🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-8
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
New York Times, Jay-Z and LVMH, Two of the World’s Biggest Brands, Go Into Business, 22/02/2021
Challenges, Carrefour: quels défis pour Alexandre Bompard après une année hors norme?, 18/02/2021
Le Figaro, En l’absence de salon, les agriculteurs s’invitent dans le téléphone des Français, 23/02/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Cette semaine nous souhaitons mettre en avant deux initiatives solidaires envers ceux qui sont dans le besoin en cette période compliquée.
La première concerne les agriculteurs et se nomme “Les agriculteurs ont du coeur”. Depuis mi-février, un collectif d’acteurs du monde agricole s’est structuré afin de proposer des actions solidaires permettant de mobiliser des ressources alimentaires et de proposer des emplois à l’approche des premières récoltes (asperges, fraises… ). Si vous êtes agriculteur et que vous souhaitez participer ça se passe ici.
La deuxième se nomme '“Restaurons les étudiant.e.s durablement !” et a été mise en place par la communauté Ecotable. Il s’agit d’un appel à financement participatif pour aider à financer des repas pour les étudiants qui sont dans le besoin. L’objectif de la campagne est de réussir à leur cuisiner au moins 500 repas par semaine, jusqu’à la fin de l’année universitaire. Pour participer à cette campagne ça se passe ici.
Le Figaro, Alexandre Bompard: «L’histoire ne repasse pas les plats, nous avons tourné la page», 18/02/2021
Une interview du PDG de Carrefour qui revient notamment sur les résultats du groupe pour l’année 2020 ainsi que l’opération de rapprochement avortée avec le canadien Couche-Tard.
Selon lui, “Avec 80 milliards d'euros de chiffre d'affaires, nous n'avons pas de problème de taille critique. Carrefour est à l'offensive, tourné vers la croissance et ne recherche pas de consolidation mondiale. Ces dernières années, on a d'ailleurs plutôt observé un recentrage de grands acteurs sur un nombre réduit de pays où ils sont puissants”.
On y apprend par ailleurs (mais sans surprise) que la crise sanitaire a accéléré le développement de l'e-commerce dans tous les pays où Carrefour est présent, pour tous les produits et toutes les générations. Ainsi, d’après Alexandre Bompard, Carrefour a gagné 1,3 million de nouveaux clients en 2020 et les ventes en ligne ont augmenté de 70 % dans le monde, à 2,7 milliards d'euros. Il prévoit par ailleurs qu’elles atteindront 4,2 milliards en 2022. Désormais, Carrefour représente 14 % du marché du drive en France et est leader de celui de la livraison à domicile, avec 25 % de parts de marché.
Challenges, Carrefour: quels défis pour Alexandre Bompard après une année hors norme?, 18/02/2021
Alors que le groupe Carrefour a annoncé ses résultats, Challenges s’interroge sur les défis à venir pour son PDG Alexandre Bompard.
1er défi : la vitesse d'exécution. Selon Alexandre Bompard, “c'est une année qui compte double” et durant laquelle le groupe doit “accélérer” et “donner de la visibilité aux investisseurs” selon un analyste de chez Barclays. Ceci passera par une amélioration de l'exécution et des performances. Ainsi, après avoir atteint son objectif de 3 Mds € de baisse de coûts à fin 2020, Carrefour s’est fixé pour objectif d’atteindre 2,4 Mds € d’économies de coûts additionnelles en année pleine à horizon 2023.
2è défi : le e-commerce. Si les chiffres donnés dans l’article précédent sont flatteurs, certains analystes estime que Carrefour devra prouver qu'il ne s'agit pas uniquement d’un effet d'aubaine lié à la crise sanitaire. Ces chiffres seraient en effet en grande partie tirés par le drive et les drives piétons et Carrefour ne serait pas assez ambitieux dans la livraison à domicile, au risque de se voir dépassé par des acteurs comme Amazon, Deliveroo ou Uber Eats.
3è défi : la compétitivité prix. Alors qu’une bataille des prix entre enseignes de distribution est à prévoir (voir la newsletter de la semaine dernière) vu le contexte de crise économique à venir, Carrefour n’est pas le mieux positionné au niveau des prix.
4è défi : le cours de bourse. Selon les analystes, les principaux actionnaires de Carrefour souhaitent vendre leurs actions pour sortir du capital. Ainsi, l’un des défi est du PDG est d’améliorer le cours de l’action Carrefour. Cette hausse du cours serait urgente car, selon les observateurs, Couche-Tard n'a pas abandonné son projet de racheter Carrefour.
JDD, Aurore Market, bio et solidaire à la fois, 21/02/2021
Focus sur une success story du e-commerce français, le site Aurore Market, spécialiste du bio en circuit court. Lancé en 2018, Aurore Market s’est inspiré du modèle de l’américain Thrive Market.
Implanté en Auvergne, le site expédie environ 800 colis par jour et compte 20 000 clients réguliers. La spécificité du modèle d’Aurore Market : pour être client il faut d’abord s’acquitter d’une adhésion d’un montant de 60 euros, qui vous donne ensuite accès à une gamme de 4000 produits. Selon Roman Régis, l’un des co-fondateurs, ce système d’adhésion permet de pratiquer des marges plus faibles. Ainsi, Aurore Market n’a pas de dépenses marketing ni de budget pour l’acquisition de nouveaux clients. Grâce à son assortiment réduit, le site va réaliser de gros volumes sur chacune de ses références ce qui lui permet d’obtenir un meilleur tarif d’achat.
A noter également que le site propose une collecte pour les étudiants en difficulté. Chaque euro collecté permettra de réaliser un panier d’une trentaine d’euros qui sera envoyé aux étudiants qui se seront inscrits au programme.
Le Figaro, Comment la crise sanitaire a transformé nos pauses déjeuner, 18/02/2021
Entre la fermeture des bars et restaurants, le développement du télétravail et les mesures de distanciation au sein des entreprises, la pause déjeuner a complètement changé de visage et, comme le précise l’article, est devenue “un moment de plus en plus solitaire”.
Pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler, les plats à emporter et les sandwichs ont remplacé les déjeuners à la cantine ou au restaurant et s’avalent souvent dans la voiture faute de pouvoir s’attabler quelque part. Pour ceux qui télétravaillent, les repas sont cuisinés ou livrés et consommés à la maison. Enfin, les déjeuners d'affaires, sont également de moins en moins fréquents.
Plus cocasse, on apprend qu’un décret paru le 14 février autorise désormais les salariés à déjeuner à leur bureau, devant leur ordinateur. En effet, cette pratique était jusqu’à présent illégale…
Un chiffre résume tous ces changements : 700 millions d'euros, c’est le montant estimé des tickets restaurants non utilisés. C’est pourquoi le ministère de l’Économie a décidé de prolonger la durée de validité des tickets-restaurants de l'année 2020, jusqu'en septembre 2021.
BFM TV, A Lyon, un menu unique dans les cantines à partir de lundi, 18/02/2021
C’est la polémique de la semaine, le maire écologiste de Lyon a imposé un "menu unique sans viande" dans les cantines scolaires de la ville depuis la rentrée des vacances de février, au nom de la lutte contre le Covid. Selon Stéphanie Léger, l'adjointe chargée de l'Éducation, "Le nouveau protocole sanitaire impose une distanciation de deux mètres dans la restauration scolaire. Le menu unique va nous permettre d'accélérer le service et ainsi nous permettre d'accueillir tous les enfants" et ce menu unique sans viande permettrait de “servir plus rapidement les élèves et fluidifier les repas”.
Une telle décision fait évidemment débat au sein de monde politique mais également au sein du monde agricole.
Les Echos, Danone s'offre le fromage végan Follow Your Heart aux Etats-Unis, 19/02/2021
Le groupe Danone vient de faire l’acquisition d’une petite entreprise californienne dénommée Follow your heart, qui est pionnière (elle est née au début des années 70) et leader des segments fromage et mayonnaise d'origine végétale aux Etats-Unis.
L’article nous propose également quelques données de cadrage sur le marché de l'alimentation à base de plantes aux Etats-Unis. On apprend ainsi qu’il a progressé de 11,4 % en 2019, à 5 milliards de dollars et que les alternatives au lait (2 milliards de dollars) représentent encore l'essentiel de ce marché. Par ailleurs, le fromage végan représentait en 2019 un marché à 189 millions de dollars (+18,3 % sur un an), alors que celui des “oeufs sans oeufs” ne pèse que 10 millions de dollars.
Follow your heart est distribué dans une vingtaine de pays et aux Etats-Unis l’entreprise distribue sous sa marque dans des grandes surfaces comme Whole Foods ou Publix.
Les Echos, KitKat vegan : la course au chocolat végétalien s'accélère, 16/02/2021
Nous en parlions la semaine dernière, Nestlé lance une version vegan de ses célèbres Kit Kat. Dénommée KitKat V, il s’agit selon l’article d’une “des premières d'un acteur majeur du secteur à être 100 % végétaliennes”. Pour fabriquer cette version végane, Nestlé utilise une formule à base de riz comme substitut de lait. Mais il s’agit d’un défi technique car le groupe a mis deux ans à développer cette nouvelle gamme. En effet, selon l’article, les alternatives véganes au chocolat au lait sont compliquées à développer car il faut s'assurer que l’alternative au lait utilisée “se marie bien avec le cacao et le sucre pour arriver à une texture crémeuse”. C’est pourquoi, la plupart des chocolats végans présents sur le marché sont des chocolats noirs.
Madame Figaro, Ressuscitée aux États-Unis, la piquette en pleine reconquête, 18/02/2021
Alors que pour bon nombre d’entre nous, piquette est synonyme de bouteille de vin de piètre qualité, l’article nous apprend que cette « boisson de ménage » remporte un certain succès aux États-Unis.
Tout d’abord, selon l’article, il ne faut pas confondre la piquette avec du vin car il s’agit en fait d’une liqueur obtenue par la fermentation d’une eau de source passée et de restes de raisin après pressurage. Par ailleurs, la piquette contient 6% à 7% d’alcool contre 12,5% pour le vin. Populaire au Moyen-Âge, elle a acquis sa mauvaise renommée au 19è siècle à cause d’une réaction dite de la «piqûre acétique» et fut même interdite dès 1907.
Elle a retrouvé ses lettres de noblesse de l’autre côté de l’Atlantique depuis 2017 grâce au producteur de vin new-yorkais Todd Cavallo. En France, il y a également un certain engouement observé depuis l’année dernière, notamment chez la jeune génération. Comme le précise Julien Guillot, propriétaire des Vignes du Maynes, « on utilise un déchet comme matière première. En somme, la piquette est une boisson recyclée».
Le Figaro, En l’absence de salon, les agriculteurs s’invitent dans le téléphone des Français, 23/02/2021
Le collectif Ici la Terre, qui réunit 130 producteurs a lancé ce lundi l’opération «Un agriculteur dans votre répertoire téléphonique». Le but de cette opération : proposer aux citoyens, qui se seront au préalable inscrits sur le site du collectif, d’être rappelés par un exploitant pour répondre à leurs questions sur le métier d’agriculteur.
Selon l’un des co-fondateurs, “la démarche est de recréer un lien direct avec les Français, d’expliquer notre métier. Il est indispensable, lorsqu’on s’intéresse à l’agriculture, d’avoir un référent sur le sujet dans son répertoire”. L’article précise que cette opération est financée par une cagnotte Leetchi, qui a permis de récolter 6 000 euros il y a deux ans.
Si vous vous interrogez sur ce beau métier, n’hésitez pas à utiliser cette initiative mise en place par Ici la Terre.
MIT Technology Review, Bill Gates: Rich nations should shift entirely to synthetic beef, 14/02/2021
Un entretien avec Bill Gates, qui sort un livre intitulé “How to Avoid a Climate Disaster”, dans lequel il explique ce que, selon lui, il faudra réellement faire pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique.
Dans ce livre, il adresse notamment le secteur de l’alimentaire. Et parmi les propositions de Bill Gates évoquées lors de cet entretien, il y a celle-ci : “Je pense par contre que tous les pays riches devraient passer à une viande de bœuf 100 % synthétique. On peut s'habituer à la différence de goût, et on prétend qu'ils vont la rendre encore meilleure avec le temps”.
Rappelons que Bill Gates est investisseur, à titre personnel ou par l'intermédiaire de Breakthrough Energy Ventures, dans plusieurs des entreprises qui proposent des alternatives à la viande, notamment Beyond Meats, Impossible Foods, Memphis Meats et Pivot Bio.
Chicago Tribune, Is Corona Hard Seltzer beer? Legal battle brewing between two beer giants, 17/02/2021
C’est un combat juridique d’actualité auquel fait référence l’article. En effet, Grupo Modelo, la branche mexicaine du géant de la bière Anheuser-Busch InBev, a intenté un procès à Constellation Brands pour l'utilisation de la marque Corona pour commercialiser sa Corona Hard Seltzer. Il s’agirait selon Modelo, d’une violation de l'accord de licence conclu il y a huit ans entre les deux groupes concernant le droit d'utiliser la marque Corona. En effet, lorsqu'AB InBev avait racheté Grupo Modelo en 2013, il avait cédé l'activité du brasseur mexicain aux États-Unis à Constellation Brands. Ainsi, selon Grupo Modelo, dans le cadre de cet accord de licence, la marque Corona ne devait être utilisée par Constellation que pour des produits "bière".
Ce procès a lieu au moment où l'industrie de la bière est secouée par la percée des hard seltzer, qui sont désormais de loin le segment du marché des boissons alcoolisées qui connaît la plus forte croissance. Certains analystes vont jusqu’à lui prévoir des ventes mondiales de 30 milliards de dollars d'ici 2025.
Dans une déclaration, Constellation Brands estime que “ces allégations, y compris l'insinuation selon laquelle la Corona Hard Seltzer ne devrait pas être classée comme bière ou une version de celle-ci, sont totalement infondées, qu'elles constituent une tentative flagrante de restreindre un concurrent fort et bien établi dans un segment à forte croissance de la catégorie des bières américaines”.
The Telegraph, Meet the Frenchman who wants to put mealworms on our dinner plates, 19/02/2021
Un article sur Antoine Hubert, qui est présenté comme “le plus grand éleveur de vers de farine du monde” mais qui est surtout le co-fondateur de la startup française Ynsect. Cette dernière a levé 372 millions de dollars en octobre dernier et compte utiliser ces fonds pour construire la plus grande ferme d'insectes au monde à côté d’Amiens. L’usine aura une capacité suffisante pour produire 100 000 tonnes de nourriture à partir de vers de farine chaque année. Selon Antoine Hubert, "lentement, les consommateurs s'habitueront aux insectes, puis nous développerons notre activité en passant des marchés de niche comme la nutrition sportive au cœur du repas et de l'assiette".
L'an prochain, Ynsect fournira aux supermarchés britanniques des "super-aliments" à base de vers de farine. Le marché des insectes comestibles était estimé à environ 152,2 millions de dollars en 2018 mais une croissance exponentielle est prévue au cours de la prochaine décennie. Ce secteur représentera près de 8 milliards de dollars d'ici 2030, selon les données de Meticulous Research.
Les vers de farine présentent de nombreux avantages pour la santé. Ils sont très riches en protéines et ont également prouvé qu'ils contribuaient de manière significative à réduire le cholestérol dans le foie et à favoriser la reproduction du microbiote dans l'intestin. La teneur en protéines des insectes est d'environ 72%, contre 31% pour une escalope de poulet. Néanmoins, l’article précise que l'acceptation des aliments à base d'insectes reste faible et constitue un obstacle délicat à surmonter.
Ynsect prévoit de vendre dans un premier temps ses produits de nutrition sportive à base de vers de farine, dont la protéine peut apporter des bénéfices en matière de régénération musculaire et d'endurance.
New York Times, Jay-Z and LVMH, Two of the World’s Biggest Brands, Go Into Business, 22/02/2021
LVMH va acquérir la moitié d'Armand de Brignac, la marque de champagne, couramment appelé « L’as de pique », propriété du chanteur Jay-Z qui l’a acquise en 2014.
Cet accord donne à Jay-Z le soutien organisationnel et le pouvoir de distribution d’un leader mondial des boissons tandis que LVMH obtient l'influence cool et le savoir-faire en matière de marketing lifestyle d'un leader culturel noir qui fait autorité à un moment où le racisme dans le secteur du luxe est particulièrement surveillé.
Comme l’explique l’article, pour LVMH il ne s’agit pas seulement d'acheter une nouvelle marque de boissons, mais également d’acheter un savoir-faire culturel et pénétrer des marchés qui ne sont pas traditionnellement desservis par certaines de ses marques.
Aucune des deux parties n’a divulgué le montant de la transaction.
Bloomberg Businessweek, Online Booze Gets a Covid Boost, 15-22/02/2021
Un article intéressant sur la percée du e-commerce dans la vente d’alcools aux Etats-Unis en 2020. Le grand brasseur américain Molson Coors a par exemple vu ses ventes en ligne progresser de 230% sur les 11 premiers mois de 2020.
Comme partout dans le monde, les fermetures de bars et restaurants aux Etats-Unis ont forcé les acteurs de ce secteur à se mettre au e-commerce. Mais la vente en ligne d’alcool était auparavant très compliquée aux Etats-Unis, notamment à cause du 21è amendement voté en 1933 à la fin de la prohibition mais également des lois propres à chaque Etat. Car, si de nombreux États autorisent la livraison à domicile depuis des années, les réglementations ont souvent été très restrictives, rendant cette option infaisable pour de nombreuses brasseries et détaillants. Par exemple, seuls 12 Etats autorisent les expéditions en dehors de leur territoire pour la bière et l'alcool. Mais en 2020, la pandémie a ouvert une nouvelle voie et une majorité d'États ont fait de leur mieux pour répondre à la crise en autorisant de nombreuses formes de distribution d'alcool à emporter et à livrer pendant la pandémie. Les fabricants de vins et spiritueux se sont dans un premier temps appuyés sur les services offerts par des startups comme Drizly, Thirstie ou Speakeasy pour développer leur offre de e-commerce.
L'annonce faite début février 2021 de l'acquisition par Uber du service de distribution de boissons Drizly, pour 1,1 milliard de dollars, est vue comme un tournant qui pourrait booster la croissance de la distribution d'alcool en ligne. Les Etats-Unis sont désormais en passe de devenir le plus grand marché pour le e-commerce de vins et spiritueux. Drizly estime ainsi que la part des ventes en ligne d’alcool aux Etats-Unis devrait passait de 5% aujourd’hui à 20% d’ici 5 ans.
France 2, Nous Paysans
Un beau documentaire sur l’agriculture française et son évolution.
En à peine un siècle, les paysans français ont vu leur monde être profondément bouleversé. Alors qu'ils constituaient autrefois la grande majorité du pays, ils ne sont plus aujourd'hui qu'une infime minorité et se retrouvent confrontés à un défi immense : continuer à nourrir la France.
A voir en replay ici
Depuis quelques jours la version 2021 de l’ouvrage Déméter sur le thème “Produire et se nourrir : le défi quotidien d’un monde déboussolé” est disponible.
À partir de l’analyse d’une série de grandes ruptures et d’enjeux stratégiques, cette 27e édition du Déméter questionne les trajectoires du développement agricole et les conditions de la sécurité alimentaire dans un monde où la résilience, l’adaptation, l’innovation et la coopération demeurent plus que jamais déterminantes pour relever des défis inédits.
Au programme :
– 16 analyses prospectives et de nombreux encadrés (dont un chapitre réalisé par votre serviteur sur le thème “#Avocat, star ou victime des réseaux sociaux”)
– 10 fiches-repères sur les produits, les marchés et les échanges agricoles
– un entretien exclusif avec Thomas Pesquet
– des infographies, cartographies et statistiques mondiales
Vous pouvez le commander ici.
Encore une belle initiative envers les étudiants
Une illustration de la guerre des prix dans la grande distribution
L’optimisation du e-commerce par l’entreprise anglaise Ocado et ses robots
Sur le Champ #4 | Élevage extensif et sols vivants | Nicolas Brahic - Terres Libres & Buxor, 18/02/2021
Business of Bouffe #35 | Gilles, Catherine et Nicolas Verot – Maison Verot | L’histoire d’une famille d’artisans qui rend ses lettres de noblesse à la charcuterie, 21/02/2021
Eat’s Business #7 | Guerre des prix (grande distribution x industriels), Amazon alimentaire et bouteille en papier chez Coca-Cola | avec la participation spéciale d'Alexis Vaillant - Fondateur d’Alterfood, 23/02/2021
C’est tout pour aujourd’hui.
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Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey