🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-30
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Capital, De la Chine à Air France, l'incroyable succès de la laiterie Isigny Sainte-Mère, 24/09/2021
New York Times, The Future Farmers of France Are Tech Savvy, and Want Weekends Off, 07/10/2021
Le Point, Fin des emballages plastiques : les fruits et légumes concernés, 11/10/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
BFM TV, Le marché du bio est-il à bout de souffle?, 09/10/2021 + Le Figaro, La chute de la demande d’œufs bio met la filière en difficulté, 06/10/2021
Nous parlions des problèmes de débouchés dans la filière lait bio. Et bien ce n’est pas la seule filière à connaître des difficultés. BFM et Le Figaro nous apprennent ainsi que la filière oeufs fait aussi face au même problème.
Comme l’explique BFM, selon France Agrimer (dernière page), les ventes d’oeufs bio ont reculé de 3% en août 2021 par rapport à août 2020. A l’inverse, ceux de poules élevées au sol (oeufs de catégorie 2) ont vu leurs ventes augmenter de 13%.
En 2021, depuis la fin des confinements, les Français sont moins au fourneau et réalisent moins de pâtisseries et de gâteaux. En conséquence, les ventes d’œufs en France ont un rythme de croissance moins soutenu que l’an dernier. Le Figaro précise que, alors qu’ils s’arrachaient auprès de Français confinés à domicile (faute d’œufs conventionnels), la demande (pour les oeufs bio) s’est sérieusement tassée depuis huit mois”. Ainsi, seuls les oeufs de poules élevées au sol tirent leur épingle du jeu en 2021. Ils sont en effet deux fois moins chers que les œufs bio et leurs ventes en volumes ont triplé (+ 170 %) depuis janvier 2021 (par rapport à la même période en 2019) selon l’interprofession des œufs.
Problème : de nombreux éleveurs viennent récemment d’achever leur conversion. Il y a donc, comme pour le lait, un surplus d’offre par rapport à la demande. Parmi les solutions évoquées pour écouler le surplus : la recherche de nouveaux débouchés, notamment dans l’agroalimentaire ou alors la mise en place de promotions en magasin.
Le Figaro, Savencia acquiert le leader américain du houmous bio, 07/10/2021
Le groupe agroalimentaire Savencia vient de faire l'acquisition de Hope, le numéro un du houmous bio aux Etats-Unis.
Comme l’a expliqué Jean-Paul Torris, directeur général de Savencia Fromage & Dairy, « Notre coeur de métier reste le fromage et les produits laitiers, mais nous voulons compléter notre offre avec de nouvelles propositions en végétal avec une réelle différenciation de goût et des marques premium. Hope fait partie de cette stratégie, avec des produits naturels de haute qualité. La marque Hope complète notre portefeuille aux Etats-Unis sur le segment en forte croissance des produits bien-être »
Les Echos, Les Nouveaux Affineurs reçoit 100.000 euros pour développer ses fromages végétaux, 07/10/2021
Lancée en 2017, la start-up Les Nouveaux Affineurs fabrique des alternatives aux fromages à base de noix de cajou ou de soja.
L’entreprise vient d’être sélectionnée dans le cadre de la deuxième édition de l'appel à projets « Entreprises engagées pour la transition écologique » de l'Ademe. Elle va recevoir, comme les 95 autres entreprises sélectionnées, une aide de 100 000 euros.
L’article nous apprend par ailleurs que Les Nouveaux Affineurs est la seule société du secteur de l'alimentation à avoir été sélectionnée. Nous nous demandons donc si cette observation est due à un manque de candidats ou alors au fait que les autres dossiers présentés n’étaient pas à la hauteur.
Les Nouveaux Affineurs met en avant des réduction de 80 à 90 % des émissions de gaz en effet de serre par rapport à un fromage traditionnel, en tenant compte de la production, de la matière première, jusqu'à celle du produit fini.
Ses produits sont présents dans plus de 100 points de vente en France, principalement dans des magasins bios tel Biocooop, ainsi que sur des plateformes d'e-commerce comme Frichti.
La France Agricole, Les importations françaises de poulet ont doublé en dix ans, 08/10/2021
D’après une étude FranceAgriMer sortie récemment, « entre 2010 et 2019, les importations de viande et préparations de poulet ont augmenté de 55 % (+213 000 tonnes-équivalent carcasse) alors que les exportations ont chuté de 91 000 tec (tonnes-équivalent carcasse) ».
Si la Belgique reste le principal fournisseur de la France, l’étude note la progression importante de la Pologne.
Parmi les utilisateurs de volailles importées l’étude pointe notamment la restauration où “les importations demeurent importantes” et les industriels car “de nombreux opérateurs majeurs importent toutes transformations confondues : conserves, sandwichs, panés, jambons… parfois en totalité de leurs achats”. D’ailleurs, l’étude précise que “l’indication d’origine n’a pas permis de faire baisser les importations de ces acteurs”. La grande distribution fait par contre partie des bons élèves car elle est “attachée à l’origine France sur la viande réfrigérée”.
Mais l’étude met également en avant les écarts de coûts entre la France et les autres pays producteurs de volailles. Ainsi les écarts de prix varient entre “0 et −12 % pour l’Allemagne, −10 à −15 % pour les Pays-Bas, −10 à −20 % pour la Belgique, −20 à −30 % pour la Pologne, et −30 à −40 % pour le Brésil”. Par ailleurs, l’étude conclue que le développement de la demande pour des viandes issues d’animaux élevés selon le cahier des charges de l’European Chicken Commitment (ECC) “pourrait mettre la filière française dans une situation plus délicate”.
Le Monde, Rapprochement Carrefour-Auchan : les raisons d’un échec, 11/10/2021 + Le Figaro, Carrefour-Auchan, les secrets d'une union ratée, 09/10/2021
Les rumeurs d’un éventuel mariage entre Carrefour et Auchan bruissaient depuis quelques semaines mais depuis quelques jours les discussions entre les deux groupes ont été stoppées suite à la décision du conseil stratégique de Carrefour. Comme le précise Le Figaro, Alexandre Bompard, après des mois de réflexion, a jugé l’opération « trop compliquée ». Le Monde précise que cette décision a été motivée par les “réticences de ses grands actionnaires et la difficulté de s’entendre sur les valorisations”.
Le Figaro nous apprend également que c’est Auchan, en la personne de Barthélémy Guislain, le président de l'AFM (Association familiale Mulliez), qui a fait le premier pas. Le groupe est en effet “très dépendant des grands hypermarchés, format en perte de vitesse”.
Parmi les différents scénarios envisagés lors des discussions entre les deux groupes : dans l'un, Carrefour était sensé prendre le contrôle d'Auchan et dans l'autre, l'AFM devenait premier actionnaire de Carrefour en échange de l'apport d'Auchan au groupe et d'un paiement cash. Selon Le Monde, le tout dernier montage prévoyait même l’acquisition de Carrefour par la famille Mulliez.
Les problèmes autour de la valorisation étaient liés au fait que les Mulliez jugeaient que leur enseigne valait au moins aussi cher que Carrefour.
Capital, De la Chine à Air France, l'incroyable succès de la laiterie Isigny Sainte-Mère, 24/09/2021
Un article consacré à une entreprise qui cartonne, notamment à l’export. Et non il ne s’agit pas d’une startup de la FoodTech mais d’une coopérative laitière qui est née en 1909 : la coopérative Isigny Ste Mère.
Les chiffres 2020 parlent d’eux-mêmes :
507 millions d’euros de chiffre d’affaires (+12%)
70 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation (+27%)
Une collecte de lait en progression de 4%
399 euros payée par tonne de lait, soit le prix d’achat aux éleveurs le plus haut de France.
60% de la production vendue à l’exportation vers 40 pays
L’article propose un historique de l’entreprise depuis sa naissance il y a plus d’un siècle et détaille également la stratégie qui a mené à une telle réussite. Comme l’explique bien l’article, la clef du succès de cette coopérative, c’est “la fameuse équation laitière: 1 litre de lait de vache permet de produire 50 grammes de beurre et 100 grammes de poudre de lait écrémé”. En effet, “la coopérative est une des premières en France, avec Guigoz, à avoir trouvé la solution pour valoriser cette poudre” et elle s’est lancée dans la production de lait infantile dès 1952. Désormais, la poudre de lait représente 65% de son chiffre d’affaires. Pour arriver à un tel chiffre, la coopérative s’est appuyée sur le marché chinois. L’article explique d’ailleurs que pour sécuriser ce marché, elle a été jusqu’à faire entrer son partenaire chinois Biostime au capital, à hauteur de 20%.
Le Parisien, Dans la Marne, une nouvelle boisson veut révolutionner l’apéritif, 11/10/2021
Zoom sur une nouvelle boisson sortie fin 2020. Elle se nomme Pairdry (prononcer “perdrix”) et a la particularité d’être à base de mirabelles.
Les deux fondateurs affirment en avoir déjà écoulé 35 000 bouteilles dans les épiceries fines, chez les cavistes, dans les bars ou les chambres d’hôtes. On trouve pour le moment leur breuvage dans une dizaine de points de vente en Île-de-France et de nombreuses boutiques dans la Marne.
Le Figaro, Face à Nutella, la guerre de la pâte à tartiner ne faiblit pas, 10/10/2021
Les nouveautés au rayon pâtes à tartiner se multiplient depuis le début de l’année. Michel & Augustin, Nestlé Desserts ou encore Bonne-Maman ont tous lancé un concurrent au Nutella.
Cette fois-ci c’est Milka qui a décidé de retenter sa chance, après une première incursion début 2019 avec Patamilka. Mais, comme l’explique l’article, Mondelez mise désormais sur une recette plus riche en noisettes, un pot en verre plutôt qu'en plastique et surtout un changement de nom pour s'appuyer sur la force de sa marque Milka. L’objectif affiché pour cette pâte à tartiner Milka est de peser 3% du marché à moyen terme.
Il faut dire que le marché des pâtes à tartiner pèse 600 millions d'euros en France selon Euromonitor et qu’il a bénéficié des effets des confinements successifs, avec une croissance de 6,6% en 2020. Comme le précise l’article, selon Nielsen les ventes de pâte à tartiner restent en valeur 10% au-dessus de ce qu'elles étaient avant la crise sanitaire. Par ailleurs, Sébastien Monard, directeur marketing chez Nielsen, explique qu’en France “nous sommes passés de 12 marques actives sur ce marché en 2012, à 21 en 2017 puis 30 en 2021”. Ainsi, alors que Nutella détenait 85% du marché des pâtes à tartiner au début des années 2010, sa part est désormais aux alentours de 64%.
La Tribune, Macron promet 2 milliards d'euros pour la nouvelle "révolution alimentaire", 12/10/2021
Dans le cadre du plan France 2030, le président Macron a annoncé que 2 milliards d'euros sur cinq ans seront consacrés à la transition vers une alimentation plus “saine, durable et traçable”. A ces 2 milliards s'ajouteront 850 millions d’euros issus du 4è Plan d'investissement d'avenir.
Selon ses dires, le secteur agricole et alimentaire se retrouve en 2021 "aux confluences" entre plusieurs défis : la décarbonation de la production, la lutte contre l'érosion de la biodiversité et la croissance démographique.
L’argent issu du plan France 2030 et du 4è Plan d'investissement d'avenir sera investi dans trois axes majeurs :
1 milliard d'euros (dont 400 millions issus du PIA4) serviront au développement de trois outils de la "révolution du vivant et de la connaissance": la robotique, le numérique et la génétique.
850 millions (dont 450 millions issus du PIA4) seront consacrés à la santé nutritionnelle, et notamment à la structuration de "chaînes alimentaires locales" visant cet objectif.
500 millions d'euros en fonds propres serviront à “accroître la capacité d'innovation et de prise de risques” de jeunes agriculteurs, mais aussi de coopératives (les modalités sont encore à définir).
Le Point, Fin des emballages plastiques : les fruits et légumes concernés, 11/10/2021
À partir du 1er janvier prochain, un certain nombre de fruits et légumes frais non transformés ne pourront plus être proposés à la vente sous un emballage plastique en France. Le gouvernement a détaillé en début de semaine dans un communiqué la liste des fruits et légumes concernés par la nouvelle réglementation.
Les légumes concernés sont : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre, carottes, tomates rondes, oignons, navets, choux, choux-fleurs, courges, panais, radis, topinambours et légumes racines.
Les fruits concernés sont : pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion et kakis.
D’après le gouvernement, cette mesure « devrait permettre d’éviter plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année ». En effet, selon l’article 37 % des fruits et légumes sont actuellement vendus sous emballage.
Une tolérance est accordée pour les fruits et légumes « présentant un risque important de détérioration de leur vente en vrac ». Ainsi, certaines variétés de tomates, les oignons et navets primeurs, les choux de Bruxelles, haricots verts, raisin, pêches, nectarines et abricots pourront avoir un emballage plastique jusqu’au 30 juin 2023. Les endives, asperges, brocolis, champignons, pommes de terre et carottes primeur, salade, mâche, jeunes pousses, herbes aromatiques, épinards, oseille, fleurs comestibles, pousses de haricot mungo ainsi que les cerises, canneberges, airelles et physalis pourront avoir un emballage plastique jusqu’au 31 décembre 2024. Les fruits mûrs à point, les graines germées et les fruits rouges ont quant à eux jusqu’au 30 juin 2026.
New York Times, The Future Farmers of France Are Tech Savvy, and Want Weekends Off, 07/10/2021
Un article complet consacré à Hectar, l’école d’agriculture fondée par Audrey Bourolleau et financée en partie par Xavier Niel.
Et c’est une des premières fois où Xavier Niel s’exprime sur ce sujet. Comme il l’explique, “nous devons attirer toute une génération de jeunes pour changer l'agriculture, pour produire mieux, moins cher et plus intelligemment”. Si Hectar vise à transformer l'agriculture française, selon Xavier Niel, “pour y parvenir nous devons rendre l'agriculture sexy”.
Comme le rappelle le New York Times, la France est le principal grenier de l'Union européenne et pèse un cinquième de la production agricole. Pourtant, la moitié de ses agriculteurs ont plus de 50 ans et devraient prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, ce qui fait qu’environ 160 000 exploitations seront bientôt à vendre.
L’article critique également les progrès de l’agriculture française en termes de numérique. Ainsi, comme l’explique l’article, “contrairement aux États-Unis, où l'évolution numérique de l'agriculture est en bonne voie et où d'immenses fermes hydroponiques de haute technologie se multiplient sur le territoire, la révolution technologique agricole a été plus lente à se mettre en place”. En effet, “en France, le secteur est très réglementé par un système vieux de plusieurs décennies, qui consiste à subventionner les exploitations en fonction de leur taille plutôt que de leur production”, ce qui “a freiné l'innovation”.
Selon Audrey Bourolleau, “si vous dites que vous devez travailler 24 heures sur 24, sept jours sur sept, cela ne fonctionnera pas. Pour qu'il y ait un nouveau visage de l'agriculture de demain, il faut une révolution sociale”. Ainsi, l’article précise que Xavier Niel “fait le pari que les diplômés d'Hectar seront plus entreprenants, plus innovants et, en définitive, plus transformateurs pour l'économie française que les étudiants fréquentant les universités agricoles traditionnelles”.
The Spoon, Called It: Just as We Predicted, Amazon is Building a Smart Fridge, 07/10/2021
Amazon serait en train de fabriquer un réfrigérateur intelligent, qui utiliserait la vision artificielle et d'autres technologies avancées pour surveiller les aliments stockés à l’intérieur, avertir lorsqu'ils sont sur le point d'expirer, et commander et réapprovisionner automatiquement les articles par le biais d'Amazon.
Financial Times, How methane-producing cows leapt to the frontline of climate change, 10/10/2021
Le changement climatique et les importantes émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail font l'objet d'une attention croissante. De nombreux agriculteurs et scientifiques sont à la recherche de solutions abordables pour rendre la viande et les produits laitiers plus écologiques. Car, comme le rappelle l’article, si l'impact climatique des émissions du secteur agricole est connu depuis des décennies, le rôle du bétail n'a fait l'objet d'un examen approfondi qu'au cours des dernières années.
L’article s’intéresse à quelques initiatives. Les solutions potentielles vont de nouveaux compléments alimentaires à des masques portés par les vaches.
Ainsi, cet éleveur anglais nourrit ses vaches laitières avec des granulés à base d'ail et d'agrumes utilisés. Ceux-ci sont mélangés à l'alimentation du troupeau de 600 vaches et ont contribué à réduire le volume de méthane qu’elles produisent. Les granulés, produits par la start-up anglo-suisse de biotechnologie Mootral (que nous avions déjà évoqué ici), agissent en perturbant les enzymes productrices de méthane dans l'intestin. Mootral n'est pas seule dans la quête pour améliorer le bilan environnemental des vaches grâce aux additifs alimentaires. À l'université de Californie, à Davis, des chercheurs ont découvert qu'un certain type d'algues dans l'alimentation des vaches pouvait réduire les émissions de méthane de 82 %, bien que la production d'algues soit difficile à mettre en place à grande échelle. De son côté, Royal DSM, un groupe néerlandais spécialisé dans la santé et les nutriments, a récemment reçu l'approbation réglementaire des autorités agricoles brésiliennes et chiliennes pour son supplément Bovaer. Ce dernier décompose le méthane en composés déjà naturellement présents dans l'estomac de la vache. De son côté, Cargill, l’un des leaders mondiaux de la viande, teste des masques pour ses vaches. Selon le groupe, jusqu'à 95 % des émissions de méthane des bovins proviennent de la bouche et des narines. Lesdits masques ont été mis au point par la start-up britannique Zelp. Ils oxydent le méthane, ce qui réduit de moitié les émissions. Il existe également des vaccins anti-méthane, qui font l'objet de recherches. De leur côté, les scientifiques et les sociétés de génétique animales considèrent que l'élevage de vaches plus grosses et qui grandiraient plus rapidement serait une solution au problème des émissions.
Si toutes ces solutions ne font que supprimer une partie du méthane émis par les vaches, comme l’explique Thomas Hafner, le fondateur de Mootral, “il n'est pas réaliste d'arrêter de produire du bœuf ou des produits laitiers lorsque la population augmente. Les populations des marchés émergents passent également d'un régime à base de céréales à un régime à base de protéines”. Par conséquent, ces solutions ont le mérite d’essayer de réduire les émissions.
Financial Times, Nestlé unveils plant-based shrimp and eggs as vegan shift accelerates, 06/10/2021
Nestlé vient de dévoiler des alternatives végétales aux crevettes et aux œufs.
A cette occasion, le groupe a annoncé que les ventes annuelles de ses produits végétariens et végétaliens dépassent le milliard de francs suisses, grâce à l'évolution des régimes alimentaires et des préoccupations environnementales. Les fausses crevettes “Vrimp” sont fabriquées à partir d'algues, de pois et de racines de konjac et l'alternative liquide aux œufs “vEGGie” est fabriquée à partir de protéines de soja.
Comme l’a expliqué Mark Schneider, le directeur général de Nestlé, “au fil du temps, il sera possible de proposer une version végétale de chaque protéine animale. J'ai le sentiment que nous sommes sur le point de lancer une tendance majeure”. Nestlé s'attend à ce que le marché mondial des substituts végétaux à la viande et aux produits laitiers passe de 26 milliards de francs suisses actuellement à 42 milliards de francs suisses d'ici 2025.
L’envers du décor de certaines pubs pour l’alimentaire
Thomas Pesquet nous explique comment on se nourrit dans l’espace
Pépin épisode #0 | Bettina Nlend et Baptiste Vérine | Le podcast qui distille la mixologie, 08/10/2021
Food Karma #14 | Gilles et Nicolas Verot de Maison Verot | La bonne charcuterie, 07/10/2021
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey