🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-32
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Sciences et Avenir, La planète entière mange toujours aussi mal aujourd'hui qu'il y a trente ans, 19/09/2022
Vinepair, The Missing Piece: How Non-Alcoholic Brands Are Trying to Capture Booze’s Most Elusive Elements, 22/09/2022
Eater, The Great Food Instagram Vibe Shift, 29/09/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Monde, L’inflation alimentaire en France s’approche des 10 % dans les supermarchés, 29/09/2022
D’après le cabinet d’analyses IRI France, en un an, les prix des produits alimentaires ont progressé de 9,75 %. Pour certains rayons comme l’épicerie salée, la crémerie, les surgelés et les glaces, les hausses dépassent même les 10 %. Et même les 30% pour le rayon viandes surgelées.
Les Échos, Inflation : quatre foyers sur cinq vont réduire leurs dépenses alimentaires, 29/09/2022
D’après Nielsen, l'inflation est “LE premier sujet d'inquiétude aujourd'hui” et la question est de savoir à partir de quelle hausse de prix, le consommateur fait l’impasse sur tel ou tel produit.
Pour le DG de Nielsen, Xavier Segalié, « quatre foyers sur cinq vont désormais faire très attention à leurs dépenses alimentaires ». Nielsen a ainsi classé les Français en quatre catégories :
Les « foyers contraints » dont les difficultés existaient déjà avant la crise actuelle. Ils sont 4 millions sur un total de 28 millions ;
Les « foyers fragilisés » dont les revenus ont baissé ou vont baisser. Ils sont désormais 12 millions, soit 7 millions de plus qu'en décembre 2021. Ces derniers « vont faire des arbitrages forts » ;
Les « prudents » (9 millions) qui « mettent la pédale douce sur leurs achats »
Les « préservés » (4 millions) qui « n'ont rien changé à leurs habitudes ».
Le Monde, Au pays du reblochon, les petites coopératives laitières s’organisent face au géant Lactalis, 27/09/2022
Cet été, le groupe Lactalis a racheté l’activité fromagère du haut-savoyard Verdannet, une entreprise familiale depuis quatre générations. Cette nouvelle acquisition fait beaucoup parlé. Et pour cause, Verdannet est, selon l’article, un “acteur important dans les appellations d’origine protégée (AOP) et les indications géographiques protégées (IGP) locales”, mais surtout il travaille avec “plusieurs coopératives” qui lui fournissent le lait pour réaliser des fromages au lait cru, dont du reblochon représentant la moitié de sa production.
Ce rachat renforce la position de Lactalis sur le marché et lui permettrait de “contrôler près de 50 % de la production en reblochon AOP” selon la Confédération paysanne.
Comme l’explique Jean-François Laval, directeur de la Fédération des coopératives laitières, “toutes les coopératives qui étaient en contrat avec Verdannet se sont réunies. Il y a eu des échanges avec les coopératives voisines pour étudier des solutions alternatives” et éviter la collaboration avec Lactalis.
Le Figaro, Le «couteau Laguiole» obtient une Indication Géographique de l'INPI, 26/09/2022
Parce que cela fait des décennies qu’ils se battent pour l’avoir, ça y est, le couteau Laguiole vient enfin d’obtenir une indication géographique (IG)
Grâce à cette indication géographique artisanale ou industrielle (IG), les consommateurs seront sûrs de l'authenticité des produits qu'ils achètent. Cela permettra également aux fabricants français de valoriser leurs produits et de protéger leurs savoir-faire de la contrefaçon asiatique.
Désormais, les couteaux Laguiole qui auront le droit de revendiquer le label devront avoir été fabriqués dans 94 communes de six départements: l'Aveyron, où est située la petite ville de Laguiole donnant son nom au couteau, la Lozère, le Cantal, la Loire, l'Allier et le Puy-de-Dôme, où se trouve la ville coutelière de Thiers, qui avait repris depuis le XIXe siècle la fabrication de ces couteaux.
Les Échos, Confiserie : les Français se jettent sur les bonbons, pas le chocolat, 24/09/2022
Après avoir connu une baisse de 8,5 % en 2020, le marché du bonbon est reparti à la hausse depuis la mi-2021.
C’est notamment au moment d’Halloween 2021 que les bonbons ont connu un rebond spectaculaire avec des ventes qui ont “battu tous les records de mémoire de confiseur”. Le bonbon a poursuivi sa bonne performance en 2022 (+5,1 % en volume à fin août sur un an, selon Nielsen). Dans le même temps, les ventes de chocolat ont par contre chuté (-10,6 % fin août 2022 par rapport à août 2021).
Les confiseurs expliquent cela par le fait que “le rapport quantité/prix joue en défaveur du chocolat” et que “un sachet de bonbons permet de servir plus d'enfants qu'une tablette”. D’après l’article, cette croissance des ventes de bonbons est aussi liée au fait que “les confiseurs ont beaucoup innové pour se débarrasser des ingrédients artificiels, comme le dioxyde de titane, et revendiquer un côté plus naturel”.
Sciences et Avenir, La planète entière mange toujours aussi mal aujourd'hui qu'il y a trente ans, 19/09/2022
Une récente étude publiée dans Nature Food a analysé les habitudes alimentaires de 185 pays entre 1990 et 2018. Il s’agit tout simplement de la plus large étude jamais publiée à ce sujet.
Malheureusement, ses conclusions ne sont pas très encourageantes. Ainsi, si le choix des aliments est bien plus varié de nos jours qu'il y a trente ans, nous ne mangeons pas mieux qu’avant.
Dans cette étude, les chercheurs ont imaginé un score par pays. Il va de 0 pour un régime alimentaire très pauvre en nutriments, avec beaucoup de sucres et de viandes transformées, à 100 pour un régime alimentaire avec assez de fruits, de légumes, de noix et de céréales complètes.
Le score moyen des 185 pays étudiés est de 40,3.
Entre 1990 et 2018, les Etats-Unis, le Vietnam, la Chine et l'Iran font partie des pays où la possibilité de manger sainement a nettement augmenté. En revanche, l'accès à des aliments équilibrés s'est détérioré en Tanzanie, au Nigeria mais aussi au Japon. Certains pays comme Vietnam, de l'Iran, de l'Indonésie et de l'Inde, ont des scores supérieurs à 50. La France est dans la moyenne.
L’Usine Digitale, Not So Dark lève 80 millions d'euros pour son concept de marques virtuelles de restaurants, 26/09/2022
Not So Dark a été fondée en 2020. A l'origine l’idée était de “déployer un concept de marques virtuelles consistant à rassembler au sein d'une même dark kitchen plusieurs marques alimentaires que les grandes plateformes de livraison de repas peuvent ensuite proposer sur leurs applications”. Mais les fondateurs ont fait face à “la complexité opérationnels du marché des dark kitchens” et ont fait face aux “critiques, notamment de concurrence déloyale, provenant de la restauration traditionnelle”. Il ont donc rapidement décidé de pivoter et ce “malgré les 15 millions d'euros investis dans la construction de leur réseau de cuisines”.
Désormais Not So Dark s’est donné pour objectif de proposer aux restaurants existants de réaliser les recettes des marques qu'elle a créées directement dans leurs cuisines. Un total de neuf marques sont ainsi proposées (Como Kitchen, Coquillettes, Gaïa, Vegdal, JFK Burgers, Walida,…). Not So Dark s'occupe de connecter ces marques aux plateformes de livraison. Ainsi, comme l’explique l’article, “avec ce modèle de licence de marque virtuelle, l'objectif est de proposer aux restaurants une façon de maximiser l'utilisation de leur cuisine en générant des flux de revenus supplémentaire sans ajouter de frais généraux”.
Not So Dark vient de lever 80 millions d’euros. Avec cette levée de fonds, Not So Dark “souhaite déployer son concept de franchise à l'échelle européenne pour devenir le plus grand restaurant d'Europe sans posséder une seule cuisine”.
The Guardian, Lidl ordered to destroy its Lindt-like chocolate bunnies by Swiss court, 29/09/2022
Le chocolatier Lindt & Sprüngli célèbre une victoire juridique, après que la plus haute cour de Suisse ait jugé que son lapin en chocolat enveloppé d'une feuille d'aluminium dorée, orné d'un ruban rouge et d'une petite cloche, et assis dans une position accroupie, méritait d'être protégé contre les produits copiés, y compris un produit fabriqué par Lidl.
Le tribunal fédéral de Lausanne a ainsi ordonné au groupe allemand de cesser de vendre sa version de la confiserie en forme de lapin et de détruire tous ses stocks restants. Le tribunal a jugé que la destruction du stock de lapins de Lidl était "proportionnée, d'autant plus que cela ne signifie pas nécessairement que le chocolat en tant que tel doive être détruit", a-t-il déclaré dans un résumé de son verdict, suggérant qu'ils pourraient être fondus et réutilisés d'une manière ou d'une autre.
New York Times, How China Targets the Global Fish Supply, 26/09/2022
Un article complet qui explique la manière dont la Chine a déployé une stratégie d’ampleur mondiale pour assurer son approvisionnement en poisson.
Au cours des deux dernières décennies, le pays a tout simplement construit la plus grande flotte de pêche en eau profonde du monde, et de loin, avec près de 3 000 navires. Après avoir épuisé les stocks dans ses propres eaux côtières, la Chine pêche désormais dans tous les océans du monde. A tel point que sa flotte de pêche éclipse parfois la totalité des flottes de certains pays dans leurs propres eaux.
L'impact se fait de plus en plus sentir de l'océan Indien au Pacifique Sud, des côtes de l'Afrique à celles de l'Amérique du Sud.
L'apparition de la flotte chinoise au bord des Galápagos en 2020 a focalisé l'attention internationale sur l'échelle industrielle de la flotte de pêche chinoise. L'Équateur a déposé une protestation à Pékin. Son président de l'époque, Lenín Moreno, a juré sur Twitter de défendre le sanctuaire marin, qu'il a qualifié de "pépinière de vie pour la planète entière”. Suite à cela, la Chine a fait quelques concessions. Elle a annoncé des moratoires sur la pêche dans certaines zones, bien que les critiques aient noté que les restrictions s'appliquent à des saisons où les poissons ne sont pas aussi abondants. Elle a promis de plafonner la taille de sa flotte de pêche en eaux profondes, sans toutefois la réduire, et de diminuer les subventions gouvernementales qu'elle accorde aux entreprises de pêche, dont beaucoup sont encore détenues ou contrôlées par l'État.
Au cours de l'année qui a suivi le scandale des Galápagos, la majeure partie de la flotte chinoise s'est tenue à une plus grande distance de la zone économique exclusive de l'Équateur. Mais comme le dit l’article, “pour le reste, elle a continué à pêcher autant qu'avant”.
Vinepair, The Missing Piece: How Non-Alcoholic Brands Are Trying to Capture Booze’s Most Elusive Elements, 22/09/2022
Selon IWSR le marché des spiritueux sans alcool a augmenté aux États-Unis de 51 % en 2021, et devrait encore progresser de 14 % cette année.
Comme l’explique Lexie Larsen, COO et cofondatrice de Spiritless, qui fabrique un substitut de bourbon et de tequila sans alcool, “je veux qu'il ressemble à une boisson, qu'il marche comme une boisson, qu'il s'accroche à votre palais comme une boisson - quelque chose qui peut vous donner cette sensation persistante”.
Mais l’article s’interroge sur les moyens d’y parvenir.
Car pour les nombreuses entreprises s’attaquant à ce marché, ce n'est pas une mince affaire. En effet, au-delà de l'impact qu'il a sur l'humeur et la cognition, l'alcool apporte un certain nombre d'éléments supplémentaires comme du goût et de la texture. Pour Derek Brown, propriétaire d'un bar à cocktails à Washington D.C., et auteur de "Mindful Mixology : A Comprehensive Guide to No- and Low-Alcohol Cocktails", l'alcool ajoute quatre éléments à une boisson : l'intensité de la saveur, la longueur, la texture et le piquant. Comme l’explique Nick Nemeth, qui fabrique Novara, un apéritif amer sans alcool qui a le goût d'un cousin proche de Campari, “avec les alternatives aux alcools de base, le défi est de reproduire la brûlure de l'alcool. Beaucoup de producteurs utilisent de la capsaïcine ou du poivre noir”.
Comme le conclut l’article, “retirer l'éthanol des boissons pour adultes peut sembler comme retirer un pied d'une chaise à quatre pieds. Mais les producteurs ont relevé le défi en comprenant la contribution de l'alcool à l'expérience globale de l'ivresse. Et un tabouret à trois pieds, il faut le souligner, peut parfois être moins bancal qu'une chaise”.
Eater, The Great Food Instagram Vibe Shift, 29/09/2022
Est-ce la fin des photos de nourriture trop retouchées et mises en scène et qui au final privilégient le beau plutôt que le bon ?
Comme l’explique l’auteur, “ce type de contenu ne marche plus aussi bien qu'avant”. Des instagrammeurs influents désactivent le nombre de likes et se plaignent de leur manque de croissance, des créateurs ayant un nombre de followers à cinq chiffres ont du mal à obtenir un millier de likes sur une photo. Certains accusent Instagram de s'être tourné vers la vidéo au détriment de la photo.
Toutefois, l’auteur affirme que “de nombreux cuisiniers sur (s)es fils d'actualité qui se débrouillent très bien, qui résistent à Reels et qui raflent des dizaines de milliers de likes sur des photos de bols de pâtes ou de bulles huileuses de pâte à focaccia ”. Par conséquent, “leur travail prouve que les photos peuvent encore être performantes”. Mais par contre “ces photos ne ressemblent simplement pas à ce que la nourriture sur Instagram avait l'habitude de ressembler”.
La nourriture sur Instagram entrerait donc dans “son ère de laisser-faire”, “un changement esthétique qui est sous-tendu par des changements générationnels” et “une diversification des créateurs de nourriture et une frustration qui couve depuis longtemps face à la culture de la curation bien ancrée sur la plateforme”. Ainsi, “au lieu de la perfection de l'époque précédente, la nourriture et la photographie culinaire sont plus étranges, plus désordonnées et plus confortables”.
Le magazine londonien AnOther a qualifié cette évolution de "lo-fi food", en soulignant qu'elle met l'accent sur "une présentation minimale et une grande saveur".
CNN, How Spam became cool again, 01/10/2022
Zoom sur un produit typiquement américain et qui, avouons le est un peu ragoûtant pour nous : le Spam.
Ce bloc de viande de porc en conserve vieux de 85 ans fait l'objet d'une réinvention culturelle. Hormel a vendu une quantité record de Spam pendant sept années consécutives et 2022 est en passe de franchir un nouveau cap. Le Spam est même devenu tendance sur TikTok et figure au menu de restaurants gastronomiques américains.
Pourquoi ce morceau de porc cuit et mis en boîte de conserve a-t-il tant de succès auprès des gourmets ?
Selon l’article, des “campagnes publicitaires audacieuses et astucieuses” ont également permis au Spam “d'attirer une clientèle plus large que celle des baby-boomers qui ont grandi en le mangeant”.
Le Spam est également un produit américain assez connu en Asie, où les soldats américains avaient l’habitude de l’emmener avec eux sur les champs de bataille. Désormais, le Spam met en avant sa polyvalence dans les plats sur les réseaux sociaux et les publicités télévisées. Il existe des publicités pour le Spam et les œufs, ainsi que pour le riz frit au Spam, le Spam musabi, le yakitori et le poke. Le Spam a fait son retour aux États-Unis parce que des chefs asiatiques et américano-asiatiques ont essayé de le réinventer à leur manière.
The Telegraph, Astronauts can drink champagne from first space-proof bottle, 01/10/2022
La Maison Mumm a créé la Cordon Rouge Stellar, la première bouteille de champagne qui peut être déguster en sécurité dans l’espace.
La bouteille en verre de 375 ml est contenue dans une coque en aluminium de qualité aéronautique et le haut de la bouteille possède un long col avec un bouchon champignon qui est maintenu fermement en place par une bague en acier. Un mécanisme de bouchage supplémentaire en acier inoxydable, situé à l'intérieur de la bouteille, contrôle le débit et s'actionne en appuyant sur un bouton situé au fond de la bouteille.
S’il est en pratique impossible de verser du liquide dans l'espace en raison de l'absence de gravité, le fait d'appuyer sur le bouton permet au liquide de s'échapper et de se rassembler en un globe pétillant flottant qui peut être bu par les astronautes.
Créer une bouteille qui a passé des contrôles rigoureux pour être sûre pour les vols spatiaux était un défi technologique qui n'avait jamais été tenté auparavant.
Bonial, Les Français et les enseignes alimentaires, Septembre 2022
En 2022, l’inflation a atteint un niveau jamais vu en France, obligeant les consommateurs à adapter leurs comportements d’achats de produits alimentaires. Les Français optimisent leur budget en recherchant davantage les meilleurs prix et promotions et n’hésitent pas à changer leur quotidien en faisant preuve de sobriété alimentaire.
De part ce contexte inflationniste, les consommateurs se révèlent encore plus multi-fidèles que l’année dernière et fréquentent désormais en moyenne 5 enseignes pour réaliser leurs courses alimentaires. L’enjeu pour les enseignes alimentaires est donc avant tout de capter des points de taux de nourriture et d’augmenter la fréquence des achats réalisés dans leurs points de vente.
Parmi les résultats clés de l’étude :
Face à la hausse des prix, 82% des Français ont modifié leurs comportements d’achats de produits alimentaires
67% (+8 pts) des Français considèrent les prix comme “très importants" pour choisir le lieu où faire ses courses, devant le choix des produits (56%, +3 pts) et l’accessibilité (56%, +4 pts)
88% des Français souhaitent être informés des prix et promotions des enseignes alimentaires. 63% (+ 5 pts) des Français souhaitent être informés des prix et promotions sur le digital, 43% (-1 pt) via des prospectus distribués en boîte aux lettres et 26% (-1 pt) via des prospectus disponibles en magasin
87% des Français réalisent régulièrement leurs achats alimentaires dans des Grandes surfaces, 23% en Drive ou par la livraison, 21% en direct auprès des producteurs locaux
5 enseignes sont fréquentées en moyenne par les Français pour réaliser leurs courses alimentaires (+1 enseigne vs 2021)
Biocoop, E.Leclerc et Grand Frais sont les enseignes perçues comme ayant la meilleure image de marque
Lidl, E.Leclerc et Aldi sont les enseignes perçues comme les plus attractives en termes de prix
Quand la tendance du bubble tea va vraiment trop loin…
C’est tout pour aujourd’hui.
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Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey