🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-22
aBonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Échos, Quand la Chine lance la révolution du lait, 15/06/2022
La Tribune, Céréales : 5 points clés pour comprendre le chamboulement des marchés, 10/06/2022
Le Figaro, Grand Marché, la botte secrète de Zouari pour créer un géant de la distribution, 13/06/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, Pourquoi le melon est-il si cher actuellement?, 11/06/2022
Comment expliquer que des melons soient vendus plus de 7 euros dans certains supermarchés?
Première explication d’une productrice : tout a augmenté, “du gasoil aux produits phytosanitaires” en passant par le plastique pour le conditionnement.
Seconde explication : la météo. Alors que la France a connu un déficit hydrique depuis le début de l’année, l’Espagne a par contre reçu beaucoup d’eau. Ainsi, alors que d’ordinaire “les melons espagnols arrivent aux alentours du 15 mai”, cette année ‘ils sont apparus seulement à partir de début juin”, soit ‘en même temps que les premiers melons produits dans le sud de la France”.
Selon les experts, l’entrée en concurrence des productions française et espagnole d’ici la fin du mois va faire baisser les prix.
Les Échos, Quand la Chine lance la révolution du lait, 15/06/2022
La Chine pourrait bien chambouler le marché mondial du lait dans les prochaines années.
En effet, l’article explique que le gouvernement chinois encourage le développement de la filière laitière nationale. Ainsi, en 3 ans, la production de lait y a augmenté 23 % pour atteindre un niveau historique de 37 millions de tonnes. La Chine est donc désormais le 5è pays producteur de lait au monde derrière l'Inde, l'Union européenne, les Etats-Unis et le Pakistan.
La Chine cherche à atteindre un taux d’autosuffisance de 70 %. Pour y arriver, le gouvernement encourage le développement de très gros élevages. Ainsi, comme l’explique, Jean-Marc Chaumet, économiste au Cniel, “les grands groupes industriels comme Mengniu , Yili, Youran et Modern Dairy investissent dans de très grosses fermes de 20 000 à 100 000 vaches”. Ces chiffres sont à comparer au troupeau moyen en France qui est de 60 vaches.
En quelques années, les groupes Yili et Mengniu sont devenus des géants du lait avec des bénéfices en forte croissance. Ils sont classés respectivement cinquième et huitième au niveau mondial en termes de chiffre d'affaires. De plus, contrairement aux autres géants laitiers mondiaux comme Lactalis ou Nestlé, Yili et Mengniu n'exportent pas.
La Chine étant le premier importateur mondial de lait, les principaux fournisseurs du marché chinois regardent l’évolution de la situation comme le lait sur le feu.
La Tribune, Céréales : 5 points clés pour comprendre le chamboulement des marchés, 10/06/2022
Un article qui résume assez bien la situation sur le marché des céréales en expliquant 5 facteurs clés à l’origine du chamboulement actuel :
L'évolution incertaine de la situation en Ukraine : le risque de famine dans certains pays ne dépend pas tant d'une insuffisance des volumes disponibles à l’heure que de l'envolée des cours des céréales sur les marchés internationaux depuis le début du conflit ukrainien. Comme le constate la FAO, “bon nombre de pays vulnérables dépensent davantage sans toutefois recevoir plus de nourriture”.
Les aléas de la production mondiale : certains pays ont déjà été frappés par une importante sécheresse. D’après la FAO, cette année “la production mondiale des principales espèces céréalières devrait reculer pour la première fois en quatre ans”. A cela s'ajoute le risque de restrictions des exportations par certains pays.
L'apport possible de la France : la France contribuera “à pallier la diminution de la production ukrainienne” mais les données précises sur la prochaine campagne ne seront toutefois disponibles qu'à la fin de l'été.
Les fluctuations des prix des engrais : leur prix a triplé en un an et ils devraient rester très chers, puisque les prix de l'énergie vont rester élevés. Par conséquent “certains agriculteurs sont tentés de se diriger vers des cultures moins exigeantes en engrais”
L'imprévisibilité de l'évolution des prix : les prix des céréales demeurent très volatils
Libération, Agriculture bio: baisse faible mais inédite de la consommation, 10/06/2022
L'Agence bio a présenté il y a quelques jours le panorama de ses chiffres pour l'année 2021.
En 2021, la consommation bio (hors restauration commerciale et collective) a baissé de 1,34% par rapport à 2020.
Comme l’explique l’article, “si la chute paraît minime (…) elle est à mettre en regard avec la croissance exponentielle du secteur ces dernières années”. Selon Iri, sur la période janvier-avril 2022, le recul des produits bio est “beaucoup plus marqué que pour le conventionnel”. Ainsi, le chiffre d'affaires des produits bio dans les grandes surfaces alimentaires a chuté de 7,3 % par rapport à l'année dernière, contre 1,3 % seulement pour les denrées conventionnelles.
Si les acteurs historiques du bio, à l’image de Biocoop, restent confiants, les acteurs de la grande distribution “commence à retirer des produits de ses étals” et “restreignent leur assortiment de produits bio”. Ainsi, le nombre moyen de références bio par magasin est passé de 523 début 2021 à 497 début 2022.
Les Échos, Mais où sont passés les food trucks ?, 09/06/2022
Vous l’avez peut être également remarqué, on trouve de moins en moins de food trucks dans les grandes villes.
Pourtant le concept était à la mode il y a un peu moins de 10 ans avec près de 750 food trucks recensés en France selon Gira Conseil. Désormais ce nombre est estimé à environ une soixantaine par Gira Conseil (il manque à notre avis les traditionnels camions de pizza dans ce recensement). Pour le cabinet, il y a trois raisons à cette baisse : “les restaurants qui ont brandi l'argument de la concurrence déloyale, les municipalités qui ne veulent pas de camions dans les villes, et la réglementation très contraignante”.
A Paris par exemple le concept a fait pschitt à cause notamment de plusieurs bâtons dans les roues. Ainsi, la redevance y est jugée trop chère, les emplacements inadaptés et les propriétaires de foodtrucks font face à des difficultés de fonctionnement comme par exemple l’obligation de venir avec leur propre groupe électrogène. La Mairie de Paris se défend en expliquant que “du fait de la concurrence de l'offre de restauration 'classique', qui est importante à Paris, le marché est relativement limité pour ces camions de restauration”. Dans les faits, les foodtrucks parisiens se sont rabattus sur la “banlieue francilienne, où les règles sont moins compliquées”.
L’Express, 2MX Organic, l'ambitieux pari de Xavier Niel et Matthieu Pigasse dans l'alimentaire, 09/06/2022
Un article qui est consacré à l’alliance “entre un ovni de la finance inspiré de Wall Street, et InVivo, union de coopératives ancrées dans les campagnes”.
Petit rappel historique : c’est en décembre 2020 que Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari ont lancé en Bourse un Spac (2MX Organic) avec pour ambition de créer “le Tesla du consommer responsable, un acteur de référence qui transforme le marché et devienne champion de la consommation durable”. En mars dernier, 2MX Organic a repris les actifs d'InVivo Retail et InVivo a récupéré en échange 60% des parts du Spac.
Les 300 millions d'euros levés en Bourse par le Spac vont permettre d’ouvrir “une centaine de Grand Marché-Frais d'Ici dans les six ou sept prochaines années”.
Le Figaro, Grand Marché, la botte secrète de Zouari pour créer un géant de la distribution, 13/06/2022
Focus sur le concept lancé par Moez-Alexandre Zouari pour concurrencer Grand Frais et qui inspirera les futurs Grand Marché-Frais d’Ici.
Dans ces magasins, 40 % de l’espace est dédié aux fruits et légumes30 % à la boucherie-volaille, le reste aux fromages, à la poissonnerie et à la cave. Par ailleurs, concernant le rayon épicerie, ce dernier est réservé aux petits producteurs plutôt qu’aux grandes marques. On n’y trouve pas non plus de caisses automatiques.
Les vendeurs “sont capables d’expliquer les différences entre les douze variétés de fraises” ou encore “d’aider le client à choisir un avocat en fonction du moment où il veut le déguster”. Bref, l’enseigne mise sur les produits et l’humain pour se démarquer de la guerre des prix à laquelle se livrent les acteurs de la grande distribution.
LSA, HappyVore lève 35 M€ et investit dans sa première usine, 14/06/2022
Deux ans après son lancement, HappyVore (ex-Les Nouveaux Fermiers) vient de lever 35 millions d’euros, qui fait suite à une première levée de 3 millions d’euros réalisée en 2020.
Grâce à cette nouvelle levée, HappyVore a décidé d'investir afin de disposer de son propre outil de production. La startup a racheté une usine de Labeyrie Fine Foods situés à Chevilly dans le Loiret. Comme l’explique Guillaume Dubois, le co-fondateur, “nous avons entrepris une rénovation complète du site qui entrera en production à la fin de l'année. Dans le Loiret, le site est implanté dans une région qui produit des céréales, de la pomme de terre, de la betterave et du tournesol. Nous travaillons actuellement avec la région et les producteurs pour essayer d'intégrer au maximum ces cultures dans notre production”. L’usine aura une capacité de production d’environ 10 000 tonnes (soit cinq fois la production actuelle) et emploiera une centaine de personnes d’ici fin 2024.
Comme l’explique l’article, le marché du traiteur végétal pèse 92,2M€ (source : Iri en cam à P3 2022) et est segmenté en quatre grandes catégories : les simili-carnés, les produits à base de légumineuses qui ne cherchent pas forcément à imiter le goût et l'aspect de la viande, les plats préparés et le snacking. HappyVore est numéro deux derrière Garden Gourmet dans la catégorie des simili-carnés. La startup s’est fixée pour objectif de “devenir le leader de la catégorie en France et exporter nos produits en Europe”.
Forbes, Cell-Cultured Seafood Isn’t just An Idea; It’s A Reality, 06/06/2022
Autrefois simple idée futuriste, la viande issue de la culture cellulaire, qui promet des protéines animales sans cruauté et respectueuses de l'environnement est sur le point de se retrouver dans les assiettes des Américains dans les années à venir.
La startup Wildtype, s’est quant à elle lancé dans la culture cellulaire de fruits de mer. Wildtype a déjà levé 100 millions de dollars en série B auprès d’investisseurs de premier plan comme Leonardo DiCaprio, Robert Downing Jr. et Jeff Bezos. L’auteur de l’article a pu goûté le saumon produit in-vitro par Wildtype et, selon lui, il avait exactement le même goût que le saumon conventionnel de qualité sushi.
Bien entendu, le principal problème est que ce saumon cultivé in-vitro est coûteux à produire et est donc revendu. Le bloc de “saumon” d’environ 125 grammes coûte à Wildtype environ 150 dollars. Toutefois, comme le souligne judicieusement Aryé Elfenbein, le co-fondateur de Wildtype, “travailler avec des produits de la mer nous donne un avantage significatif sur le poulet et le bœuf lorsqu'il s'agit d'atteindre la parité des coûts”.
Toutefois, il est actuellement encore illégal de vendre des produits de la mer issus de la culture cellulaire aux États-Unis, car la Food and Drug Administration (FDA) n'a pas accordé d'autorisation réglementaire à cette industrie naissante.
The Guardian, The Black Sea blockade: mapping the impact of war in Ukraine on the world’s food supply – interactive, 09/06/2022
Un article très intéressant qui illustre de manière graphique les conséquences du conflit ukrainien sur les approvisionnements en matière première agricole des différents pays.
Alors que du blé est sur le point de pourrir dans les entrepôts ukrainiens et que des piles de blé sont bloquées depuis que la Russie a envahi le pays en février et imposé un blocus aux ports ukrainiens de la mer Noire, une panique mondiale s’est emparé des marchés et les prix mondiaux du blé se sont envolés.
La Turquie, l'Égypte et le Liban ont reçu environ 80 % de leur blé de la Russie et de l'Ukraine combinées. La Syrie, le Liban et le Yémen sont les pays les plus exposés à l'insécurité alimentaire dans la région. La sécurité alimentaire en Afrique de l'Est était déjà en crise avant la pandémie. Le PAM désigne désormais tous les pays d'Afrique de l'Est comme étant à haut risque.
Bloomberg, Gorillas Startup Dream of Food Delivery and Office Raves Falters, 10/06/2022
C’est la fin de l’argent facile pour de nombreuses startups et notamment pour Gorillas, l’un des leaders du Q-commerce qui commence à se serrer la ceinture après avoir réussi à lever près d’1 milliard de dollars.
Le mois dernier, l'entreprise a réduit de moitié le personnel de bureau, et elle est en train de réduire ses services sur certains marchés et de licencier des superviseurs d'entrepôt.
L'effectif de Gorillas a explosé, passant de 400 personnes lors de sa création, aux premiers jours de la pandémie, à 15 000 en mai. À la fin de l'année dernière, la société était présente dans neuf pays et avait conclu des accords très médiatisés avec des épiciers de renom, dont Tesco au Royaume-Uni et Casino en France. Elle a également racheté sa rivale française Frichti en mars.
Comme l’explique Monique Pollard, analyste chez Citigroup, “auparavant, le plan d'affaires prévoyait un grand tour de table tous les six à douze mois. Tous les domaines qui sont en hypercroissance mais qui vont être déficitaires ou très lourds en investissements vont devoir être réduits”.
En février dernier, Kagan Sumer avait annoncé fièrement son intention de lever au moins 700 millions de dollars cette année pour financer le développement de Gorillas. Mais après les coupes du mois dernier, il a déclaré que la société allait concentrer ses investissements en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis, tout en réévaluant sa présence sur d'autres marchés.
Eater, Why Did Patagonia Get Into the Grocery Game?, 15/06/2022
Vous connaissez sûrement la marque de vêtements Patagonia. Mais connaissiez-vous sa déclinaison dans l’alimentaire? Bien qu'elles ne soient pas aussi répandues que les polaires et les shorts de la marque, les boîtes de conserve de maquereaux fumés, de mangues séchées et de crackers produits sous le nom de Patagonia Provisions ont également commencé à apparaître dans les rayons des épiceries américains. Bien qu'elle ait été lancée il y a dix ans, Patagonia Provisions a su tirer parti de la popularité du matériel de randonnée auprès du grand public pour développer une branche de l'entreprise axée sur la durabilité dans nos cuisines.
Ainsi, dans l'esprit de la mission de Patagonia, qui consiste à "utiliser le business pour protéger la nature", la division Provisions a été initialement lancée comme un moyen de distribuer des conserves de poisson issu de l'élevage durable, de la viande séchée de bison et des en-cas de camping à son public d'amateurs de plein air. Mais l'entreprise s'est rapidement transformée en quelque chose de beaucoup plus grand et de plus ambitieux, en établissant des certifications officielles pour l'agriculture biologique régénérative et en collaborant avec des organisations à but non lucratif pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement.
Provisions vend aujourd'hui 46 produits dont la gamme est aussi large que du chili aux haricots rouges, des aliments biodynamiques pour bébés et du saké.
LSA, Le quick commerce ne fait pas l'unanimité auprès des Parisiens
Une étude menée par Episto auprès de 1028 Parisiens clients ou pas du quick commerce.
D’après les résultats, environ un cinquième des personnes interrogées se font se fait régulièrement livrer à domicile par les enseignes traditionnelles (Carrefour, Leclerc, Monoprix, etc.) et seulement 10% via la livraison express. Toutefois, ceux qui commandent auprès des acteurs du quick le font plus régulièrement (40% le font au moins une fois par semaine contre 22% des utilisateurs de livraisons classiques à domicile)
Au niveau des critères de choix pour sélectionner une application de livraison plutôt qu'une autre, 48% des personnes interrogées affirment privilégier la durée de la livraison annoncée, 43% le choix des produits, 41% le niveau des prix et 35% les promotions.
Parmi les raisons invoquées pour l’utilisation des services de livraison express, 57% des personnes interrogées évoquent le fait de gagner du temps dans son quotidien, 36% le fait d’éviter de se déplacer et 28% le fait de contourner les horaires d'ouverture des magasins.
Parmi les principales raisons évoquées par ceux qui n'utilisent pas le quick commerce : 56% déclarent préférer choisir les produits en magasin, 35% ne voient pas l'utilité de ces services et 35% estiment qu'ils ne sont pas en accord avec leurs valeurs.
La Story Les Échos, Le bio, victime d’une indigestion de labels ?
Son marché progressait constamment mais il a reculé en 2021 pour la première fois. Pour « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités étudient la mauvaise passe du bio et l’inflation des labels qui a pu nuire à un marché jusque-là florissant.
La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2022. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Florence Bauchard (journaliste aux « Echos Week-end ») et Laure Verdeau (directrice de l’Agence Bio).
Vlan, #223 Qu'allons nous manger demain?
Eugenia Carrara est la secrétaire générale de l'union des marchés de gros mondial. Souvent on se demande ce que sont les marchés de gros et en France le plus connus est Rungis.
Depuis sa position très particulière, elle peut apporter une analyse économique, sociale et écologique de la manière dont fonctionne le système agro alimentaire mondial mais surtout de comment nous allons demain pouvoir nourrir les 8, peut être 10 milliards d'être humains correctement. En particulier lorsque l'on connait les désastres des engrais dans les terres cultivables.
On a tendance à opposer écologie et marché de gros dans nos esprits pourtant vous allez voir qu'ils nous sont indispensables et surtout que les sujets sont fondamentalement liés. Eugenia se bat chaque pour assurer une transition de la chaine de valeur de la nourriture organique vers un modèle régénératif en travaillant avec tous les partis engagés de l'O.N.U en passant par les associations, les agriculteurs mais aussi les chefs d'état.
L'idée est de rendre la nourriture fraiche et saine accessible au plus grand nombre sur la durée de manière durable.
L’avocat meilleur placement que le bitcoin? (merci Fulguropain pour cette info)
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey