🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-3
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Challenges, Pourquoi la foodtech Frichti va être rachetée par l'allemand Gorillas, 24/01/2022
Les Échos, Dans les cuisines de la cash machine Picard, 19/01/2022
Financial Times, Has the appetite for plant-based meat already peaked?, 27/01/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Challenges, Pourquoi la foodtech Frichti va être rachetée par l'allemand Gorillas, 24/01/2022
Encore une étape dans la consolidation du secteur du quick commerce en France. En effet, les co-fondateurs de Frichti, l’un des pionniers des dark kitchens et des dark stores, ont décidé de céder 100% du capital de leur entreprise au champion allemand du quick commerce Gorillas. La startup allemande n’a que deux ans d’existence mais vaut déjà 3 milliards de dollars.
L’article explique que face au développement rapide du quick commerce dans l’Hexagone, les fondateurs de Frichti se sont posés la question de se lancer à leur tour sur ce segment. En effet, Frichti était à l’origine positionnée sur la livraison de plats et a développé à partir de 2018, une activité de livraison de courses à domicile, ce qui leur a permis de “lisser les livraisons tout au long de la journée, et donc de baisser les coûts opérationnels, et de fidéliser le consommateur”. En 2021, le chiffre d'affaires de Frichti était d'environ 60 millions d'euros selon les informations de Challenges.
En décidant finalement de se lancer sur la livraison en 15 minutes, les fondateurs ont fait face à l’arrivée de plusieurs acteurs ayant réussi à lever des montants très importants et ayant noué des partenariats avec des distributeurs. Ils ont donc décidé de s’adosser à Gorillas.
Comme le précise, Pierre Guionin, directeur France de Gorillas, “les deux marques vont continuer à exister”. Selon des données de FoxIntelligence, l’ensemble Gorillas + Frichti pèse 17% de la livraison express à Paris. Ils possèdent un total de 47 sites à Paris, Lille, Lyon, Bordeaux, Nice, Nantes, Grenoble, Aix-en-Provence et Lille.
Le Parisien, «Dark kitchens», «dark stores» : nuisances, menace sur les petits commerces… Paris cherche la parade, 24/01/2022
L’essor des dark kitchens et des dark stores inquiète de plus en plus la mairie de Paris qui cherche à mieux réguler leur développement.
Selon la mairie de Paris, la multiplication des rachats de locaux commerciaux par les startup de ces deux secteurs en pleine expansion “participent à l'inflation immobilière”. Par ailleurs, la mairie met avant “le risque de cannibalisation des commerces de proximité déjà fragiles, en particulier ceux du secteur alimentaire”. La mairie pointe également les nuisances sonores générées car les locaux dans lesquels ces startups s’installent “ne sont pas adaptés à une activité d'entrepôt”.
Autre pratique dénoncée par la mairie de Paris : “la pénibilité du travail des livreurs”.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la Maire de Paris, va réunir au mois de mars les principaux acteurs de ces deux marchés.
Les Échos, Fruits et légumes : le difficile chemin de la relocalisation, 20/01/2022
La consommation de fruits et légumes est “globalement stable depuis quinze ans” selon FranceAgriMer. Pire, elle n’a pas contribué au maintien de la production hexagonale.
Ainsi, selon FranceAgriMer, “entre 2005 et 2019, la balance commerciale en fruits frais s'est largement dégradée”. En effet, le déficit commercial pour les fruits frais est passé de 197 millions d’euros en 2005 à 932 millions d’euros en 2019 (+373%). Pour les légumes frais, il est passé de 529 millions d'euros en 2005 à 1,2 milliard en 2019.
L’article explique que le déficit en fruits & légumes a augmenté principalement à cause des échanges avec les pays européens. Par ailleurs, comme la production de fruits & légumes en France a reculé, les exportations ont mécaniquement fait de même. Si la production française est en recul, c’est à cause du “manque de compétitivité lié au coût de la main-d'oeuvre” mais également du “niveau des charges, notamment fiscale” ainsi que de “la surtransposition des directives européennes en droit français”.
Parmi les solutions envisagées, le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) cherche à élargir la zone de plantation en fruits et en agrumes. En effet, avec le réchauffement climatique, Interfel pointe le fait que “la zone de production potentielle est remontée en dix ans de Perpignan/Menton au niveau de Bordeaux, offrant la possibilité de cultiver grenades, kakis, avocats et agrumes”.
Le Figaro, Auchan-Carrefour: les secrets du projet «Merlot», 23/01/2022
On en sait désormais un peu plus sur le projet “Merlot”, à savoir l’offre de rachat de “Pinot” (Carrefour) par “Sauvignon” (Auchan).
Le Figaro a en effet eu accès à un document envoyé par la banque d’affaire Lazard en novembre 2021 aux plus grands fonds d'investissement afin de les convaincre de financer l'OPA. Selon Lazard, “Merlot deviendrait le premier distributeur en France avec plus de 29 % de part de marché et une présence internationale unique dans 17 pays”. De plus, Lazard estime que le nouveau groupe réalisera en 2025 un chiffre d'affaires de 108 milliards d'euros et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 8,6 milliards. La marge serait alors de 7,9 %, contre 6,1 % en 2020. La marge augmenterait en grande partie grâce à des synergies opérationnelles (achats, frais de siège, logistique...). Lazard les estime à 1,165 milliard d'euros par an à partir de 2025.
Afin de s’assurer de la faisabilité de l’opération, Lazard estimait qu’il fallait céder 370 magasins, dont 144 hypermarchés, avec un impact de 9,2 milliards d'euros sur le chiffre d'affaires et de 300 millions sur l'Ebitda. Selon un acteur du dossier, « 2MX, le Spac créé fin 2020 par Matthieu Pigasse, Moez-Alexandre Zouari et Xavier Niel, serait le repreneur idéal des actifs à céder suite à l'OPA d'Auchan sur Carrefour ».
Bref, comme le conclut l’article, “après encore quelques mois de maturation en cave, l'assemblage Pinot-Sauvignon pourrait finir par devenir une réalité”.
Les Échos, Dans les cuisines de la cash machine Picard, 19/01/2022
Un article complet sur l’enseigne préférée des Français, qui est aussi “la plus belle cash machine de la distribution alimentaire tricolore” avec une marge d'Ebitda qui oscille entre 13 et 14 %.
On y apprend notamment que Picard ne fabrique aucun des 1 300 surgelés présents dans son catalogue. Ces derniers sont en effet conçus en interne mais produits par environ 250 sous-traitants. Le premier magasin de l’enseigne a ouvert en 1974 à Paris et, comme l’explique l’article, dès le début “la société fait le choix d'une qualité premium”. C’est dans les années 1990 que l’enseigne a commencé à se développer, grâce notamment au fait que les Français se sont équipés en congélateurs et micro-ondes. Ainsi, le cap des 300 magasins est franchi en 1994 et celui des 500 en 2002.
Autre raison du succès de l’enseigne : l’innovation. En effet, chaque année, Picard lance 250 produits et revisite autant de recettes. Comme l’affirme Philippe Cadet, DG commerce et produits chez Frial, un sous-traitant de l’enseigne, “la grande différence entre Picard et les autres distributeurs, c'est que Picard lance des produits qui n'existent pas. Les autres copient”.
Autre information intéressante décrite dans l’article : la manière dont Picard conçoit ses produits. On découvre ainsi que “les équipes travaillent en trinôme, avec un salarié des achats, du marketing et de la R & D”. Ils élaborent en premier lieu un « brief » dans lequel ils définissent ce qu’ils veulent, à quel prix et avec quels fournisseurs. C’est ensuite l’enseigne qui fixe la recette et va même jusqu'à dessiner le produit. Au niveau des délais, il faut compter huit à neuf mois pour développer un produit, mais cela peut aller jusqu'à deux ans.
A noter également que Picard est une entreprise très féminisée. Ainsi, le comité de direction compte 55 % de femmes et dans les magasins plus de 70 % des employés sont des femmes.
L’Usine Nouvelle, Le Nutri Perso, un nouveau score nutritionnel qui vient bousculer le Nutri-Score, 18/01/2022 + La Croix, Comment les applications et le Nutri-Score changent notre façon de faire nos courses, 19/01/2022
Alors que l’on parle beaucoup du Nutriscore ces dernières semaines, voilà un nouveau venu qui cherche à répondre aux reproches qui sont fait au Nutriscore. Développé avec des ingénieurs de l’INC (Institut national de la consommation), des experts du Crédoc et l'application myLabel, le Nutri Perso “vise à proposer une note personnalisée aux consommateurs en fonction de leur profil client”. Ainsi, la note du Nutri Perso ne se base pas sur une portion unique de 100 grammes mais sur “une quantité adaptée en fonction du produit et du consommateur”.
Pour élaborer le Nutri Perso, les inventeurs de ce scoring se sont basés sur l'enquête de consommation CCAF (Comportements et consommations alimentaires en France) du Crédoc menée en 2019. Ils ont ainsi déterminé des quantités en fonction de l'âge et du genre des consommateurs. Christophe Hurbin, le fondateur de myLabel, précise que “cela nous permet de déterminer qu'une femme de 40 ans mange en moyenne 15 grammes de chocolat, soit beaucoup moins que les 100 grammes pris en compte dans le Nutri-Score, ou qu'un enfant de 8 ans boit en moyenne 200 millilitres de jus d'orange, ce qui équivaut à deux fois la quantité indiquée dans le Nutri-Score”.
Au final, chaque produit obtient une note sur 100 ainsi qu’un code couleur qui varie en fonction de l'acheteur. Par conséquent, une brique de soda peut avoir un Nutri-Score B mais n'être noté que 10/100 dans le Nutri Perso. A l’inverse, une plaquette de chocolat noir peut avoir la note E sur le Nutri-Score mais un smiley vert sur Nutri Perso.
Challenges, Consommation: comment Yuka fait bouger les lignes, 20/01/2022
Pour certaines grandes marques de la biscuiterie ou du snacking les notes sur Yuka sont plutôt à ranger dans la catégorie médiocre. Et pour cause, avec 5/100 pour les madeleines St Michel ou 7/100 pour les Lulu L'Ourson de LU, les produits qui sont trop gras, trop sucrés ou pleins d'additifs se retrouvent vite sanctionnés par l’appli.
L’influence de Yuka sur les achats des consommateurs n’est donc pas à négliger pour les industriels de l’agroalimentaire. Ainsi, depuis son lancement en 2017, l’appli a été téléchargée 26 millions de fois et compte près de 6 millions d'utilisateurs actifs. Comme l’article le résume bien, “aucun industriel de l'agroalimentaire n'échappe à cet arbitre du bon goût qui met au tapis, en quelques secondes, des grands plans marketing savamment élaborés”. Pour les mauvais élèves cela implique souvent de retravailler les recettes et de réduire le taux de sucre ou de matières grasses.
Néanmoins, l’article rappelle très justement que Yuka est un nain à côté des géants de l’agroalimentaire dont elle note les produits. La startup a en effet réalisé 1,6 million d'euros de chiffre d'affaires en 2020 pour 18 000 euros de bénéfices. Par ailleurs, son modèle économique repose sur une version premium payante (15 euros par an), les ventes d'un guide de l'alimentation saine et d'un calendrier des fruits et légumes de saison. D’ailleurs suite à sa condamnation à trois reprises en 2021 pour "pratique commerciale déloyale et trompeuse" et "actes de dénigrement" Yuka risque de faire face à une perte d’environ 300 000 euros en raison des dommages et intérêts et des frais de justice.
La Croix, L’Irlande teste l’alcool plus cher pour faire baisser la consommation, 20/01/2022
Depuis le début de l’année, l’Irlande a mis en place sa nouvelle stratégie pour lutter contre la surconsommation d'alcool. Ainsi, désormais l'unité d'alcool ne peut plus être vendue en dessous de 1 €, soit 10 centimes par gramme d'alcool pur.
Par conséquent, depuis le début de l’année une bouteille de vin à 12,5° coûte 7,40 € et le pack de 24 bières Budweiser coûte presque 40 € (contre 18 € par le passé).
Avec une telle mesure, le ministère de la santé souhaite retarder l'âge de début de la consommation d’alcool par les Irlandais, qui se situe actuellement autour de 14 ans.
D’après les estimations du Sheffield Alcohol Research Group, cette mesure permettra d’éviter 200 décès par an et environ 6 000 hospitalisations. Par ailleurs, la consommation globale devrait baisser d'environ 9 % et jusqu'à 15 % pour les ménages les plus à risques.
E Marketer, China’s digital grocery sales to reach nearly $200 billion this year, 19/01/2022
C’est le chiffre de la semaine : 200 milliards de dollars.
Il s’agit du poids du e-commerce alimentaire en Chine en 2021.
Cela représente près d'un cinquième (19,0 %) de tous les achats alimentaires effectués en Chine (contre seulement 9,0 % en 2018). Il est prévu que le e-commerce pèsera près de 30 % de tous les achats alimentaires en 2025.
Comme dans de nombreux pays, la percée du e-commerce alimentaire a été accélérée par la pandémie de Covid-19.
The Guardian, UK could grow up to 40% of its own fruit and vegetables by using urban green spaces, 24/01/2022
D’après une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'université de Lancaster, la Grande-Bretagne pourrait multiplier par huit sa production actuelle de fruits et légumes si tous les espaces verts urbains et sous-utilisés disponibles étaient consacrés à la culture.
Alors que seulement 1 % des espaces verts urbains sont constitués de jardins familiaux, leur utilisation combinée à celle des parcs, des terrains de jeu, des bords de l'eau et d'autres espaces ouverts négligés, permettrait d’avoir une surface suffisante pour cultiver près de 40 % de la consommation britannique de fruits et légumes frais.
Jess Davies, qui a co-réalisé cette étude, a déclaré que le Royaume-Uni avait le potentiel pour une révolution agricole urbaine, en cherchant des moyens d'amener même une petite partie des terres disponibles dans la production alimentaire.
Certes les chercheurs ne suggèrent pas sérieusement de labourer les parcs et les zones de loisirs mais cette étude, la première d’une telle ampleur au Royaume-Uni, démontre l'ampleur du potentiel que recèlent des zones souvent sous-évaluées et négligées. Quand on sait que plus d'un tiers de la nourriture du Royaume-Uni (et bien plus dans le cas des fruits et légumes frais) provient de l'étranger cette étude a le mérite d’apporter un nouvel éclairage.
Financial Times, Has the appetite for plant-based meat already peaked?, 27/01/2022
Le Financial Times met les pieds dans le plat et s’interroge : avons-nous déjà atteint le pic de consommation pour les alternatives végétales à la viande ?
Si les galettes de haricots et les hamburgers de tofu existent depuis des décennies, l'intérêt des consommateurs pour la nouvelle génération de viandes végétales, imitant le goût, la texture et l'odeur de la viande animale, a explosé à partir de 2019, lorsque la start-up américaine Beyond Meat est entrée en bourse.
Mais ces derniers mois, un ralentissement des ventes se fait sentir. Ainsi, après une hausse de 46 % en 2020 en raison de l'explosion de la demande au début de la pandémie, les ventes de viande végétale ont baissé de 0,5 % aux États-Unis en 2021, selon SPINS. Au Royaume-Uni, les chiffres de Kantar montrent que les ventes se sont tassées au second semestre de l'année dernière, même si elles ont connu un rebond en décembre. Will Hayllar, directeur général associé mondial d'OC&C Strategy Consultants, explique cela par “une sorte de cycle d'emballement, avec un très grand nombre de personnes qui ont essayé ces produits une ou deux fois”, ce qui a entraîné une croissance très rapide.
Néanmoins, le ralentissement de la croissance a pris certains dirigeants de court. La plupart d’entre eux misaient sur l'inquiétude permanente suscitée par le changement climatique et le coût environnemental de l'industrie de la viande comme catalyseur des ventes d’alternatives végétales à la viande.
Plusieurs experts se tournent vers le fameux “Hype Cycle” sur les technologies émergentes développé par Gartner pour analyser l’évolution des alternatives végétales à la viande. De nombreuses innovations, dont les téléphones portables, l'intelligence artificielle et les véhicules électriques, suivent ce cycle. Pour Henry Gordon-Smith, fondateur de la société de conseil Agritecture, si l’on positionne les alternatives végétales à la viande sur le “Hype Cycle”, “nous avons dépassé le pic et sommes déjà dans le creux de la désillusion”. Nous nous dirigerions donc vers une période où les échecs des start-up et la consolidation du secteur conduisent à une amélioration de l'efficacité, à des acteurs plus forts et à de meilleurs produits, ce qui alimente une nouvelle croissance.
Toutefois, ce sont près de 3 milliards de dollars qui ont été levés dans le monde par des start-ups fabriquant des alternatives végétales à la viande en 2021, soit 74 % de plus qu’en 2020 selon PitchBook. De plus, il faut également compter sur l’appétit des grandes multinationales, comme Nestlé ou Unilever, pour qui les protéines d'origine végétale ont “élargi la possibilité de se battre pour ce qu'elles appellent le "centre de l'assiette" sur les marchés occidentaux”. Ce marché ayant été dominé pendant des décennies par les transformateurs de viande et les agriculteurs, ces multinationales s'empressent donc de créer une activité dans le domaine des protéines végétales, tout en investissant pour l'avenir dans la viande cultivée en laboratoire. Par ailleurs, Will Hayllar précise que les protéines d'origine végétale intéressent les multinationales de l’agroalimentaire parce qu'elles sont commercialisées sous une marque et non sous forme de produit de base, ce qui leur permet d'exploiter leurs atouts marketing et de créer une différenciation de prix entre les versions haut de gamme et les versions quotidiennes du produit.
Study on agri-food imports and their role in the EU supply chains, 20/01/2022
L'étude analyse les impacts des importations agroalimentaires sur la production agricole et les secteurs de la transformation agroalimentaire de l'UE, y compris les implications économiques, sociales et environnementales au cours de la période d'étude 2005-2018.
Elle se compose de 13 questions d'étude auxquelles il est répondu par (i) une partie descriptive, et (ii) une partie analytique, complétée par (iii) cinq études de cas de produits spécifiques.
L'étude révèle que l'impact des importations agroalimentaires a été principalement complémentaire mais aussi concurrentiel, remplaçant la production de l'UE pour un nombre limité de produits. Pour certains produits, le recours aux importations suggère une exposition potentielle à certains risques économiques et environnementaux. Un certain nombre de mesures peuvent être utilisées pour les atténuer. L'augmentation des importations agroalimentaires ayant affecté différemment les acteurs de la chaîne de valeur, ces derniers se sont appuyés sur des instruments politiques et des mesures commerciales pour atténuer les effets négatifs de l'évolution des flux d'importation et renforcer les effets positifs. L'évolution des importations agroalimentaires n'est qu'un des nombreux facteurs contribuant aux changements structurels dans l'agriculture de l'UE, aux flux de main-d'œuvre et à la compétitivité du secteur agroalimentaire de l'UE.
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O. Frey