🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-28
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Le Figaro, Pourquoi les prix vont encore grimper dans les rayons, 25/08/2022 + Les Échos, Les prix alimentaires enregistrent des hausses spectaculaires, 24/08/2022
The Guardian, Record profits for grain firms amid food crisis prompt calls for windfall tax, 23/08/2022
Institut Jean Jaurès, Tensions et mutations autour de notre rapport à l’alimentation, 26/08/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, Pourquoi les prix vont encore grimper dans les rayons, 25/08/2022 + Les Échos, Les prix alimentaires enregistrent des hausses spectaculaires, 24/08/2022
C’est la rentrée et cette année elle s’annonce mouvementée pour les portefeuilles des Français. D’après les panélistes, la hausse des prix atteint déjà des records. Ainsi, IRI l'évalue à 7,9 % sur un an en août et Nielsen à 6,1 %. Dans le détail, c’est le rayon viande, qui est le plus touché avec une hausse des prix de 28,4 % pour les viandes surgelées et de 21,8 % pour les viandes hachées (à cause notamment de la très forte hausse du prix de l'alimentation animale). Pour les pâtes la hausse est d’environ 20 % par rapport à il y a un an.
Depuis le début du conflit ukrainien, distributeurs et industriels ont rouvert les négociations, alors même que les traditionnelles négociations annuelles venaient de s’achever (elles se clôturent habituellement fin février). Ces négociations ne sont toujours pas terminées car les coûts le contexte est en évolution permanente pour les industriels et nécessitent des adaptations constantes. En cette rentrée, il s’agit notamment de prendre en considération les conséquences de la sécheresse qui dure depuis maintenant plusieurs mois sur les coûts de production.
L’ANIA met de son côté déjà en garde contre l’explosion à venir des coûts de l’énergie qui entraîneront très probablement des nouvelles demandes de renégociations de la part des industriels.
Le Parisien, Cantines scolaires confrontées à l’inflation : comment ces collectivités font tout pour éviter une hausse des prix, 30/08/2022 + Le Monde, Cantine scolaire : les maires face à la flambée des prix, 24/08/2022
Voilà un des sujets de la rentrée : le prix des cantines scolaires.
Il faut dire qu’entre l’augmentation des prix de l’énergie et ceux des matières premières agricoles, l’Association des maires de France estime que le coût des repas à la cantine seront en hausse de 5 à 10%. Mais certaines collectivités ont choisi de ne pas répercuter cette hausse.
Le Parisien s’intéresse ainsi aux solutions trouvées par les uns et les autres. Ainsi, à Caudebec-lès-Elbeuf la mairie a choisi de ne proposer que 4 composants par jour au lieu des 5 habituels (entrée, plat, accompagnement, fromage, dessert). Un jour par semaine il n’y pas d’entrée, l’autre jour pas de laitage… En compensation les quantités des autres composants ont été revus à la hausse. A Fontenay-sous-Bois, les repas sont préparés en direct, sans passer par un intermédiaire. Le fait d’être en régie [cuisine centrale municipalisée] permet “d’avoir une maîtrise au plus près des coûts et de la qualité”.
Les Échos, L'envolée du prix de la volaille reflète dix-huit mois de calamités, 25/08/2022
Autre produit dont le prix s’est envolé : la volaille.
L’article explique qu’en 18 mois, le coût de production de la volaille a augmenté de 35 %. Cela s’explique par une conjonction de hausses, que ce soit la flambée de l'énergie, du transport ou de l'emballage mais également le doublement du prix des céréales qui servent à nourrir les volailles. Enfin à tout cela s’ajoute la grippe aviaire.
En conséquence, “les entreprises ont régulièrement demandé des hausses de tarif aux distributeurs” afin de couvrir ces hausses de coût. Toutefois, “ces hausses ne se sont pour l'instant pas répercutées en totalité sur le consommateur” et Philippe Gélin, le patron de LDC affirme qu’à fin juillet, sur un an, “les prix de la volaille fraîche n'ont augmenté que de 10 %”.
Par ailleurs, suite à la grippe aviaire, ce sont près de 20 millions de volailles (soit 12 % de la production nationale) qui ont été abattues en 6 mois, ce qui a réduit l'offre sur le marché.
Europe 1, Vers une récolte «catastrophique» de pommes de terre, en recul de 20%, selon les producteurs, 26/08/2022
Les mauvaises nouvelles se succèdent en cette rentrée. Cette fois-ci c’est la filière pomme de terre qui est en mauvaise posture.
En effet, la récolte 2022 de pommes de terre s'annonce « catastrophique » et sera probablement « la plus mauvaise récolte enregistrée depuis 2000 ». L'Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) estime qu’elle sera en recul « d'au moins 20 % par rapport à la moyenne des vingt dernières années ». En cause : la sécheresse historique qui a frappé la France depuis le début de l’année.
Le Télégramme, Face à la grippe aviaire, des changements de recettes autorisés pour les produits à base d'œuf ou de volaille, 30/08/2022
Comme il y a quelques semaines lorsqu’il y avait une pénurie d’huile, les industriels sont cette fois-ci autorisés à modifier certaines recettes contenant des oeufs ou de la graisse de canard sans modifier leur emballage.
La DGCCRF explique ainsi dans un communiqué que “l’épidémie de grippe aviaire qui sévit en France depuis novembre 2021 affecte l’approvisionnement de l'industrie alimentaire pour la production de certaines denrées fabriquées à partir d’œufs/ovoproduits ou d’ingrédients issues de volailles (graisse de canard...)”. Elle explique sa décision par le fait que faute d’approvisionnement “certains fabricants sont contraints de procéder à des modifications de composition dans un laps de temps incompatible avec l'impression de nouveaux emballages”.
Les Échos, Vers une vendange « exceptionnelle » en Champagne, 20/08/2022
Enfin une bonne nouvelle dans cette newsletter!
En effet, malgré les conditions climatiques de cet été les professionnels du champagne s'attendent à une très bonne récolte 2022.
Charles Armand de Belenet, directeur général de la maison Bollinger, explique que « cette année, les planètes ont été particulièrement bien alignées » car “les pluies du printemps ont permis de compenser la sécheresse de l'été” et que “le beau temps a, en outre, eu l'avantage d'empêcher le développement des maladies, mildiou ou botrytis notamment”. Les rendements attendus sont donc au “plus haut depuis quinze ans”.
Réussir, Lactalis reste le n°1 laitier mondial, 22/08/2022
Comme l’an dernier, le groupe laitier français Lactalis est le n°1 mondial en termes de chiffres d’affaires selon un classement réalisé par Rabobank. Avec un chiffre d’affaire estimé de 22,6 milliards d'euros, Lactalis devance largement Nestlé (18 milliards d’euros) et Danone (17,7 milliards d’euros).
2 autres groupes français font partir de ce top 20 mondial : Savencia, qui grimpe de deux places et se hisse en 12e place (5,6 milliards d’euros) et Sodiaal, qui passe de la 17e à la 14e place (5 milliards d’euros).
A noter également la progression des groupes chinois en termes de chiffre d’affaires : Yili reste à la 5e place, avec une hausse de 3,3 milliards d’euros de son CA, à 15,4 milliards d’euros. Mengniu, grimpe de la 9e à la 7e place. Idem pour la coopérative indienne Gurajat cooperative milk qui passe de la 18è à la 13è.
À l'inverse, les deux grands groupes coopératifs du Nord de l'Europe, FrieslandCampina et Arla Foods, perdent une place dans le classement, descendant en 8e et 9e place, avec un CA de respectivement 11,5 milliards d’euros et 11,2 milliards d’euros en 2021.
The Guardian, Record profits for grain firms amid food crisis prompt calls for windfall tax, 23/08/2022
Comme souvent il y a des gagnants et des perdants dans chaque crise.
Cette fois-ci ce sont les entreprises qui sont au cœur du commerce mondial des céréales qui ont enregistré des bénéfices records dans un contexte de flambée des prix des denrées alimentaires dans le monde entier.
Les quatre principaux négociants en grains du monde (ADM, Bunge, Cargill et Louis Dreyfus) contrôlent environ 70 à 90 % du commerce mondial des céréales et ont enregistré des bénéfices records. Cargill a fait état d'une hausse de 23 % de son chiffre d'affaires, qui a atteint le montant record de 165 milliards de dollars pour l'exercice clos le 31 mai 2022, tandis qu'ADM a réalisé les bénéfices les plus élevés de son histoire au cours du deuxième trimestre de cette année. Le chiffre d’affaires de Bunge a bondi de 17 % par rapport à l'année précédente au deuxième trimestre, mais ses bénéfices ont été affectés par des charges antérieures. Louis Dreyfus a annoncé des bénéfices pour 2021 en hausse de plus de 80 % par rapport à l'année précédente.
Olivier De Schutter, coprésident de l'IPES-Food et rapporteur spécial des Nations unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme, a déclaré : "Le fait que les géants mondiaux des produits de base réalisent des bénéfices records alors que la faim augmente est clairement injuste et constitue une terrible condamnation de nos systèmes alimentaires. Selon lui, la flambée des prix des denrées alimentaires de cette année s'est produite malgré des réserves mondiales de céréales abondantes.
Washington Post, TikTok’s Pink Sauce chef defends her viral condiment, 21/07/2022 + The Economist, Pink Sauce and the fashion for homemade food in America, 25/08/2022
Encore une histoire typiquement américaine.
Chef Pii, une cheffe à domicile de la région de Miami, a mis au point une sauce rose, tout simplement appelée The Pink Sauce, qui a fait le buzz sur TikTok il y a quelques semaines, avec des vidéos qui ont attiré l'attention de millions de téléspectateurs après qu’elle ait commencé à télécharger des clips d'elle-même en train de manger sa sauce maison. Dans une des vidéos elle a notamment déclaré “Si vous voulez la goûter, achetez-la”. Lorsqu'elle a annoncé qu'elle allait expédier les commandes depuis sa cuisine à Miami, ses followers intrigués ont acheté le produit.
Suite à cela, la cheffe a été attaquée sur son produit. Tout d’abord sur sa composition. Sa couleur rose provient selon elle du fruit rouge du dragon. Cette dernière assure la fabriquer dans une installation commerciale certifiée par la Food and Drug Administration, conformément à la loi, et non dans une cuisine familiale, comme certains l'ont suggéré sur les réseaux sociaux. Elle affirme par ailleurs avoir inventé la sauce en question bien avant de la produire pour la mettre en vente sur son site. Ainsi, elle précise que “cela fait un an que je l'utilise et que je la sers à mes clients - personne n'a jamais été malade”. Enfin, des critiques sur le prix (20$). Elle annoncé une future baisse de prix afin de la rendre plus accessible.
Fast Company, What’s behind America’s pickle craze?, 27/08/2022 + New York Times, From Pizza to Dip, Chips and Popcorn, Pickle Is Summer’s Big Flavor, 01/08/2022 + Washington Post, Pickle pizza started as a novelty, but now it’s a big dill, 31/07/2022
Les américains ont actuellement une obsession pour le cornichon. A tel point que même le New York Times et le Washington Post en ont fait un article.
Au pays de l’Oncle Sam on trouve désormais les cornichons à toutes les sauces. Que ce soit garnitures, comme base d’assaisonnements, ou encore sur du pop-corn ou dans des chewing-gums. Mais le plat de l’été aux Etats-Unis était sans aucun doute la pizza aux cornichons, à l’image de la Harambe Loved Big Macs de chez Boogy & Peel. Evidemment celle-ci se doit d’être accompagnée d’une bière au cornichon (sisi ça existe). Pour le dessert vous avez le choix entre de la barbe à papa aux cornichons, de la glace aux cornichons ou des guimauves aux cornichons.
Fast Company explique qu’aux États-Unis, les cornichons (“pickles” en anglais) sont généralement associés au concombre, mais ils peuvent provenir de n'importe quel fruit ou légume conservé dans une solution acide ou une saumure. La popularité du cornichon à l'aneth (“dill pickle” en anglais) est attribuée à deux sources. Les fermiers hollandais ont commencé à cultiver des concombres à Brooklyn au XVIIe siècle, qui étaient ensuite marinés et vendus. Puis, à la fin des années 1800 et au début des années 1900, des vagues d'immigrants juifs d'Europe de l'Est ont apporté des cornichons à l'aneth casher à New York.
La plupart des cornichons sont acides parce qu'ils trempent longtemps dans une saumure salée. Ce long trempage entraîne le développement et la multiplication de bactéries productrices d'acide acétique, appelées acétobactéries. Dans un sens, les cornichons créent leur propre vinaigre, ce qui les rend acides.
Mais le cornichon est assez clivant : certains adorent mais d’autres détestent. D’après une étude, il y aurait une affinité pour les saveurs acides qui pourrait être liée à la propension de l'enfant à l'aventure. Il semblerait par ailleurs qu’il existe une forte corrélation entre l'aversion pour les saveurs acides chez les enfants et les adultes et leur réticence à essayer de nouveaux aliments.
Eater, I Scream, You Scream, and the Dogs Are Barking for Ice Cream, 09/06/2022
Parce que chez Eat’s Business on parle de toute la nourriture, intéressons nous cette fois à un phénomène en progression : les crèmes glacées pour chien.
Focus donc sur l’entreprise Salty Paws. Lorsqu'elle a ouvert le premier établissement Salty Paws à Rehoboth Beach, dans le Delaware, en 2018, la fondatrice Suzanne Tretowicz affirme que "c'était le premier glacier pour chiens du pays". Salty Paws est un lieu entièrement dédié aux chiens. Désormais, l'entreprise est sur le point d'ouvrir 16 sites franchisés dans le pays.
L’article précise que d'autres options de glaces pour chiens existent, notamment celles que Ben & Jerry's a lancées dans les magasins l'année dernière (nous en parlions d’ailleurs ici). Car, c’est un fait, partout où il y a des animaux domestiques, il y a des gens prêts à les gâter.
Bien que les chiens puissent manger de la glace à destination des humains, il est généralement recommandé de ne le faire qu'avec modération. Comme de nombreux chiens sont intolérants au lactose, les produits laitiers peuvent provoquer des symptômes peu souhaitables, comme la diarrhée, selon l'American Kennel Club, qui ajoute qu'une trop grande quantité de lait peut causer des problèmes même chez les chiens qui tolèrent par ailleurs le lactose. C'est pourquoi la crème glacée de Salty Paws ne contient pas de lactose et propose également des options au lait de chèvre en raison des avantages potentiels de ce lait pour la santé.
L’article précise que la crème glacée pour chiens existe en fait depuis des décennies. En 1979, William Tyznik, professeur à l'université d'État de l'Ohio et nutritionniste animal, a créé des coupes de glace à la vanille pour chiens et les a appelées Frosty Paws. Frosty Paws a ensuite été rachetée par Nestlé, qui la vend aujourd'hui sous la marque Purina. En 2005, Frosty Paws réalisait un chiffre d'affaires d'environ 10 millions de dollars par an.
L'humanisation est une grande tendance dans l'industrie des animaux de compagnie chaque année, selon Meg Meyer, qui dirige depuis 2010, l'entreprise de friandises pour chiens The Bear & The Rat. Elle explique que “les propriétaires d'animaux de compagnie veulent que leur nourriture soit perçue de la même manière que la leur, et ils essaient de leur offrir la même expérience”.
The Financial Times, Asia’s new food frontier: the rise of edible tech, 28/07/2022
Un article très complet qui se focalise sur le potentiel de l’Asie, et notamment Singapour, pour le développement de la viande in-vitro. En effet, Singapour reste à ce jour la seule nation au monde à avoir approuvé la commercialisation de poulet cultivé en laboratoire.
Pour ses partisans, la viande in-vitro est une révolution technologique alimentaire qui pourrait nourrir la population asiatique en forte croissance, limiter les dommages causés à la planète et, à terme, coûter moins cher que la viande traditionnelle.
Comme l’affirme Isha Datar, directrice exécutive de New Harvest, “nous pourrions théoriquement faire pousser tout ce qui pourrait provenir de plantes ou d'animaux à partir de cellules”.
La région a beaucoup de potentiel pour ces alternatives. La population devrait y augmenter de 700 millions de personnes au cours des trois prochaines décennies. De plus, environ 65 % de la classe moyenne mondiale vivra en Asie d'ici à 2030, selon un rapport de PwC, Temasek et Rabobank. Par ailleurs, les dépenses totales consacrées à l'alimentation en Asie devraient doubler pour atteindre 8 milliards de dollars, alors même que “l'Asie est incapable de se nourrir seule".
L'industrie de la viande in-vitro n'en est qu'à ses débuts. Même les gourmets de Singapour devront attendre quelques années avant que la viande in-vitro ne soit facilement disponible sur les célèbres étals des marchands ambulants de la ville-État.
L’un des leaders du secteur, Eat Just prévoit de construire une nouvelle installation à Singapour qui lui permettra de produire des dizaines de tonnes par an. L'entreprise espère atteindre la parité de coût avec la viande conventionnelle, voire devenir encore moins chère, au cours de cette décennie.
Institut Jean Jaurès, Tensions et mutations autour de notre rapport à l’alimentation, 26/08/2022
Quel meilleur analyseur de la société française que le rapport à l’alimentation pour comprendre non seulement les craintes et les aspirations des Français, les mutations sociétales de la consommation, mais également la recomposition des enjeux d’appartenance sociale et identitaire ainsi que les points de crispations politiques dans la société française ?
Dans la première partie du rapport, Simon Borel et Guénaëlle Gault s’appuient sur différentes données d’opinion pour décrypter les ruptures avec le modèle alimentaire issu de la société industrielle, mais aussi la façon dont le rapport des Français à l’alimentation se recompose.
L’alimentation est un outil d’analyse de la société française qui pointe plusieurs tensions et contradictions majeures et urgentes à résoudre. Aujourd’hui instrumentalisé comme objet de clivages identitaires, le sujet de l’alimentation pourrait au contraire être rassembleur. C’est ce que proposent Simon Borel et Guénaëlle Gault qui, dans une deuxième partie, souhaitent que s’ouvre un débat sur les solutions à retenir pour mettre en œuvre un nouveau contrat social et une démocratie alimentaire.
Un post qui date un petit peu mais qui est plus que jamais d’actualité
On l’a beaucoup vu passer ces derniers jours mais elle est plutôt bien faite
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey