🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-16
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Échos, Comment Jow est devenu l'appli star des courses alimentaires, 03/05/2022
L’Usine Nouvelle, Trois questions pour comprendre la dérogation d'étiquetage obtenue par les industriels voulant substituer l’huile de tournesol, 26/04/2022
New York Times, Hydroponic Lettuce Was Seen as Safe From Salmonella, Until an Outbreak, 03/05/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, L'Indonésie met le marché des huiles végétales sous tension, 28/04/2022
L'Indonésie, premier producteur mondial d'huile de palme (le pays représente deux tiers de la production mondiale) a exporté pas moins de 34,2 millions de tonnes d’huile de palme en 2021.
Mais, comme nous le mentionnions la semaine dernière, le pays a décidé de suspendre toutes les exportations de cet oléagineux. Alors que l’approvisionnement en huile de tournesol est déjà sous tension un peu partout dans le monde à cause de la guerre en Ukraine, voilà un autre ingrédient phare qui va se retrouver à son tour sous tension sur les marchés mondiaux. De nombreux pays se sont en effet rabattus sur l'huile de palme, ou sur l'huile de soja, pour remplacer l'huile de tournesol.
Pourquoi une telle décision? Tout simplement parce que l’Indonésie fait face depuis plusieurs mois à une flambée des prix de l'huile de cuisson à base d'huile de palme sur son marché intérieur. Cela s’explique par le fait que les producteurs indonésiens préfèrent écouler leur production à l'international pour profiter de la hausse des cours.
Par conséquent, le président Joko Widodo redoutant des tensions sociales dans son pays a pris cette mesure pour une période qui “durera jusqu'à ce que les prix de l'huile de cuisson, aujourd'hui proches de 20 000 roupies (1,31 euro) le litre, tombent à 14 000 roupies”.
L’Usine Nouvelle, Trois questions pour comprendre la dérogation d'étiquetage obtenue par les industriels voulant substituer l’huile de tournesol, 26/04/2022
Face aux difficultés d'approvisionnement en huile de tournesol suite à la guerre en Ukraine, de nombreux industriels de l'agroalimentaire doivent revoir leurs recettes afin de remplacer l'huile de tournesol par une autre huile comme de l'huile de colza ou de l’huile de palme. Les industriels ont au préalable demandé à ce que la réglementation sur l'étiquetage des produits alimentaires soit assouplie. Ils ont été entendus par la DGCCRF qui les autorise à modifier leurs recettes sans modifier l'étiquette. Ils devront toutefois faire une demande de dérogation à la DGCCRF.
Or selon le règlement européen n°1169/2011, les industriels ont l'obligation d'indiquer la liste des ingrédients « par ordre d'importance pondérale décroissante (y compris les additifs et les arômes) ». Toutefois, si un changement de recette peut se faire assez rapidement, changer les étiquettes présentes sur les emballages prend plus de temps. Comme l’explique l’article, “il peut s'écouler entre deux et trois mois entre la commande d'un nouvel étiquetage et son arrivée dans les usines”.
LSA, Huile de tournesol: l’étiquette doit refléter en temps réel la réalité des ingrédients et leurs origines [Tribune], 29/04/2022
Une tribune de Maxine Roper et Stefano Volpi, fondateurs de Connecting Food, une startup spécialisée dans la blockchain pour l’alimentaire. Dans cette tribune, ils mettent en avant l’obsolescence des étiquettes papier présentes sur les emballages et le nécessaire besoin de numériser les informations sur les produits.
Partant de ce qui est expliqué dans l’article précédent sur la modification des recettes suite aux problèmes d’approvisionnement en huile de tournesol, ils affirment que “l'équilibre entre la réalité de l'approvisionnement des matières premières agro-alimentaires et l'étiquetage d'informations sur des emballages imprimés une ou deux fois par an, complique la donne pour les industriels”. Ils arguent que “l'étiquette doit pouvoir refléter en temps réel la réalité des ingrédients, leurs origines et la démarche globale RSE d'une entreprise”.
Alors que désormais “le consommateur a besoin de savoir précisément ce qu'il a dans son assiette, à l'instant T”, cela passe selon eux par “une communication flexible, qui reflète la réalité des approvisionnements : accès à la liste des ingrédients, en temps réel, lot par lot”.
La Croix, En Côte d’Ivoire, l’immense défi du cacao durable, 02/05/2022
La Côte d'Ivoire est premier producteur mondial de cacao, avec 2 millions de tonnes par an. Le cacao fait vivre 5 à 6 millions de personnes, soit un cinquième de la population. Par ailleurs, le pays exporte les deux tiers de sa production vers l'Union européenne et Toutefois, comme l’explique l’article, l'UE devrait adopter vers fin 2023/début 2024 un règlement interdisant l'importation de produits issus de la déforestation, comme le café, le soja, le boeuf, l'huile de palme, le bois et le cacao.
Evidemment la Côte d'Ivoire sera concernée par cette décision. En effet, le pays a perdu près de 90 % de son couvert forestier en soixante ans, selon le gouvernement. En 2017, malgré l'initiative Cacao et Forêts entre les chocolatiers et les pays producteurs, l'ONG américaine Mighty Earth a révélé dans une étude que les grandes entreprises du chocolat continuaient à s'approvisionner dans des zones classées.
Le temps presse donc pour les exportateurs ivoiriens de cacao car dans deux ans ils devront être en capacité de prouver que leur marchandise n'est pas issue de la déforestation et il leur faut donc investir dans des logiciels de géolocalisation des parcelles. Se pose donc la question de qui va supporter le coût de cette traçabilité.
L’une des solutions pour améliorer les choses serait selon certains experts de développer l’agroforesterie. Cette dernière consiste à introduire une quarantaine d'arbres par hectare d'au moins cinq variétés, ce qui permet au sol de retrouver sa richesse. Ainsi, comme l’explique Hyacinthe Oulaye, agronome de la coopérative Ekakoog, « il pleut abondamment, les feuilles enrichissent le sol, et les cacaoyers vivent 30 à 40 ans, au lieu de 15 ans en monoculture ». Cela permet également aux producteurs d’avoir des revenus complémentaires avec par exemple les orangers et les avocatiers qui sont plantés sous les cacaoyers. Toutefois, d’après une étude réalisée par le cabinet Horus il faudrait doubler le prix de la tonne de cacao pour permettre une transition agroforestière.
Les Échos, Les ventes de vin rebondissent dans le monde, 28/04/2022
Après une année 2020 compliquée à cause de la pandémie, les exportations de vins ont atteint « un plus haut niveau historique » en 2021 selon l'Organisation internationale du vin (OIV). Elles ont augmenté de 4 % en volume et de 16 % en valeur et, comme l’affirme Pau Roca, le directeur général de l’OIV, « jamais encore on n'avait connu de telles croissances ». Cela s’explique évidemment par la levée des restrictions sanitaires dans les différents pays du globe mais également par la fin des taxes Trump sur une partie des vins européens.
Dans le détail, les ventes de vins effervescents ont réalisé une belle performance avec +22 % en volume et +30 % en valeur. Le vin en vrac a par contre baissé en valeur (-5 %). Au niveau de l’origine, ce sont les vins français qui ont vu leurs prix le plus augmenter (+27 %), contre +10 % pour les vins espagnols et +13 % pour les vins italiens.
Au niveau de la consommation, les Américains sont les plus gros consommateurs de de vin au monde depuis 2018, devant la France et l'Italie. Toutefois, en termes de consommation par habitant, c'est toujours le Portugal qui est en tête. En revanche, la demande chinoise, continue de reculer avec -15% en 2021.
Au niveau de la production, l'Italie, la France et l'Espagne représentent la moitié de la production mondiale contre 59 % en 2020. L'Italie arrive en tête avec 50,2 millions d'hectolitres devant la France (37,6 millions d‘hectolitres) et l'Espagne à (35,3 millions d‘hectolitres).
Autre point intéressant : aux Etats-Unis, les ventes de vin en ligne ont bondi de 131 % en 2021 et représentent désormais 35 % des volumes.
Le Figaro, L’explosion inattendue du marché du vin en canette, 27/04/2022
D’après un rapport du Brandessence Market Research, le marché mondial du vin en canette va passer de 57 millions de dollars par an environ en 2017 à 155 millions en 2027. C’est certes une goutte d’eau par rapport à l’ensemble du marché du vin mais la progression est toute de même conséquente.
L’article explique que les ventes de vins en canette ne représentent que 1 % des ventes globales de vin mais qu’il existe déjà des centaines de références. Ce sont surtout les vins rosés et les vins effervescents qui sont déclinés en canette. Ainsi, sur le site américain de vente en ligne d’alcools Drizly, le rosé représente 32 % des vins en canette, l’effervescent 30 %, le blanc 15 % et le rouge 6 %.
Parmi les marques françaises qui se sont lancées sur ce créneau, citons par exemple les Maîtres vignerons de Saint-Tropez avec leur rosé IGP Méditerranée Nomad 83, Miss Vicky Wine avec son Ô Joie, Léoube et son Le Petit Rosé, Uchronic ou encore Le Domaine Martin avec son Océan.
Frédéric Schaeffer, directeur des Maîtres vignerons de Saint-Tropez explique que le vin en canette s’adresse en priorité aux “jeunes qui se détournent du vin et se tournent vers les spiritueux ou la bière”. La vigneronne Anne-Victoire Monrozier précise pour sa part que “la canette répond à un besoin de consommation nomade, car moins fragile, et modérée”. Elle insiste par ailleurs sur le meilleur bilan carbone du vin en canette car “dans un même carton, on met 6 bouteilles soit 4,5 litres de vin, ce qui représente entre 8 et 9 kg ou 24 canettes, soit 6 litres de vin, ce qui représente 6,5 kg”.
Capital, Une ville allemande sort le chéquier pour bloquer le prix de la bière, 02/05/2022
On ne rigole pas avec la bière en Allemagne.
La preuve, la petite ville de Schwäbisch Hall vient de décider d'encadrer le prix de la bière.
Concrètement, le client paiera deux euros au maximum sa pinte et si le bar en demande plus, la ville comblera la différence grâce au fonds pour la revitalisation du centre-ville.
Les Échos, Comment Jow est devenu l'appli star des courses alimentaires, 03/05/2022
L’appli Jow s’est retrouvée il y a quelques jours en tête des applications gratuites les plus téléchargées de France sur l'App Store, devant des poids lourds comme TikTok ou Telegram.
Son principe : Jow vous propose un menu chaque semaine en fonction de vos goûts, de vos préférences culinaires mais également des ustensiles de cuisine que vous possédez. Jow remplit ensuite automatiquement votre panier auprès de l’enseigne où vous faites vos courses avec les ingrédients des recettes que vous avez sélectionnées. Jow a ainsi noué des partenariats avec plusieurs distributeurs (dont Carrefour, Auchan, Intermarché, E.Leclerc, Monoprix et Chronodrive) et référence plus de 4 000 magasins en France. Jow se rémunère en prenant une commission à chaque panier ou en mettant en avant des produits de marques partenaires. L’entreprise joue en quelque sorte un rôle d’apporteur d'affaire avec une solution 100 % digitale.
Selon l’article, Jow a déjà été téléchargée plus de 4 millions de fois. Surtout, alors qu’à l’origine elle visait les habitants des grandes agglomérations, elle est désormais également très utilisée dans les territoires ruraux. D’après Jacques-Edouard Sabatier, le fondateur, Jow a réalisé “un peu plus de 150 millions d'euros de volume d'affaires” en 2021 et prévoit de faire “deux ou trois fois plus cette année”.
L’entreprise a levé 20 millions de dollars en octobre 2021 afin de s’étendre à l’international, en commençant par les États-Unis.
RTL, Alimentation : pourquoi les trous dans le Gruyère sont en voie de disparition, 03/05/2022
Vous aussi vous vous demandiez pourquoi il y a moins de trous qu’avant dans le gruyère? Figurez-vous que des Suisses se sont posés la même question et ont donc examiné des meules d’Emmental au rayon X.
Suite à cela, ils ont découvert les trous présents dans le fromage, étaient en fait liés à la présence de minuscules particules de foin qui se retrouvent accidentellement dans le lait des vaches au moment de leur traite. Ainsi, lorsque le fromage est affiné, les bactéries responsables de la fermentation libèrent du CO2 et ces particules de gaz viennent s’agglutiner sur les microparticules de foin. Elles grossissent ensuite à la manière des bulles de chewing-gum mais restent coincées dans le fromage et ne peuvent pas exploser.
Par conséquent, comme la traite à la main est de moins en moins pratiquée et a été remplacée par la traite mécanique, il n'y a plus moyen pour les microparticules de foin qui se baladent dans l’air de venir se glisser dans le lait. Et donc il y a moins de trous.
The Economist, Can Brazil help with food shortages around the world?, 30/04/2022
Au cours des quatre dernières décennies, le Brésil est passé du statut d'importateur net à celui de quatrième exportateur mondial de denrées alimentaires. En 2022, il devrait produire 285 millions de tonnes de céréales, soit six fois la quantité récoltée en 1977. Même avant la guerre en Ukraine, le Brésil a exporté plus de blé au cours des deux premiers mois de cette année que pendant toute l'année 2021. Mais les conditions météorologiques extrêmes et la flambée des prix du carburant et des engrais font que les agriculteurs ont plus de mal à répondre à la demande.
Le grenier à blé de l'Amérique du Sud repose également sur des écosystèmes précaires. Les fermes d'élevage de bovins et de soja détruisent certaines parties de l'Amazonie. Les progrès de l'agriculture tropicale ont également entraîné la disparition de la moitié des arbres du cerrado. Le cerrado, connu comme le "berceau des eaux", alimente huit des douze principaux bassins hydrographiques du Brésil. Mais il dépend de l'humidité de l'air provenant de la forêt tropicale pour son approvisionnement en eau. La déforestation ne contribue donc pas seulement au changement climatique. Elle compromet également les conditions nécessaires à la culture des aliments.
L'agriculture brésilienne peut-elle répondre à cette demande en devenant plus verte, tout en augmentant l'offre alimentaire ?
En 2017, le Brésil est devenu le premier pays au monde à créer un label pour le bœuf "neutre en carbone". La production de viande bovine représente à elle seule environ 8,5 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Le Brésil, premier exportateur mondial de viande bovine, a donc tout intérêt à apposer le label "neutre en carbone" sur ses produits. La quête de la neutralité carbone est à l'origine de changements dans le secteur.
New York Times, Hydroponic Lettuce Was Seen as Safe From Salmonella, Until an Outbreak, 03/05/2022
Aux Etats-Unis, l'agriculture hydroponique a pris son essor au cours de la dernière décennie. Certaines exploitations, comme celle de BrightFarms, sont hébergées dans des serres alors que d'autres sont installées sur des toits ou dans des structures en forme de tour.
La Food and Drug Administration (FDA) a critiqué dans un récent rapport les mesures prises une serre hydroponique de Brightfarm liée à une épidémie l'été dernier, et a proposé des directives qui auront des répercussions sur ce secteur.
Il faut dire qu’aux Etats-Unis un nombre croissant d’amateurs de salades se sont tournés vers les produits issus de l’hydroponie, convaincus que les jeunes laitues, la roquette et les herbes cultivées en serre sont plus sûres que les légumes cultivés en pleine terre. Mais une épidémie de salmonellose survenue l'été dernier, qui a rendu malades 31 personnes dans quatre États et a été attribuée à une serre hydroponique de BrightFarms à Rochelle, dans l'Illinois, a révélé que même s’ils sont cultivés dans des environnements couverts et contrôlés, ces légumes verts restent vulnérables à la contamination.
Bien que l'épidémie ait été de faible ampleur, la FDA a mené une enquête sur ses causes. Dans son rapport, l'agence a souligné les dangers qui peuvent résulter d'un manque d'eau propre dans les bassins de culture et d'un stockage inadéquat des matériaux, et a recommandé des directives de sécurité pour les fermes hydroponiques en général. Ce rapport constitue une mise en garde pour le secteur de l’hydroponie et un signal pour les consommateurs que ses produits verts ne sont pas à l'abri des agents pathogènes.
L'une des principales découvertes a été la présence de Salmonella typhimurium - la souche qui a rendu malades 31 personnes - dans un bassin d'eaux pluviales situé sur une propriété voisine du site de BrightFarms. Mais les enquêteurs fédéraux n'ont pas pu déterminer si l'agent pathogène qui a contaminé les légumes verts à feuilles provenait du bassin et s'était déplacé dans la serre, ou s'il s'était déplacé hors du site, de la serre au bassin, selon le rapport.
Business Insider, Tropicana creates limited-edition cereal designed to be eaten with orange juice poured over it instead of milk, 30/04/2022
Tropicana va lancer des céréales spécialement conçues pour être mélangée à du jus d'orange. Nommées Tropical Crunch, elles comprennent des amandes au miel qui sont faites pour être "noyées dans du JO (jus d'orange)" plutôt que dans du lait.
Tropicana affirme en effet que, selon une enquête récente, 15 millions d'Américains versent du jus d'orange plutôt que du lait sur leur céréales.
Bloomberg, These French Foodies Built a Restaurant Empire on Old-World Hedonism, 05/05/2022
Focus sur une success story française, qui va probablement passionner nos amis américains, celle de Gueuleton.
L’entreprise a fait du chemin depuis le premier restaurant ouvert en 2013 à Agen grâce à un prêt de 15 000 €. Gueuleton compte actuellement 16 restaurants, 14 établissements qui font traiteur pour des entreprises ou des mariages, mais également un magazine du même nom ainsi qu’une distillerie de gin et d'armagnac. Gueuleton vend également des grils braseros, du vin et des produits alimentaires en ligne.
Gueuleton est également très présent sur les réseaux sociaux et compte 317 000 abonnés sur Instagram, 238 000 sur TikTok et 162 000 sur YouTube. Comme l’explique l’article, dans leurs vidéos les 2 cofondateurs, Vincent Bernard-Comparat, 36 ans, et Arthur Edange, 34 ans, “peuvent sembler être une parodie de publicité pour le tourisme français”, avec leurs “bérets noirs” en train de manger “du confit de canard et du pâté en croûte, en riant face à la caméra, un verre de vin dans une main et un cigare dans l'autre”.
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O. Frey