer le texte du règlement. Cette campagne de communication semblait viser à protéger les intérêts de l'industrie de l'emballage en bois, dont le recyclage pourrait s'avérer coûteux à mettre en place.
Lactalis, qui produit du camembert pasteurisé sous la marque Président (qui n'est pas un produit AOP) pourrait être affectée par la réglementation, contrairement au camembert de Normandie AOP. L’article évoque également un précédent dans les années 1990 où l'industrie fromagère avait dû défendre l'utilisation du bois pour l'affinage du comté contre une proposition d'utilisation du polypropylène.
Novethic, Bjorg retire le Nutri-score de ses produits... à deux mois du durcissement des critères, 15/11/2023
Bjorg, le spécialiste des produits biologiques, a décidé de retirer le Nutri-Score de ses produits. Cette décision intervient avant le durcissement des critères du Nutri-Score, prévu pour le 1er janvier 2024, qui aurait potentiellement abaissé les notes de plusieurs produits de la marque. L'entreprise se défend de toute mauvaise intention et indique qu'elle préfère désormais utiliser le Planet-Score, un indicateur axé sur les impacts environnementaux. Cependant, avec la révision des critères du Nutri-Score, UFC-Que Choisir estime que la moitié des biscuits Bjorg recevrait la note E et un tiers des boissons végétales verrait sa note baisser.
Ecotone, la maison mère de Bjorg, explique que le choix du Planet-Score se justifie par la volonté d'éviter la confusion entre deux systèmes de notation et affirme que 70% des produits Bjorg ont une note de A ou B selon le Nutri-Score. Pour David Garbous, président du collectif En vérité, cette décision de Bjorg est peu convaincante et il suggère plutôt de retirer certaines allégations marketing non réglementées pour faire de la place à des informations nutritionnelles pertinentes.
L'article souligne également le lobbying intensif de l'industrie pour faire tomber le Nutri-Score. Malgré ses bénéfices démontrés, notamment en stimulant l'amélioration de la qualité nutritionnelle des produits, le Nutri-Score reste non obligatoire. Seulement 40% des entreprises affichent actuellement ce score et à peine 1% des produits classés E le montrent réellement. La Commission européenne avait proposé de rendre le Nutri-Score obligatoire dans toute l'Union européenne d'ici 2023, mais le projet est freiné par la pression des lobbys industriels. Des scientifiques et professionnels de santé demandent à la Commission de poursuivre ce projet, soulignant l'importance d'un logo nutritionnel fondé sur la science et la santé publique.
Wired, The World’s Broken Food System Costs $12.7 Trillion a Year, 06/11/2023 + The Guardian, Global health and environmental costs of food industry are $10tn a year – UN, 06/11/2023
La FAO a publié un rapport majeur sur l'impact du système alimentaire mondial sur la santé et la planète. Selon ce rapport, les coûts cachés du système alimentaire mondial s'élèvent à 12,7 billions de dollars, soit environ 10 % du PIB mondial. Ces coûts cachés incluent les impacts sur la santé, la société et l'environnement.
Le rapport souligne que 73 % de ces coûts sont liés à des régimes alimentaires menant à l'obésité ou à des maladies non transmissibles comme le diabète et les maladies cardiaques. Plus de 20 % des coûts cachés concernent l'environnement.
David Laborde, directeur de la Division des économies agricoles de la FAO, affirme que ce rapport permet de chiffrer ces problèmes. Les coûts cachés varient considérablement selon les pays. Dans les pays à faible revenu, près de la moitié de ces coûts sont liés à la pauvreté, souvent due à l'incapacité des agriculteurs à produire ou à être rémunérés équitablement pour leurs produits. En moyenne, ces coûts représentent 27 % du PIB dans les pays à faible revenu, contre 8 % dans les pays à revenu élevé.
Ces coûts peuvent être interconnectés. Par exemple, le cacao, ingrédient clé du chocolat, est principalement cultivé en Ghana et en Côte d'Ivoire, où les agriculteurs sont souvent mal payés. Ce cacao est principalement consommé dans les pays à revenus élevés, en Europe, sous forme de barres chocolatées riches en sucre. Manger moins de chocolat mais payer plus pour un produit de meilleure qualité pourrait réduire les impacts sur la santé en Europe tout en dirigeant plus d'argent vers les agriculteurs en Afrique de l'Ouest.
Jack Bobo, directeur de l'Institut des systèmes alimentaires de l'Université de Nottingham, note que les calculs de valeur transfrontaliers peuvent être extrêmement complexes. Par exemple, la stratégie de l'UE « De la ferme à la fourchette », qui vise à rendre 25 % des terres agricoles européennes biologiques et à réduire l'utilisation d'engrais d'au moins 20 % d'ici 2030, pourrait réduire les coûts cachés environnementaux en Europe, mais diminuerait probablement la productivité globale des fermes européennes. Cela pourrait entraîner une augmentation des importations alimentaires de pays comme le Brésil, favorisant la déforestation et augmentant les coûts cachés environnementaux.
Bobo critique l'approche de la comptabilité des coûts réels utilisée par la FAO, soulignant la nécessité pour les gouvernements de résoudre les problèmes fondamentaux de leur système alimentaire plutôt que de déplacer la responsabilité à l'échelle mondiale.
Le rapport de la FAO a également trouvé que dans les pays à revenu élevé, plus de 80 % des coûts cachés des aliments sont liés à des régimes alimentaires malsains. Des exemples comme le Japon, où les coûts cachés relatifs au PIB sont plus faibles que dans des pays comme les États-Unis ou le Canada, suggèrent que des régimes alimentaires plus sains pourraient être une solution. Laborde suggère que les gouvernements occidentaux pourraient encourager une réduction de la consommation de viande.
Pour réduire ces coûts cachés, une combinaison d'actions gouvernementales, de choix individuels et de comportements plus responsables de l'industrie alimentaire est nécessaire. La FAO travaille sur son rapport de l'année prochaine, qui présentera une série d'études de cas pour aider les pays à mettre en œuvre la comptabilité des coûts réels et à commencer à faire face aux coûts réels de leur système alimentaire.
The Washington Post, Dietary guidelines may soon warn against ultraprocessed foods, 07/11/2023
Les directives alimentaires fédérales des États-Unis, qui ont traditionnellement encouragé la consommation d'aliments riches en vitamines, minéraux, fibres et protéines et déconseillé ceux riches en sodium, sucre et graisses saturées, pourraient bientôt mettre en garde contre les aliments ultra-transformés. Ce changement pourrait modifier considérablement la façon dont les Américains perçoivent la nutrition, en les incitant à réfléchir non seulement aux nutriments présents dans leur nourriture, mais aussi à la manière dont elle est fabriquée et aux transformations qu'elle subit avant d'arriver dans leurs assiettes.
Les études ont montré que la consommation élevée d'aliments ultra-transformés est associée à un risque accru de prise de poids, d'obésité, de maladies cardiovasculaires, de cancer, de diabète et d'autres maladies chroniques. Les directives alimentaires influencent des programmes nationaux importants aux États-Unis, y compris le National School Lunch Program qui sert environ 30 millions d'enfants américains, ainsi que l'industrie alimentaire et la production agricole.
Des critiques ont longtemps soutenu que les directives actuelles se concentrent à tort sur les nutriments individuels et négligent les effets du traitement et des additifs. Cela permet aux entreprises alimentaires de produire des aliments ultra-transformés qui répondent aux exigences nutritionnelles de base tout en portant des allégations marketing trompeuses.
La prochaine édition des directives ne sera publiée qu'en 2025, mais un comité consultatif devrait rendre son rapport scientifique l'année prochaine. Le lobbying de l'industrie alimentaire a déjà commencé, avec plusieurs groupes commerciaux et de lobbying qui ont écrit au ministère de la Santé pour exhorter le gouvernement à la prudence concernant une recommandation sur les aliments ultra-transformés. Ils soutiennent que le traitement industriel rend la nourriture sûre, pratique et abordable.
Deirdre K. Tobias, membre du comité consultatif, a indiqué que des études épidémiologiques montrent que les personnes consommant davantage d'aliments ultra-transformés ont un risque plus élevé de nombreuses maladies. Tobias a également souligné qu'une étude clinique de 2019 a révélé que les personnes nourries avec un régime d'aliments ultra-transformés consommaient environ 500 calories supplémentaires par jour et prenaient rapidement du poids.
D'autres pays ont déjà intégré des mises en garde contre les aliments ultra-transformés dans leurs directives alimentaires. Par exemple, les directives alimentaires du Mexique, publiées en mai, conseillent d'éviter ces aliments.
Marion Nestle, professeur émérite de nutrition, d'études alimentaires et de santé publique à la NYU, a déclaré qu'il existait suffisamment de preuves pour recommander une réduction des calories provenant des aliments ultra-transformés. Elle suggère de ne pas les éviter complètement, mais de limiter leur consommation.
New York Times, How to Hijack a Quarter of a Million Dollars in Rare Japanese Kit Kats, 08/11/2023
L’article raconte les péripéties d’un chargement de Kit Kats japonais rares d'une valeur de 110 000 $, destiné à l'entreprise new-yorkaise Bokksu et qui est devenu le centre d'une fraude complexe impliquant un vol de cargaison. Ce vol représente un exemple de "vol stratégique", un secteur criminel en croissance qui, selon le FBI, engendre environ 30 milliards de dollars de pertes annuelles aux États-Unis, avec la nourriture parmi les principales cibles.
Le voyage de ces Kit Kats aux saveurs exclusives comme le melon, le matcha latte, et le daifuku mochi, commence au Japon et se termine prétendument dans un entrepôt à Carlstadt, New Jersey. Cependant, après leur arrivée en Californie, les ennuis commencent. Shane Black, propriétaire de la société de courtage de fret Freight Rate Central, embauche un transporteur appelé Tristan d'HCH Trucking pour transporter les confiseries, sans savoir que Tristan est en fait un imposteur utilisant un compte Gmail.
Les Kit Kats n'atteindront jamais le New Jersey. Tristan informe Black que l'un des camions est tombé en panne en Pennsylvanie et doit retourner en Californie. Black découvre alors que HCH Trucking n'a jamais entendu parler de Tristan. Tristan avoue finalement être un escroc, mais fournit des adresses d'entrepôts en Californie où les cargaisons ont été déposées. Ces entrepôts demandent des frais de stockage élevés pour libérer les Kit Kats.
Black tente de nouveau d'envoyer les Kit Kats au New Jersey, mais une autre entreprise de transport disparaît avec une partie de la cargaison. Les Kit Kats restants sont toujours bloqués à l'entrepôt d'Inland Empire Cold Storage en Californie, avec des frais de stockage impayés.
L'affaire devient encore plus compliquée lorsque Bokksu, ayant annulé le paiement à Black et déposé une réclamation d'assurance, découvre que sa filiale, Japan Crate Acquisition, a en fait supervisé le chargement initial des Kit Kats sur les camions frauduleux. Bokksu et Black se rejettent la responsabilité du fiasco.
Cet incident illustre les défis croissants auxquels font face les entreprises dans une chaîne d'approvisionnement de plus en plus numérisée et mondialisée, où la fraude et le vol stratégique sont des risques constants.
The Cut, Erewhon’s Secrets, 06/11/2023
L'article retrace l'histoire d'Erewhon, une épicerie culte de Los Angeles, depuis ses débuts comme secte de la santé fondée par Aveline et Michio Kushi, deux passionnés de macrobiotique, jusqu'à sa transformation en l'un des magasins d'alimentation les plus branchés d'Amérique.
Les Kushis, ayant des croyances strictes sur l'alimentation (évitant la viande et le sucre mais acceptant le tabac), ont popularisé un mode de vie macrobiotique aux États-Unis. Leur magasin Erewhon, fondé en 1966 à Boston, proposait des aliments naturels et bio, attirant une clientèle désireuse d'une alimentation saine.
Avec le temps, Erewhon est devenu un phénomène à Los Angeles, attirant des célébrités et des influenceurs grâce à son approche axée sur la santé et le bien-être. Le magasin vend des produits haut de gamme et exotiques et est devenu un lieu de rencontre branché. La boutique est connue pour ses ambiances soignées, ses produits spécialisés comme les smoothies et les aliments « propres », et son engagement dans la promotion d'un mode de vie sain.
Le succès d'Erewhon est également dû à Tony Antoci, un homme d'affaires qui a repris le magasin en 2011 et l'a modernisé. Il a transformé Erewhon en un espace raffiné, avec une attention particulière portée à la conception intérieure et à l'expérience client.
L'article souligne également l'évolution des aliments naturels et bio depuis les années 1960. Des magasins comme Erewhon ont joué un rôle clé dans la popularisation de ces produits, bien que cela ait entraîné certaines critiques concernant le prix élevé des produits et la commercialisation de l'alimentation saine.
L'histoire d'Erewhon illustre comment une petite épicerie macrobiotique est devenue une icône culturelle à Los Angeles, reflétant à la fois les tendances de la santé et du bien-être et la fascination pour un mode de vie de luxe.
Financial Times, Food industry calls for more time to implement EU deforestation rules, 13/11/2023
Les industriels de l’agroalimentaire demandent plus de temps pour se préparer aux nouvelles règles de l'Union européenne visant à réduire les émissions de carbone des chaînes d'approvisionnement de plusieurs produits clés et à préserver la biodiversité. Ces règles, qui entreront en vigueur fin 2024, obligeront les entreprises à prouver que leurs produits n'ont pas été produits sur des terres récemment déboisées. Les produits concernés incluent l'huile de palme, le café, le cacao, le bœuf, le soja et le caoutchouc.
Cependant, les industriels agroalimentaires critiquent le manque de détails dans ces propositions et craignent qu'elles n'arrivent trop tard pour être efficaces. Par exemple, l'UE n'a pas encore finalisé une liste de pays "à haut risque" dont les exportations seront soumises à des contrôles supplémentaires. Cette situation crée une incertitude diplomatique et commerciale.
Les nouvelles règles exigeront des entreprises alimentaires opérant dans l'UE de géolocaliser précisément les parcelles où leurs produits ont été cultivés et de fournir ces coordonnées aux autorités de l'UE pour des vérifications. Le nombre de ces contrôles dépendra du niveau de risque de déforestation du pays producteur.
Il reste à déterminer comment l'UE appliquera strictement ces règles, ce qui entraîne une hésitation parmi les entreprises sur la rigueur de leur approche. Les fabricants et détaillants alimentaires cherchent à inclure dans leurs contrats avec les commerçants des clauses déterminant qui paiera les amendes pour non-conformité, qui pourront atteindre jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires annuel.
Certaines critiques soulignent que les règles pourraient entraîner une hausse des prix pour les consommateurs européens sans réellement contribuer à la réduction de la déforestation. Par ailleurs, les ONG affirment que l'industrie agroalimentaire a eu suffisamment de temps pour se préparer, car la réglementation est en préparation depuis 2015.
Les entreprises qui n'ont pas anticipé ces changements pourraient se tourner vers des pays disposant de meilleurs systèmes d'infrastructure et de traçabilité, excluant potentiellement les petits producteurs des pays moins développés. Certaines grandes entreprises alimentaires travaillent déjà avec des gouvernements et des ONG pour garantir l'inclusion de tous les petits producteurs dans la chaîne d'approvisionnement.
Fast Company, Winter barley could be the key to saving beer from climate change, 15/11/2023
L’article examine les effets du changement climatique sur la production de bière et comment l'orge d'hiver pourrait être une solution potentielle. Gayle Goschie, agricultrice dans l'Oregon, a intégré l'orge d'hiver dans la rotation des cultures de sa ferme pour faire face aux défis posés par le changement climatique dans la vallée de Willamette, une région connue pour la culture du houblon.
Les changements climatiques, notamment la chaleur extrême, la sécheresse et les saisons de croissance imprévisibles, affectent déjà les cultures clés de la bière, telles que le houblon et l'orge. Des chercheurs travaillent avec des agriculteurs pour développer de meilleures variétés de houblon résistantes à la sécheresse et promouvoir l'utilisation de l'orge d'hiver.
Une étude récente a modélisé l'effet du changement climatique sur le houblon, prévoyant une diminution des rendements en Europe de 4% à 18% d'ici 2050. Les baisses de production de houblon en Europe affectent également les producteurs américains. Par exemple, une brasserie artisanale qui s'approvisionne en houblon auprès de Goschie tente de reproduire les saveurs des houblons allemands en utilisant de nouvelles variétés cultivées aux États-Unis.
Shaun Townsend, professeur associé à l'Université d'État de l'Oregon, travaille sur un projet visant à créer des variétés de houblon plus résistantes à la sécheresse. Parallèlement, Kevin Smith, professeur à l'Université du Minnesota, souligne que l'orge d'hiver, plantée à l'automne et conservée sur les champs pendant les mois les plus froids, pourrait être plus viable dans le Midwest.
L'orge d'hiver offre plusieurs avantages, notamment en tant que culture de couverture pour prévenir l'érosion, améliorer la santé du sol et stocker du carbone. Des programmes sur l'orge d'hiver sont désormais présents dans presque tous les États des États-Unis.
Malgré les efforts de diversification des cultures et d'amélioration des variétés de houblon et d'orge, le changement climatique reste une préoccupation majeure pour les producteurs de bière. Les plus grands brasseurs américains, Molson Coors et Anheuser Busch, ont pris des engagements pour une approvisionnement durable en houblon et en orge et pour réduire leur consommation d'eau, bien qu'ils n'aient pas répondu aux demandes de commentaires sur ces efforts.
Fast Company, Select cuts: Inside Big Meat’s fight to measure greenhouse gases with alternative math, 13/11/2023
L’article aborde le débat scientifique sur la manière de mesurer les émissions de méthane par l'industrie agricole, notamment en ce qui concerne le secteur de l'élevage. Des scientifiques, soutenus par de grandes entreprises agricoles ("Big Meat"), promeuvent une nouvelle métrique scientifique, le GWP* (Global Warming Potential star), qui est présentée comme une méthode plus précise pour calculer les émissions de méthane. Cette proposition suscite l'inquiétude des militants climatiques, qui craignent qu'elle ne serve de carte blanche à certains des plus grands pollueurs de la planète.
Le méthane, émis en grandes quantités par les ruminants comme les vaches, a une capacité de piéger la chaleur supérieure au CO2, mais il se dissipe plus rapidement de l'atmosphère. Le GWP100, un indicateur largement utilisé pour évaluer le potentiel de réchauffement du méthane sur une période de 100 ans, est remis en question par certains scientifiques et l'industrie de l'élevage, qui préfèrent le GWP* car il se concentre sur les changements relatifs des émissions plutôt que sur les nombres absolus.
Aux Etats-Unis, le lobby de l'industrie de la viande, notamment la National Cattlemen’s Beef Association (NCBA), mène une double campagne pour promouvoir le GWP*. D'une part, il fait pression sur les décideurs politiques pour adopter le GWP* comme mesure plus appropriée de l'impact du méthane sur le climat. D'autre part, il tente de redorer l'image de la viande en combattant les affirmations selon lesquelles la contribution de l'élevage au changement climatique serait considérable.
Le GWP* a été développé en 2016 par les chercheurs d'Oxford Myles Allen et Michelle Cain. Ils critiquent le GWP100 pour traiter le méthane comme s'il s'agissait de CO2, alors que ces gaz se comportent différemment. Selon eux, si une ferme maintient le même nombre de vaches pendant la durée de vie du méthane (12 ans), elle ne contribuerait pas à un nouveau réchauffement global.
Les critiques soulignent que le GWP* pourrait permettre à de grandes entreprises agricoles telles que le géant de la viande Tyson Foods ou le premier exportateur mondial de lait Fonterra de prétendre être neutres en carbone ou même d’avoir un effet de refroidissement en réalisant de légères réductions de leurs émissions, malgré des niveaux élevés de production de méthane. Dans un rapport récemment publié, La Fondation Changing Markets met en garde contre l'adoption du GWP*, arguant qu'il pourrait avoir un impact négatif sur les politiques climatiques et la transformation du système alimentaire.
Cette discussion soulève des questions sur la mesure et la responsabilité des émissions dans l'industrie agricole et sur la façon dont les métriques scientifiques peuvent être utilisées ou manipulées dans le débat sur le changement climatique.
New York Times, New York Attorney General Sues Pepsi Over Plastic Packaging, 15/11/2023
L’article traite d'une action en justice intentée par la procureure générale de New York, Letitia James, contre PepsiCo. L'entreprise est accusée de nuire à l'environnement et de tromper le public quant à ses objectifs d'élimination des emballages plastiques à usage unique.
Letitia James affirme que la majorité des déchets plastiques trouvés le long de la rivière Buffalo proviennent des produits de PepsiCo. Elle réclame des dommages-intérêts non spécifiés et exige que l'entreprise trouve une solution pour la contamination dans la région de Buffalo causée par ses produits. Elle demande également à PepsiCo de cesser la vente ou la distribution de produits en plastique à usage unique dans la région de Buffalo qui ne portent pas d'étiquettes d'avertissement adéquates.
En 2022, le bureau du procureur général a mené une enquête sur la pollution de la rivière Buffalo, révélant une forte contamination par des produits en plastique à usage unique. Environ 17 % des déchets identifiables provenaient de produits PepsiCo, notamment des bouteilles, des emballages et des sacs de chips.
Une porte-parole de PepsiCo a déclaré que l'entreprise prend au sérieux la réduction du plastique et le recyclage efficace, et qu'elle a été transparente dans sa démarche pour réduire l'utilisation du plastique et accélérer l'innovation en matière d'emballage. PepsiCo s'est par ailleurs engagée à rendre tous ses emballages "recyclables, compostables, biodégradables ou réutilisables" d'ici 2025 et vise à réduire de 50 % son utilisation de plastique vierge d'ici 2030 par rapport à 2020.
Cependant, le bureau de Letitia James affirme que PepsiCo n'a pas respecté ses engagements jusqu'à présent, contribuant ainsi à une nuisance publique et à un risque potentiel pour la santé des New-Yorkais.
Forbes, Wasabi Boosts Short- And Long-Term Memory In Older People, 06/11/2023
L’article reprend les résultats d'une étude récente sur les effets bénéfiques du wasabi sur la mémoire et les performances cognitives chez les adultes âgés de plus de 60 ans.
Le wasabi, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, est traditionnellement considéré comme une épice saine. Dans cette étude, des chercheurs japonais ont mené une expérience avec 72 volontaires japonais âgés de 60 à 80 ans. Ces participants, exempts de troubles mentaux, de problèmes de mémoire ou de consommation excessive d'alcool, ont été divisés en deux groupes : un groupe a reçu un comprimé de wasabi à prendre chaque soir, tandis que l'autre recevait un placebo.
Après trois mois, des évaluations cognitives standardisées ont révélé que le groupe consommant du wasabi présentait des performances significativement meilleures en mémoire épisodique et en mémoire de travail par rapport au groupe placebo. Aucune amélioration significative n'a été observée dans les autres domaines cognitifs testés.
La substance bénéfique du wasabi est le 6 methylsulfinyl hexyl isothiocyanate (6-MSITC), associé à des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Ce composé agirait sur l'hippocampe, une région du cerveau essentielle à la mémoire, en atténuant la neuro-inflammation, en protégeant contre les dommages oxydatifs des cellules cérébrales et en renforçant la connectivité neuronale.
Ces résultats prometteurs soulignent l'influence croissante de la nutrition sur la fonction cérébrale et le vieillissement cognitif. Ils mettent en lumière la possibilité de développer des stratégies nutritionnelles ciblées pour optimiser la santé cérébrale, en particulier pour les adultes plus âgés à risque de déclin cognitif.
Céline Laisney, Etude Alimalternatives
Une étude de référence sur les alternatives végétales à la viande.
Le rééquilibrage entre protéines animales et protéines végétales (et/ou nouvelles sources de protéines) apparaît de plus en plus comme une nécessité, imposée aussi bien par des impératifs écologiques que par des considérations de santé publique. C’est la condition pour parvenir à nourrir le monde demain, avec 9,7 milliards d’habitants attendus en 2050.
Depuis une dizaine années, les enquêtes auprès des consommateurs montrent une aspiration à réduire la consommation de viande, et la part de ceux qui se déclarent « flexitariens » ne cesse d’augmenter. Mais comment évolue réellement la part des différents régimes (végétariens, pescétariens, végétaliens, végans…) ? Quelles sont les caractéristiques socio-démographiques des personnes qui les adoptent, leurs motivations, les facteurs déclencheurs ? Comment les politiques influencent les comportements alimentaires, par quels leviers ? Quel est le rôle joué dans la végétalisation par la grande distribution, la restauration collective ? Cette tendance se traduit-elle par une baisse de la consommation de produits animaux ?
Si des alternatives aux produits animaux doivent être trouvées, quelles sont les plus prometteuses ? Les plus réalistes, qui imitent au plus près la texture et le goût de la viande, du fromage ou des œufs, voire qui reproduisent à l’identique leur composition nutritionnelle grâce à la fermentation de précision ou à l’agriculture cellulaire ? Ou bien de nouvelles catégories de produits, fabriqués à partir de mycoprotéines (issues du mycelium des champignon), d’insectes, d’algues ou de micro-algues ? Quels sont les avantages et les limites de chaque alternative, son bilan environnemental comparé aux autres ? Quel est leur potentiel de production, à quelle hauteur s’élèvent les investissements nécessaires ?
Parallèlement à l’essor des protéines alternatives, le secteur de l’élevage, interpellé par la société, ne reste pas inactif. Des progrès sont réalisés en termes de bien-être animal, d’impact sur l’environnement, et bien d’autres sont encore à venir. Jusqu’où l’élevage pourra-t-il réduire ses émissions de gaz à effet de serre ? Pourra-t-il stopper la déforestation ? Les consommateurs sont-ils prêts à acheter de la viande porteuse d’un label de bien-être animal ? Quelles pistes sont étudiées pour réduire les problèmes de santé humaine causés par la viande, notamment le risque de maladies cardio-vasculaires ou les cancers colorectaux ?
L’étude AlimAlternatives répond à toutes ces questions. Elle propose un panorama très documenté, basé sur les recherches scientifiques et les données les plus récentes, à l’échelle internationale. Elle présente des prévisions et des scénarios prospectifs et permet de réfléchir aux évolutions futures, tant de l’élevage que du secteur des protéines végétales et des autres sources de protéines, dans une dimension systémique.
L’étude est payante. Vous pouvez demander une plaquette commerciale à l’auteure Céline Laisney (claisney@alimavenir.com). Et précisez lui que vous venez de ma part ;)
Culture Bouffe #7 Le Chocolat
Un épisode vraiment super intéressant sur le chocolat.
Pauline est accompagnée de Victoire Finaz, la fondatrice de l’école Chocologie et de la marque Chocologue Paris. Au cours de cet échange, elles abordent plusieurs thématiques :
Comment fabrique-t-on du chocolat, de la cabosse à la tablette ?
Que signifient les mentions telles que chocolat noir 80%, chocolat de couverture ou encore chocolat d'origine ?
Comment se familiariser avec le chocolat pour mieux le choisir et le déguster ?
Un TedX sur les légumineuses
Quand la transparence sur les prix s’étend à certains commerces. C’est tout à l’honneur de l’enseigne Scoop Me A Cookie (qui en fait d’ailleurs de très bons)
C’est tout pour aujourd’hui.
Si vous appréciez cette newsletter n’hésitez pas à la partager.
Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey