🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-30
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
France Bleu, Crise énergétique : le cri d'alarme d'Emmanuel Vasseneix, le patron de la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, 12/09/2022
Les Échos, Biotech : Nutropy, Standing Ovation et Bon Vivant, les nouveaux fromagers, 15/09/2022
Financial Times, Foodtech start-ups push bean-free coffee and chocolate,
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Les Échos, Lait : de plus en plus d'éleveurs jettent l'éponge, 06/09/2022
La filière laitière française fait face à un “paradoxe inédit”. En effet, bien que la rémunération des éleveurs laitiers ait augmenté de près de 27% sur un an (alors que les les coûts de production n'ont progressé que de 23 %), de plus en plus d’éleveurs abandonnent le métier.
Les éleveurs laitiers préfèrent désormais se tourner vers la production de céréales. Comme l’explique Thierry Roquefeuil, le président de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), avec les céréales “fini les deux traites des vaches deux fois par jour et sept jours sur sept (…) Les céréales, ça rapporte beaucoup en ce moment et c'est beaucoup moins fatigant”.
De plus, les abandons devraient se poursuivre avec “la perspective de la poursuite de la hausse des coûts de production de 20 à 25 % en 2023”.
Le Parisien, Pénuries alimentaires : c’est la fin de l’abondance dans les supermarchés, 12/09/2022
Entre la guerre en Ukraine, la multiplication des sécheresses, les problèmes de transport et la hausse spectaculaire du coût de l’énergie, de nombreuses ruptures de produits ont été observées dans les magasins.
Néanmoins, comme l’explique l’article, “tous les experts s’accordent à le dire, il ne faut pas crier au loup”. Par contre, “il va falloir s’habituer à ne pas trouver de tout, tout le temps”. Chez Système U par exemple, on n’a “jamais connu des ruptures d’approvisionnement à un niveau aussi élevé : elles avoisinent aujourd’hui 10 % des stocks dans nos entrepôts, contre 2 % en temps normal”.
Il faut dire que la guerre en Ukraine ou les aléas climatiques n’explique pas à eux seuls cette situation. Ainsi, il faut y ajouter “soucis d’emballages, problème de transports faute de chauffeurs disponibles, manque de matières premières, usines à l’arrêt pour cause de salmonellose…”.
Le Figaro, Les fruits et légumes, nouveaux «produits de luxe», 11/09/2022
D’après Familles Rurales, les prix de certains fruits et légumes ont connu une envolée cet été, à l’instar de la pastèque (+ 40 % sur un an s), la pêche (+ 25 %), les poivrons (+ 37 %), les tomates grappe (+ 31 %) ou les haricots verts (+ 21 %). Tout ceci a évidemment “dopé le ressenti inflationniste des Français sur leurs paniers de fruits et légumes frais”. Conséquence de ces hausses de prix : les ventes de fruits et légumes ont baissé de 6 % en volume sur les sept premiers mois de l’année, selon Interfel.
Ce n’est pas la première année que les Français se plaignent du prix des fruits et légumes mais cette année la hausse des prix a été amplifiée par l’effet des aléas climatiques et de l’augmentation des coûts de production. Alors, comme le dit bien l’article, “l’image des prix globalement dégradée du rayon pèse sur les arbitrages des Français, plus enclins à renoncer aux sacro-saints cinq fruits et légumes par jour qu’à leur bouteille de soda ou pot de pâte à tartiner favoris”.
France Bleu, Crise énergétique : le cri d'alarme d'Emmanuel Vasseneix, le patron de la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel, 12/09/2022
Alors que les particuliers sont protégés de la hausse vertigineuse des prix de l’énergie grâce au bouclier tarifaire mis en place par l’Etat, il n’en est rien pour les entreprises. Plusieurs acteurs alertent depuis quelques semaines sur les conséquences dramatiques à venir de l’envolée des tarifs pour les comptes des entreprises.
Voici un exemple dans l’agroalimentaire avec l’entreprise LSDH. Selon le DG Emmanuel Vasseneix, la facture de gaz et d'électricité du groupe en 2021 était de 10 millions d'euros. Ce sera 22 millions cette année, et, selon les dernières prévisions, 35 millions l'an prochain. Cela représente pour LSDH ni plus ni moins que l'équivalent de son résultat opérationnel annuel. Comme il l’explique, “l'énergie, qui était notre 7e poste de coût, est devenu le 2e, juste après la main-d'œuvre”.
De plus, il est difficile pour LSDH de diminuer sa consommation d'énergie car l’entreprise a “besoin d'électricité ou de gaz dans le process de fabrication ou de conservation” de ses produits et l’entreprise “ne peut pas se passer, par exemple, des chaudières à gaz pour stériliser le lait”. Faute de pouvoir répercuter entièrement la hausse des coûts énergétiques sur les prix de vente, LSDH s’attend à voir son bénéfice baisser de 2/3 cette année.
BFM TV, Pour remédier à la pénurie de moutarde, les cultivateurs bourguignons vont plus que doubler leur production, 10/09/2022
Nous avons déjà évoqué plusieurs fois la pénurie de moutarde depuis quelques mois. Alors qu’environ 80% de l’approvisionnement en graines de moutarde provient du Canada, Luc Vandermaesen, président de l'Association moutarde de Bourgogne (AMB) souhaite augmenter la production française. L’AMB a donc lancé un appel en juin dernier auprès des producteurs bourguignons afin de multiplier par 2,5 les surfaces plantées en graines, pour les faire passer à 10 000 hectares contre 4 000 en 2022. Pour les inciter, les moutardiers se sont engagés à "plus que doubler le prix" payé pour les graines entre les récoltes 2021 et 2023. La tonne de graines est donc passée de 900 euros en 2021 à 2000 euros pour 2023, ce qui a évidemment poussé un certain nombre de producteurs à se lancer dans cette production.
L’article explique que la production bourguignonne a été divisé par trois en quatre ans à cause de la multiplication des attaques d'insectes “que la filière ne peut plus combattre avec des produits chimiques désormais interdits”.
Avec la relance de la filière bourguignonne 15 000 tonnes sont espérées, ce qui représente “40% des besoins de moutardiers”.
Les Échos, Biotech : Nutropy, Standing Ovation et Bon Vivant, les nouveaux fromagers, 15/09/2022
Focus sur 3 startups françaises qui cherchent à faire du fromage sans utiliser de lait.
Si Les Nouveaux Affineurs est l’une des entreprises pionnières dans la fabrication d’alternatives végétales aux fromages, cette dernière utilise du soja et des noix de cajou pour fabriquer ses produits. Mais les 3 startups présentées dans l’article se basent quant à elles sur ce que l’on appelle la fermentation de précision.
Maya Bendifallah, cofondatrice de Nutropy explique ainsi que le “procédé de fermentation de précision est similaire à celui de la bière” sauf qu’à “la place de produire de l'alcool, nos levures produisent des protéines et acides gras laitiers dans des cuves en échange de sucres”. Nutropy est encore en phase de R&D mais vient de lever 2 millions d’euros et veut fournir ses matières premières à des partenaires industriels pour fabriquer des fromages.
Chez Standing Ovation, on cultive la caséine, la principale protéine composant le lait de vache et on mise avant tout sur le BtoB, même si la startup espère vendre une jour ses propres produits aux consommateurs. Standing Ovation vient de lever pas moins de 12 millions d’euros.
Enfin, chez Bon Vivant, on s’est concentré sur les protéines sériques et donc sur le BtoB. La startup a levé 4 millions d’euros.
Reste un problème de taille pour ces startups : elles doivent encore recevoir une autorisation de mise sur le marché et cela “pourrait prendre quelques années”. Par conséquent, elles attaquent en priorité le marché américain.
Financial Times, Foodtech start-ups push bean-free coffee and chocolate,
Il y a d'abord eu les produits laitiers sans lait, puis les hamburgers sans viande. Désormais, une poignée d’entrepreneurs et d’investisseurs espèrent créer un marché pour le chocolat sans fève et le café sans grain.
Ces nouveaux produits aspirent à être meilleurs pour la planète tout en s'attaquant aux problèmes sociaux qui touchent certaines des communautés les plus pauvres du monde. La culture du cacao et du café sont liées à la déforestation, le défrichage des terres boisées réduisant le stock d'arbres de la planète et sa capacité à absorber le dioxyde de carbone. L'industrie du chocolat est depuis longtemps confrontée au travail des enfants dans la culture du cacao, principalement en Afrique, tandis que de nombreux producteurs de café ont du mal à joindre les deux bouts.
Dans le chocolat, l’article s’intéresse donc à la startup anglaise WNWN Food Labs, qui fabrique du chocolat sans cacao à partir d'orge fermenté et de caroube. Il mentionne également les startups américaines Voyage Foods et California Cultured, dont le chocolat est fabriqué à partir de cacao cultivé en laboratoire. Enfin l’allemande Planet A.
Dans le café, l’article mentionne les startups américaines Atomo et Compound Foods, qui recrée du café en utilisant la biologie synthétique et la fermentation. Atomo utilise des graines de dattes, des racines de chicorée et de la peau de raisin, ainsi que de la caféine provenant du thé vert, pour créer son "cold brew coffee" en conserve.
Ces produits ont effectivement un impact bien moindre que le café ou le cacao. D’après CarbonCloud, le chocolat de Planet A a un impact sur les émissions qui représente 10 % de celui du chocolat conventionnel, tandis que pour le café d'Atomo il n'est que de 7 % de celui du café.
Financial Times, Can Japan feed itself?, 07/09/2022
Un article très intéressant qui illustre l’importance de la sécurité alimentaire d’un pays en focalisant sur un pays qui dépend depuis des décennies des importations. Et pour cause, le taux d'autosuffisance alimentaire du pays, n'est que de 38 %, soit le niveau le plus bas parmi les grands pays. En 1965 il était encore de 73 %.
Comme l’explique l’article, “le système alimentaire japonais, de haute qualité et à faible autosuffisance, a toujours été un indicateur de la marche de la mondialisation. Il pourrait maintenant devenir un indicateur de son renversement”. Les conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique et les perturbations logistiques liées au Covid ont mis en évidence la fragilité des systèmes sur lesquels le Japon a fini par compter. En perturbant les flux mondiaux de denrées alimentaires, d'énergie et d'engrais chimiques, la guerre de la Russie en Ukraine a mis à nu les risques énormes que le Japon a laissé, au fil des décennies, se structurer dans son système d'approvisionnement alimentaire.
Au cours de l'année écoulée, la grande distribution japonaises a protégé ses clients d'une hausse de 48 % des prix à l'importation, en grande partie due au coût élevé de l'énergie et, depuis mars, à l'effondrement soutenu du yen, qui a atteint son niveau le plus bas en 24 ans par rapport au dollar.
Sans réformes agricoles immédiates, l'un des principaux experts alimentaires du pays prévient que “le régime alimentaire sophistiqué du Japon moderne serait renvoyé au spartiate riz et patate douce des années 1940”.
New York Times, Eat Now, Pay Later: Going Into Debt for Food, 31/08/2022
Aux Etats-Unis, de plus en plus de gens s’endettent pour payer leurs courses alimentaires. Ils utilisent notamment les services "acheter maintenant, payer plus tard" qui se sont multiplier ces derniers mois et permettent de fractionner les paiements en petits versements pouvant être effectués sur plusieurs semaines, sans intérêt.
Comme l’explique l’article, lorsque les services de paiement différé ont fait leur apparition aux États-Unis il y a une dizaine d'années, ils étaient surtout utilisés pour des achats ponctuels et discrétionnaires comme des billets de concert ou des vêtements haut de gamme. Mais à mesure que l'inflation augmente, les Américains se tournent de plus en plus vers eux pour financer quelque chose de beaucoup plus banal et essentiel : ce qu'ils mangent.
Contrairement aux cartes de crédit, la plupart de ces services ne facturent pas d'intérêts et n'exigent pas de vérification approfondie de la solvabilité des demandeurs.
Au cours de l'année écoulée, la société australienne Zip, affirme avoir constaté une croissance de 95 % des achats dans les épiceries américaines et de 64 % des transactions dans les restaurants. Selon Klarna, plus de la moitié des 100 premiers articles que les utilisateurs de son application achètent actuellement auprès de détaillants nationaux sont des produits d'épicerie ou des articles ménagers. De son côté, Zilch affirme que l'épicerie et la restauration représentent 38 % de ses transactions.
Par ailleurs, l’article précise que les services de paiement différé sont moins réglementés que d'autres formes de crédit, et que donc on ne sait pas exactement combien d'Américains y ont recours.
The Guardian, Is it bourgeois to like ‘good food?’ I went looking for answers, 09/09/2022
Par le passé, comme le raconte bien l’article en préambule, avoir un jambon sur la table était parfois mal vu.
Désormais, au Royaume-Uni, avoir une épaule ou une cuisse de jambon espagnol ou italien sur le comptoir de sa cuisine est devenu un symbole de statut social : cela signifie que l'on est suffisamment cultivé et que l'on a suffisamment voyagé pour connaître les délices du continent européen, que l'on a l'argent pour l'acheter et, souvent, que l'on possède l'équipement coûteux et sophistiqué pour le trancher.
L’auteur de l’article s’interroge donc. Il est courant que la nourriture associée à la pauvreté soit considérée comme un marqueur de négligence et puisse apporter une grande honte à ceux qui la mangent. Jusqu'à ce qu'elle soit adoptée par les classes moyennes et supérieures… Comment se fait-il qu'à ce moment-là, des choses autrefois tournées en dérision - comme entretenir un jardin communautaire, faire son propre pain ou mariner ses légumes - deviennent tout à coup sophistiquées ? Et in fine la question est de savoir si c'est un acte bourgeois que d'aimer la bonne nourriture.
Elle a donc voyagé à plusieurs endroits pour répondre à cette question.
Foreign Policy, How Countries Use Food to Win Friends and Influence People, 20/08/2022
Un article très complet sur la gastrodiplomatie. Ce terme a été utilisé pour la première fois en 2002 par The Economist pour décrire l'initiative Global Thai. Le gouvernement thaïlandais l'avait lancée en 2002 dans le but de faire passer le nombre de restaurants thaïlandais dans le monde de 5 500 à 8 000. L'initiative visait à permettre aux restaurateurs thaïlandais et non thaïlandais d'importer plus facilement des aliments de Thaïlande, d'engager des cuisiniers thaïlandais et même d'obtenir des prêts à taux réduit.
La gastrodiplomatie a été décrite de diverses manières : "pratique gouvernementale consistant à exporter son patrimoine culinaire national dans le cadre d'un effort de diplomatie publique", "pratique consistant à partager le patrimoine culturel d'un pays par le biais de la nourriture" ou, plus simplement, "gagner les cœurs et les esprits grâce aux estomacs".
Autre exemple avec l’Espagne et la série d’évènements intitulée Eat Spain Up ! que ses principaux organisateurs, Gloria et Luis Miguel Rodríguez, considèrent comme une forme de diplomatie culturelle visant à présenter l'Espagne à des publics et des consommateurs étrangers et à attiser l'intérêt pour le pays. L’article explique que lorsqu'ils ont lancé la série en 2013, l'Espagne était au plus fort de la crise économique. Le premier défi pour eux a donc été de trouver des sources de financement potentielles, de déterminer comment les entités privées et publiques pourraient collaborer et ce qu'elles pourraient apporter aux objectifs économiques tels que le tourisme et les exportations alimentaires. Grâce à une subvention du ministère espagnol de la culture, des événements ont eu lieu à Stockholm, Oslo, New York et Washington, mettant en vedette diverses régions et producteurs alimentaires espagnols.
En 2009, le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche de la Corée du Sud et le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme du pays ont lancé la campagne "La cuisine coréenne dans le monde". Le gouvernement, par l'intermédiaire de la Fondation pour l'alimentation coréenne nouvellement créée et avec le soutien d'entreprises privées, était convaincu que la cuisine coréenne (ou hansik) pouvait profiter de la vague d'intérêt pour la culture coréenne qui a suivi le succès de ses séries télévisées, de ses films et, surtout, de la K-pop.
L’article explique que, bien qu'elle soit arrivée récemment sur la scène mondiale, la gastrodiplomatie n'a rien de nouveau. En effet, la nourriture a toujours joué un rôle important dans les rencontres officielles, les négociations et les échanges culturels entre les nations. Ainsi, le Premier ministre britannique Winston Churchill considérait la "diplomatie de table" comme un outil essentiel pour montrer son pouvoir et son influence dans les discussions avec les décideurs internationaux.
Washington Post, How poor sleep can wreck your eating habits, 13/09/2022
Ces dernières années, les chercheurs ont découvert que nos habitudes de sommeil influencent fortement la quantité et le type d'aliments que nous mangeons, et même le fait que nous gagnions ou perdions de la graisse corporelle.
En effet, un manque de sommeil peut déclencher des modifications cérébrales et hormonales qui stimulent les envies de manger, ce qui peut nous pousser à consommer davantage de calories, notamment des aliments riches en graisses et en sucre. Des études ont montré que, chez les femmes, quelques nuits de sommeil insuffisant réduisent les niveaux de GLP-1, une hormone qui signale la satiété. Chez les hommes, la perte de sommeil entraîne un pic de ghréline, une hormone qui stimule la faim. A l’inverse, d’autres recherches suggèrent que le fait de dormir seulement une heure de plus chaque nuit peut entraîner de meilleures habitudes alimentaires et même vous aider à perdre du poids.
ONU, Le droit à l’alimentation et la pandémie de coronavirus
Le Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation soumet le présent rapport, dans lequel il examine les questions émergentes liées à la réalisation du droit à l’alimentation, en particulier dans le contexte de la pandémie actuelle de coronavirus (COVID-19) et de ses répercussions sur la sécurité alimentaire et la nutrition.
Alors qu’elles vivent avec la maladie à coronavirus depuis plus de deux ans, les communautés se sont adaptées pour survivre. Pourtant, la plupart des gouvernements nationaux n’ont toujours pas unis leurs efforts pour apporter une réponse internationale concrète à la crise alimentaire.
Le Rapporteur spécial décrit les contraintes structurelles et esquisse la façon dont une transition juste vers l’agroécologie permettrait d’aller de l’avant.
Ministère de l’Agriculture, Géographie environnementale du système alimentaire français : tendances et perspectives d’évolution, 13/09/2022
Ce document de travail propose une lecture géographique des enjeux environnementaux du système alimentaire français, et analyse quelques tendances et perspectives d’évolution en la matière.
Une première partie considère l’évolution des paysages comme un objet intégrateur permettant d’illustrer l’articulation entre le système alimentaire, sa géographie et ses relations avec l’environnement.
La partie suivante esquisse une lecture géographique de quelques tensions et conflits associés à certains impacts environnementaux du système alimentaire français.
Enfin, la dernière partie se focalise sur les enjeux climatiques, à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre associées au système alimentaire français et son adaptation au changement climatique, et analyse leurs implications géographiques.
Futur(e)s Food est la première initiative en France qui récompense les «food-entrepreneurs» engagés, responsables et novateurs qui font bouger les lignes.
Restaurateurs, chefs, agriculteurs, épiciers, boulangers, reconvertis... Ils bousculent le jeu, proposent de nouveaux codes et créent la Food de demain.
Nouveaux acteurs de l’alimentation, débarquant depuis peu et agitant déjà la Foodosphère, les Futur(e)s Food nominés ont tous en commun un talent engagé, un esprit d’entrepreneur et une approche novatrice de leur métier.
5 catégories ont été créées pour valoriser ces forces vives de la Food :
Futur(e)s Food Agriculture : Une initiative autour des pratiques paysannes et d’élevage
Futur(e)s Food Innovation : Une aventure innovante, rendue possible grâce à la technologie
Futur(e)s Food Expérience : Une proposition food unique dans un lieu original Futur(e)s Food Solidaire : Une approche engagée dans l’écologie, l’économie circulaire et l’humain
Futur(e)s Food Reconversion : Un changement de cap spectaculaire vers la Food
Courant Septembre, un jury engagé aura la charge de choisir les 5 lauréats Futur(e)s Food 2022. Ils seront présentés et récompensés lors du prochain Salon Sirha Lyon en janvier 2023.
Nadia SAMMUT, cheffe et entrepreneur La Fenière, Fondatrice de Kom&Sal
Robin PANFILI, journaliste gastronomique chez Konbini
Edouard BERGEON, réalisateur et entrepreneur
Fanny GIANSETTO, maîtresse de conférences spécialisée Climat et Environnement, Co-fondatrice d’Écotable
Elisabeth LAVILLE, fondatrice d’Utopies, écrivaine
Brune POIRSON, ex Secrétaire d’Etat à la Transition Écologique, Directrice du Développement Durable d’Accor
Superbe pub de Lidl Suède qui annonce qu’il va arrêter de vendre des fruits et légumes transportés par avion
C’est tout pour aujourd’hui.
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Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey