🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-17
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
01 Net, Apple pourrait proposer un service de livraisons de courses alimentaires intégré à son appli Santé, 09/05/2022
Eater, Never Ask a Food Influencer to Pick Up the Tab, 03/05/2022
Veg News, 49 Percent of Gen Z is "Ashamed" to Order Milk in Public, Says Dairy Company Arla, 05/05/2022 + Gizmodo, Dairy Giant Decries Vegan 'Cancel Culture,' Says Gen Z Is 'Ashamed to Order Dairy in Public', 27/04/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
L’Usine Nouvelle, La Cité de la gastronomie de Dijon, nouvelle vitrine pour l'agroalimentaire français, 06/05/2022 + Le Figaro, Dijon, l'autoproclamée gastropole avec la Cité internationale de la gastronomie et du vin, 08/05/2022 + La Croix, Quel modèle économique pour les Cités de la gastronomie ?, 06/05/2022
La Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon a été inaugurée la semaine dernière. Elle est située sur les six hectares de l'ancien hôpital et de l'hôtel Dieu construit en 1204. Les travaux ont commencé en 2017 et il aura donc fallu cinq ans pour qu’elle soit ouverte au grand public. Les travaux ont coûté près de 250 millions d'euros.
On y trouve 1 750 m² d'espaces d'exposition consacrés à la gastronomie, 600 m² de cave proposant 250 vins au verre mais également un restaurant dont la carte a été pensée par le chef étoilé Eric Pras. Enfin, elle abrite une extension de l'école Ferrandi qui accueillera chaque année 150 étudiants étrangers ou en reconversion. Pour le Figaro, “ce tiers lieu ne fait donc pas que dans la scénographie d'expos ludo, vino et gastro éducatives, au demeurant fort bien ficelées” et “de ce côté-là, pari gagné”. D’autant plus que “à une heure quarante en TGV de Paris, au kilomètre zéro de la route des grands crus de Bourgogne, (Dijon) a, c'est indéniable, un tropisme hédoniste”. À terme, la Cité de la gastronomie et du vin ambitionne d'accueillir « un million de visiteurs par an ».
La Croix s’interroge de son côté sur le modèle économique de ces lieux. En effet, comme l’explique l’article, “Dijon fait partie des quatre collectivités - avec Lyon, Paris-Rungis et Tours - dont les projets de Cité de la gastronomie ont été sélectionnés par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA)”. L’article rappelle que le projet lyonnais, qui a été inauguré en octobre 2019, “a très vite tourné au fiasco avant d'être définitivement achevé par la crise sanitaire, en juillet 2020”. Parmi les raison évoquées par la métropole lyonnaise : le choix du lieu très « contraignant à aménager”, la « pression politique » qui a poussé à ouvrir au plus tôt ou encore le choix d'avoir délégué la gestion du musée à un prestataire privé.
01 Net, Apple pourrait proposer un service de livraisons de courses alimentaires intégré à son appli Santé, 09/05/2022
Voilà une information intéressante car c’est un acteur que l’on n’attendait pas forcément sur ce segment.
Alors qu’Apple veut proposer de nouveaux services pour augmenter ses revenus, le journaliste américain Mark Gurman affirme qu’Apple “aurait étudié la possibilité de livrer des produits alimentaires à domicile aux Etats-Unis” en se basant sur le modèle d’Instacart. Selon l’article, Apple souhaiterait s’appuyer sur son appli Santé afin de
”donner des informations de nutrition sur les achats effectués, pour par exemple proposer des menus équilibrés”.
Toutefois, le groupe “n'aurait pour le moment pas donné suite (…) en raison de la faible marge qu'offre ce type de service”. Apple pourrait par contre proposer son offre en partenariat avec une entreprise tierce déjà présente sur le marché.
Les Échos, Produits laitiers : comment Lactalis est parti à la conquête de l'Amérique du Nord, 06/05/2022
Avec l'acquisition des fromages de Kraft en 2020, Lactalis va réaliser une partie significative de son chiffre d’affaires en Amérique du Nord dès cette année. Ainsi, les Etats-Unis devraient représenter 11,6 % de ses ventes totales et le Canada 9,4%. Ils sont désormais respectivement le 2è et le 3è marché du groupe derrière la France.
Toutefois, comme le tempère l’article, Lactalis reste un petit acteur outre-Atlantique : le groupe pèse environ 3 % du marché aux Etats-Unis “malgré ses 11 usines et un chiffre d'affaires qui a triplé depuis 2016 à 3,4 milliards de dollars américains”. Au Canada, par contre Lactalis pèse près d’un quart du marché, avec “19 usines pour un chiffre d'affaires de 3,9 milliards de dollars canadiens”.
Au Canada, la consommation de fromage est importante mais, à l’image des américains, “ils achètent massivement du cheddar râpé”. Lactalis aimerait donc “faire évoluer le marché”. Concernant le lait de consommation, “le rayon est encore très peu segmenté par rapport à ce qui se fait en France”. Toutefois, au Canada c’est un marché “ultra-protégé” qui “laisse peu de marge à l'importation”. Il existe par ailleurs un système de quota.
Aux Etats-Unis, Lactalis a réalisé plusieurs acquisitions ces 5 dernières années, avec notamment Stonyfield, le précurseur du bio, que Danone a été contraint de céder par les autorités de la concurrence lors de l'achat de WhiteWave. Lactalis a également repris la marque de skyr Siggi's et le californien Karoun. Sur ce marché, Lactalis “ convoite aussi le segment à succès du bio et de l'ultra-protéiné”.
L’Usine Nouvelle, Agromousquetaires veut acheter le transformateur de fruits St Mamet, basé dans le Gard, 29/04/2022
Le pôle agroalimentaire d’Intermarché a annoncé fin avril être entré en négociations exclusives avec le fonds Hivest Capital Partners pour acquérir le spécialiste historique des compotes et fruits coupés St Mamet. L’entreprise, qui aura bientôt 70 ans, est basée à Nîmes et possède une usine à Vauvert. Elle emploie 150 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros. Son usine transforme plus de 35 000 tonnes de fruits par an.
Le Figaro, L'embargo indonésien sur l'huile de palme pourrait-il provoquer une pénurie de Nutella ?, 09/05/2022
Cela fait plusieurs fois que l’on parle de l’embargo de l’Indonésie sur les exportations d’huile de palme mais cette fois-ci les fans de la célèbre pâte à tartiner commencent à s’inquiéter.
Dans le détail, l’article explique que l'Indonésie représente plus de 50% des exportations d'huile de palme au niveau mondial. Plusieurs pays sont dépendants de l’huile de palme indonésienne, et en premier lieu l'Inde, dont 33% des importations d'huile de palme viennent d'Indonésie et la Chine (plus de 40%), mais également le Pakistan et le Bangladesh. En Europe, 47% de l'huile de palme importée provient d'Indonésie et 25% de Malaisie.
Pour sa part, le groupe Ferrero importe environ 20% d'huile de palme en provenance d'Indonésie, contre près de 80% de Malaisie. Pas d’inquiétude donc pour les accrocs au Nutella.
Ouest France, Pourquoi des pénuries de moutarde sont à craindre dans les supermarchés français, 07/05/2022 + Le Figaro, Après l'huile, une pénurie de moutarde touche la France, 09/05/2022
C’est une probable pénurie de moutarde qui guette le secteur de la moutarde. Une énième conséquence de la guerre en Ukraine ? Oui et non.
Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, comme nous l’évoquions en début d’année, le Canada, premier producteur mondial de graines de moutarde, a connu une sécheresse importante en 2021 et sa production est passée de 135 000 tonnes en août 2020 à 99 000 tonnes en août 2021. Celle-ci devrait encore baisser de 28% d'ici cet été pour descendre à 71 000 tonnes. L’autre fournisseur important de graines de moutarde sur le marché mondial n’est autre que la Russie, ce qui signifie que c’est un flux important de plus qui disparaît pour la filière.
Mais surtout, il ne faut pas espérer s’appuyer sur la filière française. La production française est en effet passée de 12 000 tonnes en 2016 à 4 000 tonnes aujourd'hui, selon l'association des producteurs de graines de moutardes en Bourgogne.
En conséquence, le prix de la moutarde a augmenté de plus de 9%, selon IRI. C'est d’ailleurs l'un des 5 produits de grande consommation dont le prix a le plus augmenté en un an.
20 Minutes, Comment le seul moutardier en Alsace continue sa production malgré la pénurie mondiale de graines ?, 09/05/2022
Parce qu’en Alsace on est plutôt malins, voici un focus sur une entreprise qui ne connaît pas la crise, bien au contraire. Il s’agit de la société Alélor située à Mietesheim qui est spécialisée dans la moutarde depuis 1873. Surtout, il n’y pas de problème d’approvisionnement en graines de moutarde pour Alélor. En effet, l’entreprise a eu l’idée de relancer dès 2008 une filière de graine de moutarde locale, avec l’aide de la CCI Alsace.
Désormais, c’est une quinzaine d’agriculteurs qui produisent des graines de moutarde uniquement pour Alélor sur environ 80 hectares. L’entreprise paye ses graines de moutarde 25% plus cher mais elle fait vivre l’économie. Une petite différence toutefois avec la moutarde dijonnaise : l’alsacienne est fabriquée avec des graines blanches ou jaunes alors que la dijonnaise est fabriquée à partir de graines brunes. Mais pour donner un côté plus fort en goût à sa moutarde, Alélor renforce certaines gammes avec du raifort.
Pourquoi ne produit-on pas de graines brunes en Alsace? Car c'est un plant d’hiver et “la période est trop froide en Alsace pour la planter sereinement”.
Europe 1, Pénurie de bouteille en verre : les viticulteurs dans une impasse, 09/05/2022
Une conséquence de plus de la guerre en Ukraine : produites majoritairement en Ukraine, les bouteilles en verre ont évidemment dû mal à être acheminées jusqu’en France.
Thierry Mothe, producteur de Chablis, explique qu’en 35 ans de métier, c'est la première fois qu'il se retrouve dans cette situation. Ainsi au lieu des 150 000 bouteilles vides qu’il devrait actuellement avoir en stock il n’en a cette année que 30 000. En conséquence, ce dernier a retardé d’un mois la mise en bouteille de son vin et a reporté, voir annulé, certaines de ses livraisons.
La situation actuelle est compliquée pour la filière qui fait déjà face à une pénurie d’étiquettes, de cartons ou encore de capsules.
Le Figaro, Faut-il mettre une cuillère en argent dans le goulot d’une bouteille de champagne entamée ?, 05/05/2022
Qui n’a pas déjà essayé cette astuce? Selon l’article, son origine se trouve dans les bars et les restaurants où “les clients habitués, qui voulaient conserver leur propre bouteille pour le lendemain, y plaçaient ou demandaient à ce que le barman y place une cuillère”.
Figurez vous qu’en 1995, le Comité interprofessionnel des vins de Champagne a lancé une expérience afin de vérifier l’efficacité d’une telle pratique.
Ainsi, plusieurs bouteilles de champagne ont été ouvertes, et seulement 250 ml et 500 ml de champagne ont été retirés puis elles ont été laissées au repos. Les bouteilles avaient soit un bouchon hermétique, soit une capsule couronnée, soit une cuillère dans le goulot, soit rien du tout.
Le taux de CO2 a été régulièrement mesuré et au final seuls les bouchons hermétiques ont empêché le gaz carbonique de s’échapper.
Financial Times, Plant-based meat groups in court battle over taste of their products, 06/05/2022
La bataille s'intensifie entre les producteurs d’alternatives végétales à la viande. On assiste actuellement à une querelle juridique autour d'une molécule protéique conçue pour donner aux produits végétaux le goût de hamburgers de bœuf. Au delà de la texture c’est en effet sur le goût que tout se joue dans ce secteur. C’est évidemment un conflit autours des brevets que les acteurs du secteur suivent de près.
Impossible Foods, l'un des deux grands leaders du secteur, attaque en justice la startup Motif FoodWorks et affirme que cette dernière a violé son brevet protégeant l'invention d'un produit de réplique de bœuf qui utilise l'hème, une molécule contenant du fer.
Selon l’article, l'importance de la R&D pour les start-ups de ce secteur et la présence d'anciens cadres de la Silicon Valley au sein de ces start-ups devraient entraîner une augmentation du nombre de procès liés aux brevets. Un autre conflit judiciaire oppose par exemple The Better Meat Co et Meati pour tenter de résoudre un différend sur la technologie de fermentation.
Pour start-ups de ce secteur les brevets jouent également un rôle important au moment des levées de fonds en fournissant une base pour leur évaluation. Une décision défavorable à une entreprise pourrait nuire à sa capacité à lever d'autres capitaux, tout en ouvrant la porte à des concurrents utilisant une technologie similaire.
Eater, Never Ask a Food Influencer to Pick Up the Tab, 03/05/2022
Un (long) article sur les influenceurs food.
Le terme “influenceur food” couvre de nombreuses activités. Cele va des cuisiniers amateurs qui filment leurs plats pour TikTok et partagent des photos aux critiques de restaurants sur Instagram en passant par ceux qui font des tutoriels sur YouTube ou des mukbangs ASMR ou encore ceux qui publient sur des blogs personnels qui sont ensuite partagés et promus sur les médias sociaux.
S’il existe plusieurs façons de gagner de l'argent grâce à ce type d'influence la plus populaire, et de loin, est celle des accords de marque, qui fonctionnent comme des mini-publicités dans lesquelles l'influenceur est payé pour incorporer ou faire la promo d’un produit particulier.
Toutefois, d’après l’article, la première chose que les influenceurs food veulent que vous sachiez, c'est qu'il est extrêmement grossier de demander combien ils gagnent. La deuxième chose, c'est que c’est un travail qui devient rapidement épuisant. Et la concurrence est rude, car la barre d'entrée dans le monde du divertissement alimentaire n'a jamais été aussi basse. En effet, dans un monde post-TikTok et post-pandémie, tout ce dont vous avez besoin, c'est d'un smartphone, d'un trépied à 15 dollars et de quelque chose d'intéressant à filmer.
On découvre également le monde des agences d’influenceurs food, comme par exemple Underscore Talent à Los Angeles, qui représente des blogueurs de recettes comme Catherine McCord de Weelicious aux sensations de YouTube comme Mike Greenfield de Pro Home Cooks, en passant par les TikTokers comme Owen Han, un étudiant qui n'a aucune formation professionnelle en cuisine et qui s'est construit une communauté de 2,2 millions de personnes simplement en faisant des sandwichs dans sa chambre d’étudiant.
Selon Noah Swimmer de chez Underscore Talen, il existe trois générations d'influenceurs du secteur alimentaire :
La première est celle des blogueurs culinaires de la fin des années 80, qui ont fidélisé leurs lecteurs en prenant de magnifiques photos des plats qu'ils préparaient ou mangeaient tout en partageant des bribes de leur vie
La seconde est née avec YouTube : des cuisiniers amateurs ou des chefs professionnels ayant le savoir-faire (et l'argent) pour produire des vidéos bien tournées d'eux-mêmes en train de cuisiner et de manger. Cette deuxième génération d'influenceurs culinaires a gagné de l'argent grâce au contenu sponsorisé (intégration d'un produit dans une vidéo) ou au programme automatisé extrêmement lucratif d'ad-roll de YouTube
La troisième est celle de TikTok : acquérir une audience solide et une reconnaissance nationale peut maintenant se produire pratiquement du jour au lendemain. Les personnes, en particulier les très jeunes, se constituent une audience massive grâce à une série de vidéos virales, et en l'espace de six mois environ, elles peuvent s'attendre à une avalanche d'e-mails de marques leur demandant de créer des vidéos sponsorisées.
L’article nous présente également l’envers (moins reluisant) du décors. Ainsi, cette influenceuse qui insiste sur “le coût émotionnel” et “l'épuisement professionnel que presque tous les créateurs connaissent à un moment ou à un autre”. Elle explique que lorsqu'elle a commencé à gagner réellement de l'argent avec son compte Instagram elle a ressenti un sentiment extrême de culpabilité.
Food Business News, ‘Climavores’ begin to impact food sales, 20/04/2022
Le "climavorisme", qui consiste à acheter des aliments en fonction de leur impact sur le climat, a pris racine en Amérique, selon une enquête publiée par le cabinet Kearney.
Dans le cadre de cette enquête, 1 000 consommateurs américains ont fait part de leur comportement d'achat dans les secteurs de l'épicerie, des services alimentaires et des commandes en ligne. 15 % des personnes interrogées ont déclaré être très conscientes de l'impact environnemental de leurs choix alimentaires, 65 % ont déclaré être plutôt conscientes et 20 % ont déclaré ne pas l'être.
D’après l’enquêtes, les aliments respectueux du climat qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent encore avoir bon goût et être d'un coût égal ou inférieur à celui des produits dont l'empreinte carbone est plus importante.
Les consommateurs peuvent faire des "petits pas" vers le climavorisme, par exemple en remplaçant le bœuf par du poulet, selon le rapport. 83% d'entre eux ont déclaré qu'ils seraient prêts à remplacer le bœuf par du poisson, du poulet, du porc ou des protéines végétales une fois par semaine.
Sur la base des actions collectives des consommateurs, des fabricants, des détaillants et des législateurs, Kearney prévoit que d'ici 2030, la majorité des choix alimentaires courants des consommateurs américains seront axés sur le climat.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, l’étude est disponible ici.
Veg News, 49 Percent of Gen Z is "Ashamed" to Order Milk in Public, Says Dairy Company Arla, 05/05/2022 + Gizmodo, Dairy Giant Decries Vegan 'Cancel Culture,' Says Gen Z Is 'Ashamed to Order Dairy in Public', 27/04/2022
Une info dénichée par Guillaume Millet.
La cancel culture serait-elle en train de menacer sérieusement l’élevage laitier?
Selon une étude réalisée par un des géants mondiaux du lait, la coopérative Arla Foods, près de la moitié des personnes interrogées de la génération Z ont "honte de commander des produits laitiers en public devant leurs pairs", et que si 70 % des membres de la génération Z aimeraient continuer à manger des produits laitiers, un pourcentage "alarmant" de 57 % prévoit de supprimer les produits laitiers de leur alimentation au cours de l'année prochaine. Dans cette étude, la coopérative laitière a également constaté que 55 % des participants de la génération Z s'appuient sur les médias sociaux pour éclairer leurs décisions.
Arla affirme par ailleurs que “la montée de la cancel culture a une influence trop importante dans la façon dont nous prenons les décisions relatives à notre alimentation”. Arla précise que “au lieu de s'appuyer sur des faits concernant l'ensemble du processus de production alimentaire et d'examiner en détail ce qui constitue un régime durable et quels groupes d'aliments sont 'bons' pour nous, des décisions rapides sont prises en se basant largement sur l'opinion populaire”.
S'appuyant sur ces résultats, Arla a lancé sa récente campagne "n'annulez pas la vache" dans le but de convaincre les jeunes consommateurs de reconsidérer les produits laitiers.
Commerce Equitable France, Observatoire du Commerce Équitable 2021
Cet observatoire vous propose un état des lieux complet de la consommation équitable en France.
Parmi les informations clés :
Les ventes de produits du commerce équitable ont enregistré une croissance de 11 % en 2021 et ont franchi pour la première fois la barre des 2 milliards d'euros.
Les produits alimentaires représentent 95 % des ventes en 2021.
Les ventes de produits du commerce équitable issus de filières françaises ont une nouvelle fois progressé en un an, pour atteindre 707 millions d’euros.
C’est le café qui est en tête (37,2 % des produits labellisés) pour la filière internationale et le pain et les viennoiseries (59 % des produits français labellisés) pour la filière française.
Les produits laitiers ont connu la croissance la plus importante (+ 44 % en 2021).
Dans le secteur alimentaire, le nombre de références-produits est en hausse de 36 % sur un an et concerne plus de 500 marques.
Pour les bretons ;)
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey