🌾🍇🐄 Eat's business on the beach 🍕🍷🧀 2022-2
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
La France Agricole, Le lobbying de la viande in vitro démasqué, 21/07/2021
Le Monde, « Les supermarchés ont gagné la bataille de l’imaginaire », 26/07/2022
Fast Company, Vegans need to stop exaggerating the health benefits of a plant-based diet, 19/07/2022
Bonne lecture et bonne quinzaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Les Échos, Alimentation : les « steaks végétaux » obtiennent un sursis, 27/07/2022
Coup de tonnerre dans la guéguerre qui oppose le lobby de la viande et celui des protéines végétales!
Le Conseil d'Etat vient en effet de valider la requête de l'organisation Protéines France contre le décret qui devait interdire le 1er octobre les appellations telles que « steak » ou « lardon » pour les produits à base de protéines végétales. Protéines France estimait notamment qu’une entrée en vigueur au 1er octobre prochain ne laissait pas suffisamment de temps à ses membres pour réorganiser leurs activités.
L’article rappelle qu’au niveau européen, la France était, avec son décret, devenue le seul pays de l'Union européenne à aller à l’encontre de la décision du Parlement européen avait rejeté à une large majorité en octobre 2020 un texte visant à interdire l'usage des termes d'origine animale pour les produits végétaux.
Agra, Crypto-monnaies agricoles au Brésil : des balbutiements qui se concrétisent, 21/07/2022
Est-ce que vous aviez déjà entendu parler du CoffeeCoin?
Il s’agit en fait d’une cryptomonnaie qui a été lancée à l’été 2021 par Minasul, une coopérative de producteurs de café du Minas Gerais au Brésil. La valeur du CoffeeCoin est liée à celle des grains de café sur le marché physique. Il s’agit donc d’une “stablecoin”, une cryptomonnaie qui offre une volatilité de prix plus faible car elle est adossée à un actif de réserve. Ainsi, “un CoffeeCoin vaut un kilo de café, soit environ 20,36 réaux”.
A quoi cela sert-il me direz-vous. Luis Enrique Albinati, directeur Innovation de Minasul explique que ce modèle est “unique au monde”. La coopérative a en effet créé une sorte de “producteur de café virtuel”. Par conséquent, “avec un minimum de 1 500 CoffeeCoins, tout porteur peut se présenter à la coopérative et nous réclamer, par contrat, un big bag de grains de café, soit 25 sacs de 60 kg chacun, c’est-à-dire 1 500 kg”. L’objectif de Minasul est d’avoir “une monnaie forte, stable, non soumise à une forte volatilité” et de créer “un nouveau marché financier autour du grain de café”. L’article précise que d’autres coopératives de producteurs de café envisagent de se joindre au projet CoffeeCoin.
Toutefois, comme l’indique l’article, le CoffeeCoin n’est finalement que “le processus de numérisation d’une vieille coutume rurale” et la nouveauté tient surtout à son “ouverture au citadin”.
La France Agricole, Le lobbying de la viande in vitro démasqué, 21/07/2021
L’article revient sur les conclusions d’un rapport publié par l’Ecole de Guerre Economique (EGE) et intitulé “Viande artificielle, la révolution qui inquiète”.
Selon l’EGE, “l’agriculture cellulaire comporte de nombreuses zones d’ombre, ambiguïtés et présente des procédés douteux”.
Alors que Singapour et Israël restent les deux seuls États à avoir autorisé la viande in-vitro, principalement pour des raisons avant tout économiques, en Europe, aucune demande d’autorisation de mise sur le marché n’a pour le moment été formulée auprès de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Mais selon l’association Cellular Agriculture Europe, “c’est imminent”.
D’après l’article, l’association antispéciste End The Slaughter Age vient de lancer une initiative citoyenne européenne demandant à exclure l’élevage des activités éligibles aux aides de la Politique agricole commune, au profit de la fausse viande. Pour Christian Harbulot, directeur de l’EGE, “la démarche des instigateurs de l’agriculture cellulaire consiste à éliminer les filières traditionnelles, en disant, sans le démontrer, qu’elles posent des problèmes de santé et d’environnement”.
L’EGE souligne par ailleurs que “les avantages environnementaux et sanitaires présumés de la viande cellulaire sont largement spéculatifs”. De même, “certains industriels emploient la manipulation génétique pour pallier les problèmes techniques rencontrés. Des OGM sont par exemple utilisés en solution de remplacement du sérum fœtal bovin”.
En toile de fond, l’intérêt pour la viande cellulaire repose en fait surtout sur un marché potentiellement énorme, qui est estimé entre 250 et 750 milliards d’euros à l’horizon 2050.
Le Figaro, Salade niçoise, flamiche, teurgoule... Vers une loi pour protéger la cuisine de nos régions, 25/07/2022
Face à l’appropriation, et surtout la dénaturation, de certains plats régionaux dont les recettes sont modifiées parfois à l’extrême, la question se pose de lutter contre le détournement des recettes traditionnelles. Ainsi, l’association Toqualoi et le collectif Cuisine niçoise, ont saisi la sénatrice Alexandra Borchio-Fontimp afin qu’elle les aide à protéger la cuisine régionale française.
Toqualoi s’interroge notamment sur le fait que “la gastronomie française, ses recettes et ses créations culinaires” ne sont actuellement pas “considérées et protégées comme le sont les œuvres littéraires, musicales et picturales”. Elle déplore notamment que “le droit n’offre actuellement aucune possibilité efficace de protéger une recette de cuisine”. L’association propose notamment de “répertorier dans un registre officiel” les recettes régionales existantes.
De son côté, la sénatrice explique que l’idée n’est pas “de sanctionner qui que ce soit, mais de valoriser notre patrimoine culinaire”. Dans un premier temps, cette dernière a déposé une question écrite destinée à la ministre de la Culture, afin de “connaître les pistes envisagées par le gouvernement”. Dans un second temps, il s’agira de proposer “un dispositif juridique clair, précis et efficient”.
Le Parisien, Des algues dans votre assiette : au cœur du labo qui veut en démocratiser la culture et la consommation, 27/07/2022
Alors qu’on récolte 36 millions de tonnes d’algues fraîches par an dans le monde, la récolte française, avec à peine 100 à 150 tonnes par an, est microscopique. Toutefois, en France, la station biologique de Roscoff est à la pointe de la recherche sur les algues. Si ces organismes sont très complexes, l’objectif à long terme de ces recherches est de “trouver les meilleures à cultiver en bassins, et celles qui plairont le plus aux consommateurs occidentaux”.
Il y a néanmoins un obstacle d’ordre psychologique. Il faut en effet arriver à “convaincre les Français d’inclure les algues dans leur alimentation quotidienne, au-delà des seules petites feuilles qui servent à confectionner les makis dans les menus japonais”. Éric Thiébaut, enseignant-chercheur à Sorbonne Université et directeur adjoint de la station de biologie marine de Roscoff précise ainsi que “pour la plupart des gens, les algues sont des déchets”.
Pourtant les algues ont de nombreuses vertus. Tout d’abord, comme l’explique Philippe Potin, directeur de recherche au CNRS et biologiste marin, elles sont très nutritives car “jusqu’à 30 % de leur poids sec sont des protéines”. De plus, elles sont bonnes pour l’environnement car “elles capturent du carbone et répondent ainsi aux questions du dérèglement climatique”. En bref, elles peuvent donc “à la fois permettre de nourrir la planète et contribuer à la sauver”.
Le Monde, « Les supermarchés ont gagné la bataille de l’imaginaire », 26/07/2022
Entretien avec Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP, et le communicant Raphaël Llorca, suite à la publication de leur note pour le compte de la Fondation Jean Jaurès sur l’essor de “la société du supermarché”.
Parmi les constats que les deux auteurs mettent en avant :
“la sous-estimation du rôle économique de la grande distribution aujourd’hui” alors que celle-ci a connu un “essor (…) considérable” en cinquante ans. Pour preuve, en 1970, on comptait en France 1 800 supermarchés et 200 hypers alors qu’aujourd’hui il y en a respectivement 10 000 et 2 000. De plus, dans de nombreuses sous-préfectures “le supermarché dispute à l’hôpital le rôle de premier employeur local”. En somme, c’est désormais “la grande distribution qui imprime sa marque sur le territoire”.
“la grande distribution a précipité la fin du petit commerce” et cela a “totalement reconfiguré notre aménagement du territoire”.
la grande distribution a été “puissamment aidée par les collectivités locales, qui y voyaient un moyen de développement économique” face au déclin de l’industrie.
l’Etat français a “toujours été ambigu” sur le sujet de l’influence de la grande distribution, car elle a été “un moyen efficace de casser l’inflation et de protéger le pouvoir d’achat, tout en fournissant de l’emploi”.
c’est en se mettant “systématiquement du côté du peuple” à coup de “campagnes publicitaires aux accents populistes” que la grande distribution a “gagné la bataille de l’imaginaire”.
L’Obs, L’aide alimentaire doit-elle exclure la malbouffe ?, 25/07/2022
Encore beaucoup de débats sur l’aide d’urgence qui doit être versée aux ménages en septembre prochain. Cette aide sera versée à environ 9 millions de ménages modestes et d'étudiants.
En 2020, la Convention citoyenne pour le Climat avait proposé un “chèque alimentaire” à destination des plus démunis et “à utiliser dans les Amap ou pour des produits bios”.
Mais pour le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, un tel dispositif est “compliqué à mettre en oeuvre”. Il s’agirait en effet de définir ce qui “relève de l'alimentation « de qualité »” et ce qui relève de la “malbouffe”.
Libération, Compotes en gourdes : pas de pot pour les parents, 26/07/2022
Vous craquez de temps en temps et donnez une compote en gourde à vos enfants? Attention car selon l’article si elles ont un «A» au Nutriscore, ces compotes en gourde seraient en réalité plus sucrées que les sodas.
La British Dental Association (BDA) a publié récemment les résultats d'une analyse de 109 compotes en gourde destinées aux enfants de moins de 12 ans. Les résultats ne sont pas vraiment rassurants pour les parents. En effet, “plus d'un quart des sachets contiennent plus de sucre en volume que le Coca-Cola [...] et jusqu'à 150% du taux de sucre d'une boisson gazeuse”. Ainsi, certaines de ces gourdes pour enfant représenteraient à elles-seules jusqu'à deux tiers de l'apport journalier recommandé (AJR) en sucre pour un adulte.
Ce qui pose notamment problème à la BDA, c’est “le fait que le contenu étant aspiré de la pochette, le sucre entre directement en contact avec les dents de lait, alors même qu'elles viennent tout juste de faire leur apparition”.
Slate, Les digestifs font-ils vraiment digérer?, 25/07/2022
Est ce qu’un petit digeo fait vraiment du bien à votre estomac?
L’article nous explique qu’en fait “une fois ingurgité, l'alcool vient bloquer la sécrétion de gastrine” alors que “cette dernière est censée sécréter des sucs gastriques, qui ont pour rôle de transformer les aliments en nutriments, permettant ainsi leur passage dans les intestins”. Par ailleurs, l'alcool va également “augmenter la quantité de calories à absorber”.
Bref vous l’aurez compris, les digestifs n’aident pas vraiment à digérer.
LSA, Labels agricoles : "Il faudrait faire le ménage", estiment Xavier Terlet et Antoine Mercier de Protéines XTC, 23/07/2022
“Nouvelle Agriculture”, “Zéro résidu de pesticides”, “Bio Demain”… Protéines XTC a recensé pas moins de 21 labels ou engagements autour de la production agricole. Pour Protéines XTC, cette abondance de labels et d’engagements autour des pratiques agricoles devient source de confusion.
Chacun des 21 labels est décrit succinctement dans l’article.
New York Times, Is Chocolate Good for You?, 19/07/2022
Le chocolat était utilisé par certaines des premières cultures méso-américaines comme aliment, médicament, offrande rituelle et peut-être même comme monnaie.
De nos jours, le marché mondial du chocolat a augmenté de près de 20 % entre 2016 et 2021, avec un revenu approximatif de 980 milliards de dollars en 2021. Mais est-il vraiment bon pour la santé comme certains l’affirment?
De nombreux essais sur l'homme ont montré que le chocolat noir peut abaisser un peu la pression artérielle et améliorer le cholestérol et la santé des vaisseaux sanguins chez les adultes. Certaines études d'observation à plus long terme ont montré que les personnes qui consomment plus de cacao pourraient avoir un risque plus faible de développer des maladies cardiovasculaires
Comme l’explique le Dr Dariush Mozaffarian, cardiologue et professeur de nutrition à la Tufts Friedman School of Nutrition Science and Policy, “le cacao est clairement bon pour la santé”. Par conséquent, “le fait que le chocolat soit bon pour la santé ou non dépend de la quantité de cacao qu'il contient réellement et de ce qu'il contient d'autre”. Toujours selon lui, les fèves de cacao regorgent de fibres et de “phytonutriments”. Ainsi, on estime que le cacao contient pas moins de 380 produits chimiques différents, dont une grande catégorie de composés appelés flavanols, qui ont suscité un grand intérêt de la part des chercheurs en raison de leurs avantages potentiels pour la santé.
Toutefois, les experts ont des avis divergents sur la quantité de flavanols et d'autres phytonutriments qui sont nécessaires pour améliorer la santé.
Le chocolat au lait contient généralement environ 20 % de cacao, mais la teneur en cacao peut varier. Le chocolat noir contient généralement plus de cacao que le chocolat au lait, mais la teneur peut aussi varier considérablement. Pour obtenir d'éventuels effets bénéfiques sur la santé, il est recommandé de choisir du chocolat noir contenant au moins 70 % de cacao.
Fast Company, Vegans need to stop exaggerating the health benefits of a plant-based diet, 19/07/2022
L’article fait d’abord un constat : sur Internet, vous trouverez des adeptes des régimes extrêmes de toutes sortes, et beaucoup d'entre eux vous jureront que leur régime est le seul mode d'alimentation sain pour un être humain. Vous avez par exemple à une extrémité quelqu’un comme Jordan Peterson qui promeut un régime carnivore, composé uniquement de viande de bœuf, de sel et d'eau et à l'autre, les régimes "frugivores" poussés par certains YouTubeurs. Mais surtout, “les partisans de ces régimes très restrictifs ont tendance à exagérer les avantages des aliments qu'ils recommandent et à exagérer les inconvénients de tous les autres aliments”.
Toutes ces approches extrémistes finissent en fait par polluer la plupart des conversations sur les régimes, et en particulier celles sur le véganisme, qui est un régime à base de plantes qui présente tout de même plusieurs avantages pour la santé et qui n’est pas nécessairement un régime aussi restrictif que ceux mentionnés plus haut. Le problème est que certaines voix en faveur du véganisme ont tendance à exagérer ou même à fabriquer de toute pièce des allégations santé. Mais en fin de compte, cette désinformation ne peut que nuire à la crédibilité du mouvement végane.
Malheureusement, comme le pointe bien l’article, les conversations autour du véganisme ont tendance à “être truffées de pseudo-sciences” et il y a de nombreux influenceurs véganes “qui débitent des théories non prouvées comme s'il s'agissait de faits, qui utilisent une logique confuse et erronée, ou qui disent des choses qui sont tout simplement fausses”. Par ailleurs, l’article insiste sur le fait que “la corrélation est souvent confondue avec la causalité”, et qu’il est “difficile, voire impossible, d'isoler des intrants et des résultats très spécifiques (par exemple, le fromage provoque-t-il le cancer ?), car la biologie humaine et les modes de vie sont complexes”.
The Telegraph, Why you should ditch table manners and eat with your mouth open, 21/07/2022
Manger la bouche ouverte fait probablement partie des choses les plus désagréables à voir et entendre lorsque l’on est à table avec quelqu’un.
Mais selon Charles Spence, psychologue expérimental à l’Université d’Oxford, manger la bouche ouverte permet de maximiser les saveurs et de tirer le maximum de plaisir d'une bouchée.
Il n’hésite pas à affirmer “nous avons tout fait de travers” en parlant de l’éducation des enfants, avec des parents qui prônent “les vertus de la mastication polie avec la bouche fermée”. Or d’après lui “mâcher la bouche ouverte peut en fait contribuer à libérer davantage de composés organiques volatils, contribuant ainsi à notre odorat et à notre perception globale”.
Charles Spence insiste également sur le fait que nous devrions laisser tomber les couverts et utiliser nos mains comme ustensiles, comme le faisaient les hommes des cavernes, car le toucher joue également un rôle majeur dans la façon dont nous apprécions ce que nous mangeons. Il précise ainsi, “les recherches montrent que ce que l'on ressent dans la main peut modifier ou faire ressortir certains aspects de l'expérience de dégustation”.
Nous attendons évidemment tous la réaction de Nadine de Rotschild.
Washington Post, France’s mustard shortage fuels drama and panic in grocery stores, 27/07/2022
La pénurie de moutarde en France vue par un journal américain.
La moutarde y est ainsi décrite comme “un aliment de base de la plupart des régimes alimentaires français et un ingrédient clé de plats emblématiques comme le steak tartare”.
Toutefois, bien qu'elle soit le plus grand consommateur de moutarde au monde, la France ne compte qu'environ 4 500 hectares de cultures de graines de moutarde, dont la majeure partie en Bourgogne. Comme nous l’avions déjà évoqué, ce sont les sécheresses et les vagues de chaleur qui se sont produites l'année dernière au Canada, qui fournit environ 80 % des importations françaises de graines de moutarde, qui ont gravement perturbé l'approvisionnement mondial.
L’article précise qu’il y a eu un “sérieux examen de conscience chez les agriculteurs et les amateurs de moutarde française” qui se sont demandé comment ils en sont arrivés là. Toutefois, cette pénurie pourrait être "un formidable accélérateur" pour que l'industrie rapatrie la production de graines de moutarde, comme l’a expliqué Paul-Olivier Claudepierre, copropriétaire de Martin-Pouret au journal Le Monde. Il insiste d’ailleurs sur l’absurdité de la situation lorsqu’il affirme “c'est une opportunité pour le secteur agricole de relocaliser la production et pour le public de réaliser l'absurdité de la situation : on cultive une graine à des milliers de kilomètres, qu'on va récolter, amener au port, pour traverser l'océan dans un conteneur, et finir par la transformer chez nous”.
L’article moque également les Français qui ont publié sur TikTok des tutos pour fabriquer de la moutarde à la maison ou encore les théories du complot dans des vidéos censées montrer des stocks de moutarde dans les entrepôts des supermarchés.
France TV, Alimentation : dans les coulisses de la fabrication des glaces de David Wesmaël, Meilleur Ouvrier de France, 27/07/2022
Un reportage de saison.
David Wesmaël, Meilleur ouvrier de France à 28 ans et champion du monde de pâtisserie à 30 ans, a installé une boutique à Paris et son laboratoire de fabrication se situe dans les Hauts-de-France, à quelques kilomètres de Lille (Nord).
Dans son atelier, il travaille avec des produits de circuits courts et cherche à sublimer les fruits et créer sans cesse de nouveaux desserts glacés.
Pour ceux qui vont à Londres et qui veulent tester ce qui est probablement l’espresso le plus cher du monde
Un coup de gueule bien étayé contre la réappropriation des kebabs en mode gourmet (merci Fulguropain pour l’info)
Une idée cadeau pour quelqu’un que vous n’aimez pas
C’est tout pour aujourd’hui.
Si vous appréciez cette newsletter n’hésitez pas à la partager.
Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A dans deux semaines!
O. Frey