🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-6
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Echos, Comment la filière lait veut reconquérir les Français, 03/02/2021
Les Echos, Livraison : Cajoo lève 6 millions pour livrer les courses en 15 minutes, 04/02/2021
WWD, Louis Vuitton Expands in Tokyo With New Tower, Café — and Chocolate Shop, 27/01/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Les Echos, Comment la filière lait veut reconquérir les Français, 03/02/2021
Un article très complet sur les défis que doit affronter la filière laitière française.
Tout d’abord, le métier d’éleveur laitier est en pleine désaffection, car selon Christophe Perrot, chargé de mission à l'Institut de l'élevage, « Chaque année, près de 5.000 producteurs sortent du circuit pour seulement un peu plus de 2.000 nouveaux entrants”. A l’heure actuelle on ne compte plus que 54.000 exploitations laitières dans l’Hexagone. Il faut dire qu’un éleveur laitier travaille bien souvent sept jours sur sept et que la rémunération est loin d’être à la hauteur de la charge de travail.
Ensuite, il y a un certain désamour des Français pour le lait. La consommation de lait a, en effet, baissé de 25% en quinze ans en France. Le lait est également de plus en plus en concurrence avec les alternatives végétales à base d’amande, de soja ou encore d’avoine. Preuve en est, même les industriels du lait ont lancé leurs propres alternatives végétales produits laitiers (Candia s’est lancé dans les jus aux noisettes et aux amandes, Bel a sorti un Boursin végétal).
Pour sortir de cette situation, certains éleveurs ont choisi de se tourner vers le bio. D’ailleurs l’article précise que “le cap du milliard de litres collectés sur douze mois a été franchi en mars 2020”, ce qui représente environ 4 % de la production totale en France. D’autres se sont lancés dans la transformation, que ce soit sous forme de fromage, de yaourt, voire même de caramel. Enfin, certains ont choisi de lancer des marques de laits spécifiques, équitables ou locales. De FaireFrance à Laitik en passant par C’est Qui Le Patron, toutes ces initiatives offrent une meilleure rémunération aux éleveurs. Car, comme le dit André Bonnard, ancien secrétaire général de la FNPL, « il faut redonner de l'espoir aux jeunes éleveurs ! ».
L’Opinion, Elevage français: un paradoxe gros comme un bœuf, 04/02/2021
Si, comme nous en parlions la dernière fois, la viande bovine française a plutôt bien résisté lors de la crise sanitaire, le revenu des éleveurs bovins a par contre été chahuté.
En effet, les prix de la viande bovine ont connu des baisses allant jusqu’à 15% et, pour ne rien arranger, le coût de l’alimentation animale a en parallèle augmenté de 30 à 50% à cause de la hausse du prix des céréales. Ainsi, selon les calculs de l’Institut de l’élevage, les revenus des éleveurs bovins, qui n’étaient déjà pas très élevés en 2020 (10 500 euros en moyenne ) ont baissé de 25 % en 2020.
Pour le député Jean-Baptiste Moreau, cela tient également à un problème d’organisation dans une filière où “des centaines d’interlocuteurs ne font pas le poids face à un acteur comme Bigard, qui réalise près de 70 % des abattages en France. Il y a clairement un problème de structuration”.
Les Echos, Cuisine : les pianos La Cornue battent des records avec la crise sanitaire, 03/02/2021
2020 a été une très bonne année pour l’entreprise française La Cornue, leader mondial des pianos de cuisson de luxe, implantée à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise). L’entreprise fait partie des gagnants de la crise sanitaire et a connu une hausse de 20% de son activité l’an passé. Son DG, Benoît Favier, explique cette bonne performance par le fait que « depuis le premier confinement, les consommateurs investissent davantage dans leurs chez-eux, en particulier dans leurs cuisines ».
La Cornue réalise environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont environ 80% à l’export, et produit environ 600 pianos de cuisson sur mesure par an. Avec ses pianos sur mesure, fabriqués avec des matériaux nobles comme le laiton ou le cuivre et vendus à partir de 7 000 euros, la marque est notamment prisée des célébrités hollywoodiennes ou des grands chefs qui n’hésitent d’ailleurs pas à s’afficher dans leur cuisine sur Instagram.
Le Figaro, Un menu de restaurant facturé 1€ pour les étudiants à Paris, 02/02/2021
Le restaurant Le Reflet (Paris, 3e) lance une opération solidaire pour les étudiants en situation précaire suite à la crise sanitaire avec un menu entrée/plat/dessert à 1 euro. L'équipe du restaurant s'est remise aux fourneaux sur la base du volontariat pour leur venir en aide.
Les jeunes dans le besoin sont invités à réserver leur repas en click&collect sur le site du restaurant, chaque fin de semaine au déjeuner (jeudi et vendredi de 12h à 15h, réservation ouverte d'une semaine sur l'autre, carte d'étudiant requise pour le retrait).
France 3, Grenoble : des petits plats mijotés à 1 euro pour aider les étudiants en difficulté, 05/02/2021
Même initiative à Grenoble où le restaurant "Chez Marius" va proposer des repas à 1 euro aux étudiants à partir du jeudi 11 février. Pour en profiter, un "Doodle" (un outil de planification en ligne) devrait être créé. Les jeunes pourront s'inscrire avec leur nom et leur numéro de carte d'étudiant.
Bravo en tout cas à ces restaurateurs pour ces initiatives solidaires.
Le Figaro, «Ça donne le sourire»: ces restaurateurs qui vendent leurs plats en grande surface, 28/01/2021
Autre initiative solidaire à souligner, des hypermarchés Leclerc, Intermarché et Carrefour proposent aux restaurateurs de vendre leurs plats et produits au sein de leurs magasins.
Que ce soit en leur permettant de s’installer avec leur food truck sur le parking de l’hypermarché ou encore en leur permettant de déposer leurs plats à emporter dans un des bacs réfrigérés, certains magasins, à l’image de l'Intermarché de la ville de Joigny (89), celui de la commune Les Avenières (38) ou du Carrefour Market de Bellac (87) ont décidé d’aider à leur manière les restaurateurs locaux.
De son côté, Leclerc, par la voix de son PDG, a annoncé que ce genre d’initiatives existe déjà dans certains de ses magasins et que le groupe est en « train d'étendre le système ».
Bravo aux propriétaires de ces magasins qui, c’est à souligner, ne prennent ni bénéfices sur les ventes, ni ne facturent l’électricité à ces restaurateurs.
Le Figaro, Champagne : les 50 marques championnes des réseaux sociaux, 07/02/2021
Le Figaro publie pour la 2è année un classement de la notoriété digitale des marques de champagne, qui se base sur le nombre de requêtes réalisées sur le site lefigaro.fr ainsi que sur le nombre d’abonnés de chaque marque sur les réseaux sociaux.
Alors qu’initialement les maisons de champagne se concentraient sur les 4 réseaux classiques que sont Facebook, Twitter, Youtube et Instagram, la montée en puissance de ce dernier réseau change la donne et focalise désormais l’attention de la plupart des marques de champagne. Comme l’explique Fabien Vallerian, directeur art et culture chez Ruinart, “nous essayons de faire passer des sensations et Instagram s’y prête. C’est une plateforme vivante et créative sur laquelle nous collaborons avec de jeunes artistes du monde de l’art contemporain”.
On y apprend par ailleurs que certaines maisons de champagne ont vu leurs ventes en ligne multipliées par 3 en 2020.
Le top 5 des marques selon leur notoriété digitale : 1) Veuve Clicquot, 2) Moët & Chandon, 3) Louis Roederer, 4) Taittinger, 5) Krug
Konbini, Les premiers radis de l’espace viennent d’être récoltés dans l’ISS, 29/01/2021
Et encore une culture qui a réussi dans l’espace. Après avoir fait pousser une dizaine de légumes différents, de la laitue rouge au chou chinois, les astronautes ont cette fois réussi à faire pousser des radis au sein de la station spatiale. Comme l’explique Nicole Dufour, responsable du programme APH de la Nasa au Centre spatial Kennedy, “la culture de diverses plantes nous aide à déterminer celles qui poussent en microgravité et à offrir une meilleure diversité et un meilleur équilibre nutritionnel aux astronautes en mission de longue durée”.
Ouest France, La France manque de boulangers, 9 000 postes sont à pourvoir, 05/02/2021
Alors que, selon La Confédération nationale de la boulangerie et de la boulangerie-pâtisserie française, le secteur recherche 9 000 personnes pour renforcer les 33 000 boulangeries déjà présentes sur tout le territoire, l’article se pose plusieurs questions sur l’attractivité de ce métier. Au niveau de la formation, tout d’abord, il ne semble pas y avoir de problème car en 2020 pas moins de 24 000 jeunes étaient en apprentissage. Si les jeunes privilégient l’alternance, l’inconvénient est par contre sa durée car le cycle de l’alternance dure deux ans. Au niveau des contraintes horaires, comme l’explique l’article, “aujourd’hui, être boulanger ou pâtissier ne veut plus dire se lever très tôt et travailler tous les week-ends”. Au niveau de la rémunération, un boulanger-pâtissier gagne aux alentours de 1 800 € nets pour 37 à 38 heures par semaine avec un dimanche travaillé sur deux. Enfin, l’article souligne que ce n’est pas un problème propre à la boulangerie mais que tout l’artisanat alimentaire est concerné.
Les Echos, Livraison : Cajoo lève 6 millions pour livrer les courses en 15 minutes, 04/02/2021
Focus sur une toute jeune entreprise, dénommée Cajoo, qui est spécialisée dans la livraison de courses à la demande. Elle débute son service à Paris et vient d’annoncer avoir levé pas moins de 6M€ en seed.
Alors que le secteur de la livraison de repas à domicile est mature et dominé par 3 grands acteurs en France, celui de la livraison de courses est encore à développer. Car, comme le rappelle l’article, si les grandes enseignes de la distribution proposent ce service, les délais entre la commande et la réception peuvent parfois être assez longs.
Mais Cajoo ne va pas aller batailler avec les grands acteurs de la distribution et se positionne plutôt sur le créneau de l'épicerie du coin. Via son appli, Cajoo propose un assortiment de quelques centaines de produits (apéritifs, fruits et légumes, produits d'hygiène et de nettoyage). Mais c’est surtout sur une promesse de rapidité que la startup veut se démarquer : une livraison en 15mn.
Et pour réaliser cette prouesse, et également pour limiter ses coûts, Cajoo compte installer des « dark stores », sorte d’entrepôts dédiés uniquement au stockage de marchandises. Les dark stores ont plusieurs avantages : les surfaces à louer sont plus petites (donc moins chères) que pour des magasins physiques, elles n’ont pas besoin d'être décorées, ni surveillées pour lutter contre le vol. A l’intérieur, l'espace est optimisé pour faciliter la préparation de commandes et la logistique.
Enfin, Cajoo envisage d’aller au delà de Paris et compte se lancer dans une dizaine de villes françaises d'ici à la fin de l’année.
Medium, Pourquoi nous investissons €6m dans Cajoo, 05/02/2021
Pierre Entremont, co-fondateur du fonds Frst, explique pourquoi ils ont investi dans Cajoo. Selon lui, Cajoo, tout comme certaines entreprises similaires à l’étranger (Gopuff aux Etats-Unis, Dija au Royaume-Uni, ou Gorillas en Europe), ont en commun de chercher à mailler une ville avec de mini entrepôts qui permettent de n’être jamais loin de son client et de le livrer ainsi en 15mn.
Le fait de disposer de mini entrepôt entraîne donc un assortiment produits plus limité que dans un grand supermarché et, selon Pierre Entremont, “le modèle doit donc embrasser cette contrainte et en faire une force”.
Le Figaro, Le confiseur italien Ferrero à l’assaut du marché des glaces, 09/02/2021
Après avoir lancé les glaces Kinder en partenariat avec Unilever, Ferrero a décidé d’attaquer ce marché en solo. Le partenariat avec Unilever n’a ainsi pas été reconduit en décembre dernier.
En France, l’article nous apprend que les glaces pèsent 1,4 milliard d'euros de chiffre d’affaires en grande distribution. Le leader Unilever pèse un tiers du marché avec ses marques Magnum et Ben & Jerry's. Vient ensuite Froneri, coentreprise entre Nestlé et R & R, qui pèse 25 %. On trouve ensuite General Mills (Häagen-Dazs) et Mars avec ses barres glacées, qui pèsent tous les deux environ 10 % du marché.
Après Kinder, Ferrero a décidé de décliner deux de ses produits phares en glace : Ferrero Rocher et Rafaello.
Selon le PDG de Ferrero France, Jean-Baptiste Santoul, « près de 80 % des achats de glaces se font en magasin. Et neuf Français sur dix les achètent en hypers et supermarchés ». Par ailleurs, selon Iri, le marché des glaces a connu une progression de 10 % en 2020 même si certains formats comme les bacs, les pots, les bûches ou encore les vacherins (de -2 à -23% en 4 ans) sont en perte de vitesse.
Capital, Grand Frais : pourquoi le fonds de Niel-Pigasse-Zouari reste seul en lice pour l’acquérir, 05/02/2021
Nous en avons parlé il y a quelques semaines et Capital donne un peu plus de précision sur cette opération à venir. Ainsi, on apprend que Denis Dumont et Ardian demandent aux acquéreurs près de 18 fois l’Ebitda de la holding de tête Prosol, estimé selon le magazine à environ 190 millions d’euros. La somme demandée pour vendre Grand Frais avoisinerait donc 3,4 milliards d’euros. Mais selon les informations de Capital, le trio Niel-Pigasse-Zouari ne propose que 12 fois l'Ebitda.
De plus, des fonds qui se sont penchés sur le cas Grand Frais auraient in fine tous décliné. De même, si des rumeurs d’un intérêt de Carrefour ont couru, l’entourage d’Alexandre Bompard, le PDG du groupe, a démenti un éventuel rachat.
Le Parisien, Un milliard d’euros pour développer le “manger local”, 06/02/2021
Le conseil régional d’Ile-de-France vient de voter un budget ambitieux d’1 milliard d’euros d’ici 2030 pour une alimentation durable et locale. Parmi les principales mesures, l’aide à l’installation pour que “chaque Francilien ait accès à un lieu de production agricole (…) à moins de 20mn de chez lui”. A cet effet, les circuits courts et la vente directe via des drives fermiers pourront prétendre à une aide au développement ou à l’acquisition d’équipements. La région souhaite également renforcer la marque “Produit en Ile-de-France” dont les 2500 produits, du brie de Meaux au jambon de Paris vont être regroupés au sein d’une boutique virtuelle. Autre mesure phare : d’ici 2024 la totalité des restaurants scolaires des lycées de la région devront servir des produits locaux dont la moitié issue de l’agriculture biologique. Alors que 10% des exploitations agricoles d’Ile-de-France sont actuellement certifiées bio, la région vise une part de 25% à l’horizon 2030.
The Guardian, Plant-based diets crucial to saving global wildlife, says report, 03/02/2021
D’après un rapport réalisé par le think tank Chatham House intitulé “Food system impacts on biodiversity loss”, le système alimentaire mondial est le principal facteur de destruction du monde naturel. Selon le rapport, le monde a perdu la moitié de ses écosystèmes naturels et la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a chuté de 68% depuis 1970.
Selon le think tank, la cause profonde est une sorte de cercle vicieux de la nourriture bon marché où les faibles coûts entraînent une plus grande demande de nourriture et plus de gaspillage, avec une plus grande concurrence puis des coûts encore plus bas en raison du défrichement des terres naturelles et de l'utilisation d'engrais et de pesticides polluants.
Parmi les solutions évoquées par le rapport :
passer à des régimes alimentaires à base de plantes, car ce sont les bovins, les ovins et les autres animaux d'élevage qui ont le plus d'impact sur l'environnement.
restaurer des écosystèmes indigènes pour accroître la biodiversité.
pratiquer une agriculture moins intensive et moins dommageable, mais en acceptant des rendements plus faibles.
Le rapport est disponible ici.
TechCrunch, Vivino raises $155 million for wine recommendation and marketplace app, 03/02/2021
L’application bien connu des amateurs de vins, Vivino, a annoncé avoir levé 155 millions de dollars (128 millions d’euros).
Lancée en 2010, Vivino a connu une croissance rapide depuis 2 ans. Sa base d'utilisateurs est en effet passée de 29 millions en 2018 à 50 millions actuellement, Vivino souhaite utiliser cette importante levée de fonds pour renforcer son moteur de recommandation technologique et personnalisé, tout en étendant sa présence sur les principaux marchés en croissance dans le monde.
L’appli s’est également transformée en marketplace qui vend du vin dans 17 pays et a atteint 250 millions de dollars de vente en 2020.
On apprend également que l’appli a en stock près d’1,5 milliard de photos d'étiquettes de vin qu’elle a accumulées en dix ans d’existence.
WWD, Louis Vuitton Expands in Tokyo With New Tower, Café — and Chocolate Shop, 27/01/2021
A la fin de cet article on apprend que Louis Vuitton se lance dans la restauration et dans le chocolat.
A Tokyo, l’enseigne de luxe a ouvert Le Café LV et Le Chocolat V. Le groupe a par la même occasion indiqué que les restaurants et même les hôtels pourraient être une future voie d'expansion.
En janvier 2020 déjà, Vuitton avait ouvert son premier restaurant dans sa nouvelle boutique phare à Osaka, au Japon.
Les chocolats, vendus en boîtes de 4, 9, 16 et 125 pièces, sont présentés en carrés ou moulés dans les formes du célèbre monogramme LV. Comme le résume Michael Burke, le PDG de Louis Vuitton, “le plus important, c'est de créer une expérience. Comment traduire Vuitton en nourriture ? Vous savez, nous avons réussi à traduire les malles en mode. C'est donc un exercice créatif”.
Je Bosse En Grande Distribution, Le tatouage comestible, l’initiative pour supprimer le plastique des rayons fruits et légumes bio, 04/02/2021
Une initiative intéressante pour remplacer le plastique utilisé pour dissocier les fruits et légumes bio des fruits et légumes conventionnels dans les rayons des magasins.
CTPCA, Transformer des fruits et légumes à petites échelle dans des unités mobiles et flexibles à proximité de chez vous ? FOX relève le défi !, 01/02/2021
Une information repérée par Esterelle Payany.
Alors que le sujet de la sécurité et de l’indépendance alimentaire est d’actualité, il s’agit d’un projet à suivre. FOX (pour Food processing in a Box) vise à transformer les fruits et légumes au sein de petites unités mobiles et flexibles à proximité des producteurs et des consommateurs.
L’ambition de FOX est de stimuler les chaînes d’approvisionnement alimentaire courtes, en favorisant la transition d’une industrie plutôt centralisée aux centres de production locaux.
Un webinaire organisé par l’ANIA sur le thème de l’agriculture cellulaire, dont le développement inquiète tout autant qu’il fascine.
Au sommaire :
- Les produits en développement : viande/poisson/fruits de mer cultivés à partir de cellules, protéines animales (lait, œuf, collagène) produites à partir de micro-organismes
- Leurs impacts sur l'environnement, la santé, le bien-être animal et l'industrie agroalimentaire
- Les acteurs (français) du domaine
- Les défis (recherche, règlementation, acceptation du consommateur, etc.)
- Les prévisions de marché
France 2, Derrière nos étiquettes : toutes les clés pour bien choisir des oeufs, 03/02/2021
Quelques pistes pour bien choisir vos œufs et faire la distinction entre les bios, les plein-air et ceux issus d'élevages intensifs.
Uber Eats qui dépense plus de 5 millions de $ pour un sport dans lequel des stars appellent à soutenir les restaurants… et qui de l’autre côté leur applique 30% de commissions
Un nouveau segment de business né suite à la pandémie…
Certains restaurants soignent leurs marges…
Business of Bouffe #34 | Apollonia Poilâne – Maison Poilâne, 07/02/2021
Eat’s Business #5 | Explosion des dark kitchens, Ladurée en vente et menu végétarien à la cantine, 09/02/2021
À Côté De La Plaque #17 | Pierre Coulon – Laitier / Fromager - Les codes et la bienséance l’emmerdent : le fromage, c’est quand on veut, et avec ce qu’on veut, 11/02/2021
C’est tout pour aujourd’hui.
Si vous appréciez cette newsletter n’hésitez pas à la partager.
Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey