🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2022-14
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Le Figaro, Bientôt la fin de l’opacité sur l’origine du miel, 18/04/2022
The Guardian, Our food system isn't ready for the climate crisis, 14/04/2022
Fast Company, The information age is starting to transform fishing worldwide, 17/04/2022
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Le Figaro, Lait cru, viande fraîche, charcuterie, coquillages: pourquoi sont-ils si sensibles?, 13/04/2022 + Le Figaro, Sécurité alimentaire: les contrôles sanitaires en question, 13/04/2022
Comme l’explique le premier article, “les produits alimentaires d’origine animale, a fortiori lorsqu’ils ne sont pas cuits, sont les plus incriminés dans les épidémies d’intoxications alimentaires par salmonelles, listérias, E. coli entérohémorragiques (EHEC) ou Campylobacter”.
Cela s’explique par le fait que les animaux sont des réservoirs naturels de ces pathogènes “avec qui ils cohabitent souvent en bonne intelligence (sans être malades)”. Ainsi, les salmonelles peuvent être présentes dans le tube digestif des bovins, des porcs et des volailles, les EHEC sont essentiellement abritées par les ruminants domestiques (bovins notamment), la listéria se retrouve chez les ruminants d’élevage, les porcs, mais aussi certains oiseaux et poissons et Campylobacter chez les animaux à sang chaud (bovins, porcs, poulets, dindes, canards...). Ainsi, Laurent Guillier, chargé de projet scientifique au sein de l’unité d’évaluation des risques liés aux aliments à l’Anses, explique que “le fait qu’il existe un réservoir des bactéries dans les animaux que nous aimons consommer rend la maîtrise du risque difficile”.
Le Figaro se pose également une questions : les inspections sont-elles suffisantes pour protéger les consommateurs?
Un chiffre donne une idée de l’ampleur de la tâche : plus de 47 milliards de produits sortent chaque année des usines agroalimentaires pour être consommés en France. Pour les contrôles, on dénombre neuf autorités qui sont compétentes et 5 800 agents réalisent des contrôles. Néanmoins, la répartition des compétences “manque de clarté et se révèle (...) source d’une grande complexité”. Ainsi, “les administrations travaillent de façon efficace, mais chacune de leur côté, ce qui conduit à d’importantes inefficiences du système”. Au quotidien, ce sont donc les autocontrôles réalisés par les industriels qui sont sensés garantir la sécurité sanitaire. En effet, depuis le «paquet hygiène» européen de 2006, le fabricant est responsable de la sécurité sanitaire de son étape. Les industriels sont également en charge des retraits et rappels en cas d’anomalie. D’ailleurs, comme l’explique Gilles Salvat, directeur général délégué du pôle recherche et référence à l’Anses, “un rappel de lot, ça n’est pas un échec, c’est de la prévention et cela témoigne du sérieux du fabricant”.
Le Parisien, Alimentation durable : Omie & Cie, la start-up qui n’a rien à cacher, 15/04/2022 + Les Échos, Thierry Marx s'associe avec Omie & Cie, épicerie engagée en ligne, 07/04/2022
Focus sur une démarche intéressante, celle d’Omie & Cie, une start-up née il y a un an et qui commercialise en ligne une alimentation saine et durable, conçue en circuit court à sa marque et livrée dans les grandes agglomérations.
Le positionnement d’Omie & Cie est original. En effet, la marque commercialise sur son site plus de 200 produits alimentaires qui sont conçus en partant des ingrédients. Christian Jorge, l'un des quatre cofondateurs de l'entreprise explique d’ailleurs « notre objectif est de trouver les bonnes filières, avec un « sourcing » fait par des ingénieurs agronomes plutôt que des acheteurs, et la bonne rémunération de tous les acteurs tout en restant accessible pour des familles comprenant la valeur d'un produit ».
Chez Omie & Cie, la transparence vis-à-vis du consommateur est poussée au maximum. Ainsi, grâce à un QR code apposé sur chacun des produits, il est possible d’en savoir plus sur l'origine des ingrédients, le lieu de transformation mais également qui gagne quoi, entre le producteur, le transformateur, la logistique et la start-up. De plus, 1 % du prix de vente revient au soutien à l'agriculture « régénérative ».
Omie & Cię compte actuellement environ 3 000 foyers qui sont clients. Ils se scindent en deux profils distincts : “ceux pour qui l'enjeu climatique est primordial” et “ceux qui sont d'abord intéressés par la dimension de circuits courts et la juste rémunération des producteurs”.
La startup vient de réaliser sa première levée de fonds d'un montant d'1 million d'euros. Elle vient également de nouer un partenariat avec le chef Thierry Marx. Ce dernier va accompagner les équipes sur la composition et le goût des produits. Comme le précise Christian Jorge, “il proposera aussi des recettes simples permettant de faire des repas à des prix raisonnables”.
Le Figaro, Bientôt la fin de l’opacité sur l’origine du miel, 18/04/2022
Un décret d'application du 4 avril 2022 précise qu’à partir du 1er juillet, l'étiquetage des pots de miel conditionnés en France devra mentionner tous les pays d'origine des miels constituant l'assemblage, « par ordre pondéral décroissant ».
Comme l’explique Robert Therry, député LR du Pas-de-Calais et apiculteur à la retraite, “le consommateur regarde de plus en plus les étiquettes. Ce décret permettra, sans aucun doute, une meilleure valorisation du terroir et du savoir-faire français face aux soupçons de fraudes importants sur certaines origines de miel, notamment chinoises”. Si la France doit importer 70 % de sa consommation nationale, faut d’une production nationale suffisante, Robert Therry précise que “ce décret met en valeur le miel tricolore mais aussi les miels d'excellente qualité, produits hors de l'Hexagone, conditionnés en France et difficiles à trouver, comme le miel d'eucalyptus ou de romarin venant d'Espagne”.
Pour les miels conditionnés hors de France par contre c’est la directive européenne « miel » (directive 2001/110/CE) qui continuera de s'appliquer et avec elle les mentions plus vagues du type « mélange de miels originaires de l'UE » , « mélange de miels non originaires de l'UE » ou « mélange de miels originaires et non originaires de l'UE » .
BFM TV, Glaces et sorbets : comment la France est devenue le numéro un européen, 16/04/2022
D’après une récente étude Xerfi, la France est le premier producteur européen de glace en valeur avec un marché de 1,2 milliard d'euros en 2020 devant l'Italie.
Au niveau de la consommation, les ventes ont progressé en moyenne de 3% par an ces six dernières années et sont passées de 1 milliard d'euros en 2016 à 1,22 milliard d'euros en 2021.
Par ailleurs, 84% des foyers français se disent consommateurs de glaces. Les glaces en bâtonnets sont leader avec 28% des ventes (+12% sur un an) devant les cônes et les glaces en bacs.
Pour expliquer cette bonne performance, Xerfi explique que “le secteur de la fabrication de glaces et sorbets enregistre ces dernières années une progression continue du nombre d’établissements (+31% entre 2012 et 2020). L’apparition de petits industriels explique en partie cette hausse et le secteur se distingue d’ailleurs par une proportion très élevée de structures artisanales (environ 90% des entreprises)”. Cela reste toutefois un marché assez concentré car les quatre premières sociétés du panel de Xerfi représentaient 80% du chiffre d’affaires sectoriel en 2020.
RTL, Alimentation : pourquoi le prix des tomates françaises pourrait flamber, 15/04/2022
Encore une conséquence de la guerre en Ukraine. Mais quel est donc le lien ?
Et bien il s’avère qu’un grand nombre de tomates produites en France sont des tomates dites hors-sol, qui poussent dans des serres où la température est habituellement de 20°C. Pour maintenir cette température, les producteurs doivent donc chauffer leurs serres, bien souvent à l’aide de chauffage au gaz. Or depuis la flambée des prix du gaz, certains ne chauffent presque plus leurs serres, ce qui réduit donc leur rendement. L’autre solution serait évidemment de répercuter les coûts du chauffage sur le prix de vente mais face à la concurrence marocaine et espagnole cela va s’annoncer compliqué.
Les Échos, Adial mise sur les entreprises et les distributeurs automatiques de pizzas, 11/04/2022
Zoom sur une entreprise qui a profité de la pandémie.
Adial, une entreprise créée en 2002, est le leader des distributeurs automatiques de pizzas fraîches. Elle conçoit, fabrique, installe et assure la maintenance de ses distributeurs automatiques. Elle réalise un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros, dont 13 % à l'export, et emploie 150 salariés et son parc de distributeurs automatiques va atteindre 2 000 unités d'ici quelques jours.
L’entreprise a connu une croissance à deux chiffres depuis quelques années et elle vient d'ouvrir son capital (à hauteur de 5 %) à deux banques, Crédit Mutuel Equity et bpiFrance. Comme l’explique Vincent Le Gouic, le directeur général d’Adial, “elles vont nous permettre d'élargir notre scope de développement, à la fois sur le marché national et international, et de réaliser des opérations de croissance externe. Nous devrions tripler notre taille à horizon de cinq ans”.
Par ailleurs, les pizzerias se dotent de plus en plus de distributeurs automatiques, qui leur permettent de livrer des pizzas fraîches et artisanales précuites froides ou chaudes, réalisées par les restaurateurs eux-mêmes. Comme le confirme Vincent Le Gouic, « depuis sept ans, les pizzaïolos ont compris que ces machines pouvaient désengorger leur vente à emporter mais aussi étendre leur zone de chalandise dans des endroits qui ne justifieraient pas l'ouverture d'un autre établissement ».
Le Parisien, Casino lance un baromètre pour choisir les bons fruits et légumes de saison, 19/04/2022
Le groupe Casino a lancé un baromètre de saisonnalité dans ses rayons. Celui-ci sera déployé progressivement dans tous ses magasins ainsi que sur le site e-commerce de l’enseigne.
L’affichage se présente sous la forme d’une demi-sphère verte pour les produits de saison, jaune pour ceux en début ou fin de saison et rouge pour ceux qui ne sont plus de saison.
Tina Schuler, directrice générale des enseignes Casino, précise que le groupe se démarque de la démarche d’Auchan (qui met en avant les produits de saison) car les produits qui ne sont pas de saison sont également concernés. Elle explique ainsi “nous sommes complètement transparents. Notre volonté est de donner une information complète aux clients. En ce moment, on vous vend, certes, du raisin mais on vous signale aussi clairement qu’il n’est pas de saison”.
Le groupe a par ailleurs annoncé qu’il ne vendra plus de fraises hors saison (du 1er novembre au 31 janvier) dans ses magasins.
Réussir, Comment Interfel dynamite l'image des fruits et légumes, 13/04/2022
En voilà une publicité originale!
Comme la décrit bien l’article, celle-ci est “colorée, pleine de punch, entraînante (la reprise du tube de Depeche Mode « Can’t get enough » des années 80), n’hésitant pas prendre à bras le corps les marqueurs de notre société (LGBT, seniors, obésité...) pour les inclure à la consommation des fruits et légumes frais”
Mais surtout, “elle rompt radicalement avec ce qui avait été fait auparavant” avec un message fort : « Jamais trop ».
Allez une fois n’est pas coutume je vous mets la vidéo :
The Guardian, Our food system isn't ready for the climate crisis, 14/04/2022
Le dérèglement climatique menace déjà un grand nombre de nos aliments préférés. En Asie, les rizières sont inondées d'eau salée, les cyclones ont anéanti les cultures de vanille à Madagascar, en Amérique centrale les températures élevées font mûrir le café trop rapidement, la sécheresse en Afrique subsaharienne fait dépérir les cultures de pois chiches et l'acidité croissante des océans tue les huîtres et les coquilles Saint-Jacques dans les eaux américaines.
Si aucune mesure n'est prise pour enrayer la crise climatique, les pertes de récoltes seront dévastatrices. La nature a un moyen simple de s'adapter à différents climats : la diversité génétique. Même si certaines plantes réagissent mal à des températures plus élevées ou à des précipitations moindres, d'autres variétés peuvent non seulement survivre, mais aussi prospérer, offrant ainsi aux humains davantage de possibilités de cultiver et de manger. C’est en s’appuyant sur l'histoire de la banane, que l’article nous montre pourquoi la diversité est si cruciale.
Financial Times, Caviar/sanctions: lab-grown eggs could spawn an ethical industry, 16/04/2022
Ce mois-ci, l'Union européenne a interdit les importations de caviar en provenance de Russie. Toutefois, cette décision n’a en fait qu'une valeur symbolique car en 2020, la Russie n'a exporté qu'une tonne de caviar. Comme l’explique l’article, le braconnage et la pollution ont détruit les stocks d'esturgeons de la Caspienne après l'effondrement de l'Union soviétique au début des années 1990.
La pisciculture a comblé le vide. En 2018, l'aquaculture a produit plus de 115 000 tonnes d'esturgeons. La Chine domine la production aquacole. La plupart de ses esturgeons d'élevage sont produits exclusivement pour leur chair. Malgré cela, la Chine représente un tiers de l'approvisionnement mondial en caviar. C'est un gros exportateur, qui a expédié 140 tonnes de caviar en 2019 (soit un peu plus du double des exportations de l'Union européenne).
Or le caviar fabriqué en laboratoire pourrait changer ce secteur. Ainsi Caviar Biotec, une entreprise britannique dirigée par un éleveur d'esturgeons et un ingénieur biochimiste de l'University College London, cultive des œufs à partir de cellules.
Mais il ne faut pas s'attendre à une chute des prix des œufs les plus recherchés, comme le Royal Beluga. Les producteurs savent que le caviar est un symbole de statut social. Son prix élevé fait partie de son attrait.
Financial Times, Cheese theft: wheels of fortune, 17/04/2022
Les pénuries d'approvisionnement et l'inflation ont fait grimper en flèche les prix de tous les produits, du cheddar au camembert. Le resserrement de l'offre de lait a fait grimper les prix du fromage. Les prix élevés des aliments pour animaux et des carburants ont également mis les fromagers sous pression.
Le produit est désormais si précieux qu'il est devenu une cible tentante pour les voleurs. Récemment, des voleurs ont dérobé 1 600 kilos de fromage d'une valeur de 23 000 dollars dans une ferme laitière des Pays-Bas. En Italie, où le parmesan peut servir de garantie bancaire, les voleurs apprécient cette variété pour son prix élevé et la facilité avec laquelle les roues durables de parmesan peuvent être déplacées. Le dernier gros casse remonte à 2018, lorsque des criminels ont volé 271 meules de fromage biologique pesant 12 500 kilos et valant 300 000 dollars. Une fois volées, les meules sont souvent découpées en plus petits morceaux qui ne peuvent être retrouvés.
Wall Street Journal, Demand for Comfort Food Greases Market for All Things Fried, 17/04/2022
L’article s’intéresse à l’amour des américains pour les aliments frits.
Selon les responsables de l'industrie agroalimentaire et les nutritionnistes, de plus en plus d’Américains commandent des frites pour accompagner leurs plats et se consolent avec du poulet frit. De plus, les réparations des friteuses des restaurants ont doublé en raison de la surutilisation . Près de la moitié des ménages américains possèdent désormais des friteuses à air chaud.
Si les risques pour la santé des aliments frits sont nombreux, les nutritionnistes affirment qu'il peut y avoir un côté positif : la consommation de repas gras peut réduire les effets du stress sur l'organisme et peut même aider les gens à produire davantage de sérotonine, ce qui peut atténuer les sentiments de dépression.
Selon le service d'études de marché Mintel Menu Insights, le nombre d'aliments frits au menu des restaurants aux États-Unis a augmenté de 5 % au cours des trois premiers trimestres de l'année dernière. La forte demande de sandwichs au poulet frit a déclenché une guéguerre entre restaurateurs, avec au moins 10 grandes chaînes de restauration rapide, dont McDonald's, Shake Shack et Jack in the Box qui ont introduit ce type de sandwich pendant la pandémie.
A l’inverse, l’article nous apprend que tout cela ne fait pas les affaires de WW International (anciennement Weight Watchers), qui déplore que moins de consommateurs souhaitent suivre un régime. En janvier dernier, les recherches en ligne sur les programmes de régime ont ainsi diminué de 20 % par rapport à l'année précédente.
Bref, pour les Américains, le gras c’est la vie.
Fast Company, The information age is starting to transform fishing worldwide, 17/04/2022
La pêche industrielle, avec ses navires-usines et ses chalutiers de haute mer qui débarquent des milliers de tonnes de poissons à la fois, demeure le mode de pêche dominant dans une grande partie du monde. Cette approche a conduit à la surpêche, l'épuisement des stocks, la destruction des habitats, à la mise à mort des prises accessoires et enfin au gaspillage de 30 à 40 % du poisson débarqué. La pêche industrielle a dévasté les flottes artisanales en Asie, en Afrique et dans le Pacifique.
Le poisson est désormais une marchandise qui voyage dans le monde entier, à la manière d’un produit manufacturé plutôt qu'un produit frais de la mer. Selon les défenseurs de la pêche durable, un poisson moyen parcourt 5 000 miles avant d'arriver dans une assiette. Certains sont congelés, expédiés en Asie pour y être traités, puis recongelés et renvoyés aux États-Unis.
Mais tout cela commence à changer et la pêche commerciale a amorcé un virage encourageant vers une ère postindustrielle moins destructrice et plus transparente.
Quelques exemples le montrent. Ainsi l’ONG Global Fishing Watch surveille et crée des visualisations en libre accès de l'activité de pêche mondiale avec un délai de 72 heures. Cette avancée en matière de transparence a conduit à l'arrestation et à la condamnation de propriétaires et de capitaines de bateaux pêchant illégalement. Le Global Dialogue on Seafood Traceability est une initiative internationale entre entreprises avec pour objectif de créer des normes industrielles volontaires pour la traçabilité des produits de la mer. Ces normes sont conçues pour aider à harmoniser les différents systèmes qui suivent les produits de la mer tout au long de la chaîne d'approvisionnement, afin qu'ils recueillent tous les mêmes informations clés et s'appuient sur les mêmes sources de données. Ces informations permettent aux acheteurs de savoir d'où viennent leurs produits de la mer et s'ils ont été pêchés de manière durable.
Un lapin pas très content
Un mode de conservation ancestral
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey