🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-24
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour information la newsletter Eat’s Business va passer en mode été à partir de la semaine prochaine avec un rythme bimensuel afin que vous puissiez avoir tout de même des infos tout en profitant de vos vacances. Le podcast Eat’s Business se met par contre en mode été et suite au départ de Daniel je réfléchis à une nouvelle formule pour la rentrée.
A dans 15 jours pour le premier numéro de “Eat’s Business on the beach”.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Échos, Le Drive tout nu, des supermarchés zéro déchet bientôt partout en France grâce à une levée de 5 millions d'euros, 28/06/2022
Forbes, Lifeless Market For Meatless Meat, 18/06/2022
The Guardian, Climate impact of food miles three times greater than previously believed, study finds, 20/06/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Néorestauration, Frichti accélère sur son format Cafet’, 23/06/2022
Frichti a déployé depuis septembre dernier une offre à destination des entreprises dénommé Cafet’, qui prolonge sa proposition en espace de restauration d’entreprise.
A ce jour, 10 Cafet’ ont été déployées en Ile-de-France. Comme l’explique Julia Bijaoui, la cofondatrice de Frichti, « ce modèle a pu paraître nouveau pour Frichti, puisque c’était la première fois que nous nous inscrivions dans le physique, mais c’est un prolongement naturel à ce que nous faisons déjà, et qui nous était demandé par des entreprises désireuses d’une restauration apportée dans des espaces plus conviviaux et flexibles ».
Dans sa dernière Cafet’, Frichti propose ainsi “une offre qui s’anime dès le petit-déjeuner sur un espace coffee-shop”. Pour le déjeuner, Frichti mise sur le Pop-Up Lab’, qui en complément des plats à réchauffer, commandés via appli et bornes sur place, propose une offre chaude sur deux plats, et en cuisine ouverte, travaillée par un chef en résidence. Selon Julia Bijaoui, “c’est un élément qui nous différencie de la concurrence sur les cantines connectées, comme notre offre de courses du quotidien”.
A noter également que pour lutter contre le gaspillage alimentaire (et aussi pour mieux rentabiliser son outil) les invendus des Cafet’s sont réinjectés dans l’activité de livraison de Frichti le soir.
Les Échos, Le tournesol, nouvelle star des champs, 22/06/2022
Sous l'effet de la pandémie, des mauvaises récoltes au Canada et bien entendu du conflit en Ukraine, le prix de la tonne de graine de tournesol a doublé et celui de la tonne d’huile a quasiment triplé. La conjoncture actuelle pousse donc les agriculteurs à planter plus de tournesols. De plus en plus de producteurs de maïs, d’orge ou de colza remplacent leurs cultures par du tournesol. Ainsi, selon Agreste, les surfaces consacrées à sa culture ont progressé de 14,1 % sur un an dans l'hexagone, soit 23,8 % de plus que la moyenne 2017-2021. Au total, ce sont près de 797 000 hectares de tournesol qui seront cultivés cette année, ce qui est un record depuis 1999.
De son côté, le groupe Avril, le spécialiste des oléo-protéagineux connu pour ses marques Lesieur et Puget, a annoncé vouloir augmenter ses capacités de transformation de graines de tournesol pour les faire passer à 1 million de tonnes d’ici 3 ans. Bref, le soleil semble au beau fixe pour la filière.
Le Parisien, Attention à ne pas manger trop de fruits cet été, 22/06/2022
Un article étonnant, surtout venant d’un journal à grande diffusion car il donne cette impression qu’il faut éviter de manger des fruits d’été pour cause de “risque accru de diabète, d'hypertension et de maladies cardiovasculaires”
Or nous connaissons tous les bienfaits des fruits d’été tels que la cerise, la pastèque ou le melon. Allez le lire par curiosité mais de toute façon pour les fruits, comme pour tout le reste, tout est toujours une question de juste quantité.
Les Échos, La fintech Sunday coupe dans ses effectifs, 24/06/2022
D’après Les Échos, Sunday, l'application de paiement par QR code dédiée aux restaurants a récemment licencier près de 90 personnes (sur un total d’environ 400 salariés). Par ailleurs, Sunday aurait décidé de fermer plusieurs marchés.
Il faut dire que cette annonce intervient à peine un an après la création de Sunday, mais surtout après deux levées de fonds pour un total de 124 millions de dollars.
Reste que, comme l’indique l’article, la barrière à l’entrée sur ce segment est faible et plusieurs entreprises se sont lancées sur le paiement via QR code, notamment Zenchef, Partoo, Square, Adyen ou PayPal.
Réussir, Pourquoi risquons-nous une pénurie d'escargots ?, 24/06/2022
La filière française des escargots lance un cri d'alerte sur un possible risque de pénurie.
En effet, comme l’an dernier, la cueillette 2022 a été fortement perturbée par les variations de températures, avec un maintien du froid tardif et une arrivée brutale de la chaleur, qui ont entraîné une pousse rapide des herbes et rendu rapidement le ramassage des escargots difficile.
En parallèle, les industriels doivent faire face à une hausse du prix des escargots jusqu'à 40% selon les espèces par rapport à 2021, à laquelle s'ajoute celles des emballages métalliques et du beurre.
Bref, la filière n’a pas fini d’en baver.
Les Échos, Le futur chèque alimentaire devrait cibler 9 millions de foyers, 27/06/2022
Le nouveau « chèque alimentaire » va être mis en place par décret. D’après Les Échos, cette aide alimentaire ciblant les ménages modestes concernera près de 9 millions de foyers.
Seront concernés les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l'aide personnalisée au logement (APL). Le montant du chèque sera de 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge. L’aide devrait être versée à la rentrée de septembre, directement sur le compte en banque des ménages concernés.
Challenges, La Provence, nouvel eldorado du vin, 26/06/2022
Comme le résume bien l’article, “la région est au rosé ce que la Champagne est au vin effervescent”.
Les investisseurs prestigieux se bousculent dans le vignoble provençal. Que ce soit les stars de cinéma comme Brad Pitt (Miraval), George Lucas (Domaine Margüi) ou Ridley Scott (Mas des Infermières), les hommes d'affaires comme l’anglais Mark Dixon (vignobles de Berne), Michel Reybier (La Mascaronne), Stéphane Courbit (Estoublon) ou Vincent Bolloré (Domaine de la Croix et Bastide blanche). Même de grands groupes comme LVMH (Château d'Esclans, Château Galoupet) ou Chanel (vignoble Perzinsky) y ont investi.
Les Échos, Le Drive tout nu, des supermarchés zéro déchet bientôt partout en France grâce à une levée de 5 millions d'euros, 28/06/2022
Focus sur une entreprise qui fait son petit bonhomme de chemin et qui vient de lever près de 5 millions d’euros pour accélérer son développement.
Le concept de Drive tout nu : c’est comme un drive classique mais ici pas de sacs plastique ni d’emballages, tout est zéro déchet et conditionné dans des bocaux et des sacs en toile réutilisables.
Après avoir lancé 3 Drive tout nu dans la région de Toulouse, l’entreprise s’est développée sous forme de franchise et ce sont 2 nouveaux Drive tout nu qui ont ouvert à Lille et Chambéry. En 2021, le chiffre d'affaires de la start-up a dépassé le million d'euros et désormais, les 5 entités totalisent environ, 1 000 commandes par semaine.
Drive tout nu s’est fixé pour objectif d'ouvrir dix nouveaux magasins en franchise par an à partir de 2023.
The Spoon, From the Paneraverse to the Wendyverse, the Food Web3 Trademark Gold Rush is On, 23/06/2022
Les marques alimentaires se sont précipitées pour déposer des marques liées au web3 afin de s'assurer qu'elles ont leur place réservée dans le métavers pour le jour où elles seront prêtes à se lancer. La plupart d’entre elles cherchent à se protéger en déposant des marques pour s'assurer de pouvoir revendiquer leur marque dans le métavers et disposer d'une certaine forme de protection des marques pour leurs projets éventuels.
L’article donne l'exemple du dépôt de la marque Panera dans le web3, qui ne fait pas seulement allusion au monde virtuel de Panera appelé le Paneraverse ou à sa présence dans un monde virtuel tiers du même nom, mais qui décrit en détail toutes les façons dont un restaurant pourrait entrer en contact avec ses consommateurs par le biais d'un NFT : biens virtuels, jetons pour de la nourriture du monde réel, NFT comme base de programmes de fidélisation et d'incitation à des réductions sur la nourriture de Panera, nourriture virtuelle, boissons virtuelles, etc. Comme l’explique l’article, “c'est comme si l'équipe juridique de Panera avait pris une liste de mots du web3, l'avait mise dans un mixeur avec des termes alimentaires, et avait listé les 200 premières combinaisons de mots dans son dépôt de marque”.
Mais certaines marques vont plus loin que le simple dépôt de marque. Ainsi, l’enseigne de fast food Wendy's est déjà en train de développer sa présence dans le métavers. Le 2 avril dernier, l’enseigne a son restaurant virtuel dans Horizon Worlds. Le Wendysverse comprend ainsi un restaurant, une place publique et bien plus encore.
Forbes, Lifeless Market For Meatless Meat, 18/06/2022
L’article s’intéresse aux difficultés rencontrées par les startups d’alternatives végétales à la viande avec un focus très intéressant sur Daring Foods, une startup de nuggets de poulet sans viande.
Depuis ses débuts en 2019, les nuggets de Daring commençaient à trouver leur place dans les rayons des magasins Sprouts, Whole Foods et certains magasins Albertsons et Target. Puis est venu le gros lot en octobre 2021, lorsque la startup a levé 65 millions de dollars pour une évaluation de plus de 300 millions de dollars avec des investisseurs tels que le DJ Steve Aoki ou la superstar du tennis Naomi Osaka. Au total, Daring a levé plus de 120 millions de dollars depuis sa création. Mais, moins d'un an plus tard, l’entreprise est en proie à des difficultés.
Tout d’abord, ce marché est très bataillé car il existe plus de 100 entreprises fabriquant des chicken-nuggets à base de protéines végétales, dont beaucoup proposent des produits similaires en termes de goût et de texture. Il y a donc tout simplement trop de marques qui se battent pour avoir de la place dans les rayons des supermarchés. Du coup, pour sortir du lot, Daring a engagé les stars des réseaux sociaux Kourtney Kardashian et Travis Barker pour qu'ils prennent des photos en train de manger ses faux nuggets en portant de la lingerie. Malgré les 1,2 million de likes sur le post de Kardashian et les 5 millions sur une vidéo postée par Daring cela risque de ne pas être suffisant pour augmenter les ventes.
Autre problème mis en avant par l’article : les rares chefs qui adoptent des produits sans viande pour leurs restaurants sont peu enclins à garder des articles impopulaires au menu.
Enfin, les investisseurs font preuve de prudence maintenant que l'argent est plus cher qu'il ne l'a été pendant une décennie.
On estime que 79 millions de ménages américains achètent des substituts de viande sans viande. La question reste de savoir si les clients qui achètent les produits analogues essaient simplement de nouveaux aliments ou s'ils reviennent pour acheter à nouveau. Jusqu'à présent, les données montrent que les taux d'achat répété ont augmenté un tout petit peu, passant de 78 % des clients en 2020 à 79 % en 2021. Contrairement aux alternatives végétales au lait et aux produits laitiers, qui représentent environ 15 % des ventes totales, d’alternatives végétales à la viande ne représentent qu'une infime partie du volume total de viande, soit moins de 1 % de toute la viande consommée aux États-Unis.
Civil Eats, A New Bill Aims to Ban Mergers in Ag and Food Sectors, 14/06/2022
Aux Etats-Unis, un groupe de sénateurs et de représentants démocrates a annoncé une nouvelle législation qui imposerait un moratoire indéfini sur les acquisitions et les fusions dans les industries agricoles et agroalimentaires. Ce “Food and Agribusiness Merger Moratorium and Antitrust Review Act of 2022” est une tentative des décideurs politiques américains de mettre fin à la concentration croissante des entreprises dans le secteur.
Le projet de loi a également été annoncé en réponse à une pénurie nationale de préparations pour nourrissons. En effet, quatre entreprises - Abbott, Reckitt Benckiser, Nestlé et Perrigo - représentent presque toutes les ventes de préparations pour nourrissons aux États-Unis. Plus tôt cette année, Abbott a fermé une usine et a rappelé plusieurs marques de préparations à l'origine de la récente panique.
Pour rappel, une analyse de la Maison Blanche sur la concentration dans l'industrie du bœuf, du porc et du poulet indique que quatre entreprises contrôlent environ 55 à 85 % du marché de ces produits alimentaires. A titre de comparaison, en 1977, les quatre plus grandes entreprises de viande de bœuf ne contrôlaient que 25 % du marché, contre 82 % aujourd'hui. Dans la viande de porc, les quatre premières entreprises contrôlaient 33 % du marché en 1976, contre 66 % aujourd'hui.
The Guardian, Climate impact of food miles three times greater than previously believed, study finds, 20/06/2022
Selon une nouvelle étude publiée dans Nature Food, le transport des denrées alimentaires depuis leur lieu de production jusqu'à nos assiettes crée au moins trois fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que ce qui était précédemment estimé.
D’après les auteurs de l'étude, les "kilomètres alimentaires" sont probablement responsables d'environ 6 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, après avoir calculé que 3 milliards de tonnes d'équivalent CO2 étaient produites chaque année lors du transport des aliments destinés à la consommation humaine. Les chercheurs ont analysé 74 pays et régions et 37 types d'aliments différents et ont constaté que les pays riches représentaient 46 % des émissions dues aux kilomètres alimentaires, alors qu'ils ne comptent que 12,5 % de la population mondiale.
Les fruits et légumes sont ceux qui produisent le plus d'émissions dues aux “kilomètres alimentaires” car ils doivent souvent être réfrigérés et les consommateurs exigent de pouvoir les consommer hors saison.
Comme l’explique le coauteur de l'étude David Raubenheimer, de l'université de Sydney, les recherches visant à rendre la production alimentaire plus durable avaient jusqu’à présent tendance à se concentrer sur la comparaison des régimes à base de plantes et de viande. Ainsi, “nous avons tendance à interpréter les informations qui nous entourent en termes simplistes, comme “la viande est mauvaise” et “les légumes sont bons””. Or cette étude “montre qu'en plus de s'orienter vers un régime à base de plantes, manger localement est idéal, surtout dans les pays riches”.
Fortune, Mars has secretly become bigger than Coca-Cola, and the reason might not have much to do with candy bars, 22/06/2022
En annonçant dans un communiqué que son PDG Grant F. Reid démissionne, le groupe Mars a également révélé que le chiffre d’affaires du groupe augmenté de 50 % depuis sa prise de fonction en 2014 pour atteindre près de 45 milliards de dollars en 2021. De même, le nombre de salariés du groupe est passé de 60 000 en 2014 à 140 000 en 2022.
La croissance de Mars dépasse de loin celle des autres multinationales de l’agroalimentaire au cours de la même période. Le groupe pèse d’ailleurs désormais plus que Coca-Cola, qui a annoncé un chiffre d'affaires de 38,7 milliards de dollars en 2021.
Comment s’explique une telle croissance? Tout simplement car Mars a un modèle d'affaires diversifié et a notamment misé sur le lucratif marché des animaux de compagnie. En 2015, Mars a ainsi acquis Blue Pearl, alors la plus grande chaîne de cliniques de soins de spécialité et de soins d'urgence pour animaux de compagnie aux États-Unis. Deux ans plus tard, le groupe a acquis VCA Animal Hospitals, basé à Los Angeles, et en 2018, il a acquis Linnaeus Group.
ESM Magazine, Coop Sweden To Launch 'Methane-Reduced' Beef, 24/06/2022
La chaîne de distribution Coop Sverige a annoncé le lancement d’une gamme de boeuf à “méthane réduit” sous la marque LOME (Low On Methane). Le produit, qui, selon Coop Sverige, est le premier du genre, est le résultat d'un projet pilote entre la société de biotechnologie Volta Greentech, Coop Sverige et la société alimentaire Protos.
La société suédoise Volta Greentech a développé Volta Seafeed, un complément alimentaire pour bovins à base de l'espèce d'algues rouges Asparagopsis qui réduit les émissions de méthane. Dans le cadre du projet, dix taureaux de la ferme d'Ejmund ont reçu Volta Seafeed dans le cadre de leur alimentation quotidienne pendant environ trois mois consécutifs avant l'abattage. L'étude a testé différentes façons de nourrir les animaux, et la plupart ont atteint une réduction de plus de 90 % du méthane, la moyenne pour la période restant à 80 %.
Mon acolyte du podcast Eat’s Business Daniel Coutinho quitte Business of Bouffe pour se lancer dans un projet de reprise d’une PME.
Il vient de créer un Search Fund (un fond de reprise), pour acquérir une PME dans les secteurs de l’agroalimentaire, vins et spiritueux. Dans ce contexte, il est accompagné par un groupe d’investisseurs privés qui disposent de ressources financières solides pour procéder à une acquisition d’une PME rentable dont le chiffre d'affaires se situe entre 10 M€ et 50 M€.
Son projet peut être particulièrement pertinent pour des dirigeants qui font face à des problèmes de succession et qui souhaitent transmettre leur entreprise à un entrepreneur passionné par le produit et le secteur. Cliquez ici pour plus d’information sur son projet.
Si vous connaissez quelqu’un que cela pourrait intéresser n’hésitez pas à contacter Daniel.
IFOP, Précarité, Pénibilité, Uberisation… Le Soutien Des Français À Une Amélioration Des Conditions De Travail Des Livreurs À Domicile, 16/06/2022
Alors que la livraison à domicile est une activité qui a explosé ces dernières années, notamment avec les confinements, l’Ifop publie une enquête pour HelloMyBusiness.fr sur les conditions de travail des livreurs à domicile, soulignant que les Français ont pleinement conscience de la difficulté de leur activité et de la précarité de leur statut.
Les informations à retenir :
1. Une écrasante majorité de Français (93%) estime que le métier de livreur à domicile devrait voir son statut aligné sur les conditions de travail des salariés, comme c’est par exemple le cas en Espagne depuis aout 2021. Une adhésion massive qui se retrouve dans l’ensemble des strates de la population.
2. Neuf Français sur dix estiment en outre que le métier de livreur est mal payé (90%), plus de quatre sur cinq qu’il est stressant (83%) et difficile (81%) mais également près des trois-quarts qu’il est dangereux (73%).
Dans le détail, les livreurs à domicile jouissent d’une image très positive, une très large part de la population estimant qu’ils sont efficaces (89%), courageux (89%) et aimables (81%).
3. Plus des trois-quarts des clients affirment qu’ils seraient prêts à payer davantage pour une livraison à domicile si cela assurait aux livreurs de meilleures conditions de travail (80%, dont 26% seraient « certainement » prêts à payer davantage) ou une meilleure rémunération (78%, dont 24% « certainement »). Les deux tiers seraient également prêts à payer davantage pour que le livreur utilise un mode de transport écologique (64%, dont 13% « certainement »).
4. Plus de deux Français sur cinq (42%) jugent difficile de recourir à la livraison à domicile pour leurs courses alimentaires ou pour commander des plats, une problématique géographique. En effet, c’est le cas d’une majorité des habitants de communes rurales (67%) et de la moitié de ceux de province (46%) contre par exemple seulement 23% des habitants de l’agglomération parisienne.
5. Près d’un Français sur deux a déjà été client d’une livraison à domicile alimentaire (44%, et même 62% des moins de 35 ans). Un sur quatre y a recourt au moins une fois par mois (23%) et un sur vingt commande même toutes les semaines (6%).
6. Un bon tiers des Français (37%) affirment se faire livrer plus souvent aujourd’hui qu’avant le premier confinement mais une majorité est revenue à ses habitudes précédant cette période.
C’est tout pour aujourd’hui.
Bonnes vacances d’été à toutes et à tous.
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A dans deux semaines!
O. Frey