🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-2
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Les Echos, Les recettes de Lenôtre pour traverser la crise sanitaire, 12/01/2021
La Presse, Couche-Tard en discussion pour acquérir la chaîne française Carrefour, 12/01/2021
Inkstone News, Remember Groupon? A new version is making waves in China, 12/01/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
L’Usine Nouvelle, Trois clefs pour comprendre le rapprochement entre InVivo et Soufflet, 13/01/2021
C’est un coup de tonnerre dans le monde agricole et agroalimentaire française qui a eu lieu ce mercredi 13 janvier. L’union de coopératives agricoles InVivo a annoncé être entrée en négociations exclusives pour acquérir le groupe familial Soufflet, qui cherchait un repreneur depuis plus de deux ans.
Avec un chiffre d’affaires de 4,866 milliards d'euros pour l'exercice 2018/2019, Soufflet, est un groupe céréalier spécialisé dans la meunerie et le malt. Le groupe possède notamment 27 malteries dans le monde et produit 2 280 000 tonnes de malt. Il est également présent dans la boulangerie industrielle avec Neuhauser et la marque Baguépi.
Avec cette acquisition, InVivo se renforcerait donc à l’international grâce à l’activité négoce de Soufflet, mais le groupe diversifierait également ses activités avec l’ajout de nouvelles filières comme la meunerie, le malt et la boulangerie industrielle. L’ensemble InVivo/Soufflet pèserait ainsi 10 milliards d'euros de chiffre d’affaires et deviendrait ainsi le deuxième groupe agricole européen derrière l'allemand BayWa. Le nouvel ensemble serait présent dans plus de 30 pays, avec plus de 90 sites industriels, dont 59 en France. Il compterait 12 500 salariés dont 10 000 en France.
Les Echos, Quelle sera la première cible du trio Zouari-Niel-Pigasse dans l'alimentation ?, 09/01/2021
Le trio s'est associé fin 2020 et a lancé 2MX, un « SPAC » (Special Purpose Acquisition Company) qui a levé 300 millions d’euros et vise une grosse acquisition en 2021.
La future cible cochera au moins deux cases selon Les Echos : celle de l'alimentaire et celle du durable. Selon le journal, 2MX a un budget de 1,5 milliard à 2 milliards d'euros pour cette première acquisition et pourrait donc s’offrir :
tout le groupe Casino dont la capitalisation boursière est inférieure à trois milliards, ou l'une de ses pépites, du type Naturalia ou Monoprix
un spécialiste du bio, dont la plupart sont en difficulté face à la montée en puissance des distributeurs généralistes. Si Bio C Bon a déposé le bilan et a été repris par Carrefour, La Vie Claire pourrait être une cible.
enfin, d’après un certain nombre d’observateurs, une cible tient la corde : le spécialiste des produits frais Grand Frais, qui appartient en partie à des fonds d’investissement.
Les Echos, La plus grosse fortune chinoise bâtie sur l'eau minérale, 07/01/2021
Il est probablement moins connu que Jack Ma, mais Zhong Shanshan est devenu l'homme le plus riche de Chine en 2020. C’est notamment grâce à l'entrée en Bourse de ses deux entreprises, le groupe pharmaceutique Beijing Wantai Biological Pharmacy et Nongfu Spring, spécialiste des eaux minérales.
La capitalisation boursière de Nongfu Spring s'élève désormais à 32 milliards d'euros, soit presque autant que Danone. L’entreprise a été fondée en 1996 et, comme en Chine les nappes phréatiques et les cours d'eau sont pollués, l'eau du robinet n'est en général pas potable. La voie était donc toute tracée pour une entreprise proposant de l’eau en bouteille. Selon Jason Yu, spécialiste de l'industrie de la consommation en Chine, “le coup de génie de Zhong Shanshan, c'est d'être parvenu à associer une image de pureté et de nature à son produit. Il n'hésite pas à en vanter les vertus sur la santé, encourageant même les consommateurs à s'en servir comme eau de cuisson”.
Nongfu Spring détiendrait environ 27 % du marché de l’eau en bouteille en Chine et aucun de ses concurrents, y compris les marques occidentales comme Evian ou Fiji Water, ne possède plus de 6,5 % du marché, selon Mintel. Nongfu Spring a également lancé une gamme de thés froids, de cafés et de jus de fruits et a même commencé à vendre du yaourt végétal. En 2019, son chiffre d'affaires a bondi de 17,3 % pour atteindre 24 milliards de yuans (3 milliards d'euros).
ZdNet, Faire entrer la cantine connectée sur son lieu de travail, une tendance de demain ?, 08/01/2021
Est ce que la cafétéria va être remplacée par des frigos connectés disposés dans les espaces communs des entreprises? Zdnet fait le point avec l’une des entreprises leaders de ce secteur : Popchef. Initialement positionnée sur la livraison de repas chez les particuliers sur Paris, Popchef a pivoté fin 2017 à cause de la forte concurrence dans ce secteur pour s’orienter vers la restauration collective d’entreprise.
Son offre est centrée sur un modèle de cantine digitale « flexible » et « modulaire », qui s'adapte plutôt aux PME qu'aux grands groupes, chaque frigo connecté pouvant contenir 50 repas. Chaque matin, le frigo connecté est rempli avec les plats du jour. Popchef met également en avant la qualité et la provenance des produits, ainsi que l'équilibre des repas, élaborés avec un nutritionniste.
Avec le développement du télétravail, Popchef a également mis en place une offre de livraison suite à des demandes de ses clients. Comme le précise François de Fitte, le cofondateur, « nous livrons en début de semaine des plats pour tous les jours télétravaillés de la semaine. Ce sont les mêmes repas que sur site, mais ils sont conditionnés sous vide. »
Ouest France, Galettes bretonnes : pourquoi vous mangez souvent chinois sans le savoir, 07/01/2021
La Bretagne fait face à une situation pour le moins paradoxale : alors qu’elle a longtemps été une grosse productrice de blé noir, elle est contrainte depuis quelques années d’en importer 70 % de Chine et dans une moindre mesure, des pays de l’Est (la Pologne en tête).
La région possède pourtant une IGP « blé noir breton » et 1 700 producteurs et 9 des 30 meuniers bretons produisent du blé noir et de la farine IGP, selon un cahier des charges qui prévoit notamment une culture sans produits phytosanitaires. En 2020, la Bretagne a produit 2 400 tonnes de farine de sarrasin IGP et 300 à 400 tonnes de farine de blé non IGP. Mais cela suffit à peine à couvrir 20 à 25 % des besoins de la région estimés entre 25 000 et 30 000 tonnes par an.
Pourquoi une telle situation ? Comme souvent c’est une question de prix et de rémunération des producteurs. Le blé noir IGP (conventionnel) se négocie en effet à 840 € la tonne (le producteur ne perçoit que 700 €) et le bio à 1 000 € quand les blés noirs chinois ou polonais se négocient entre 250 et 400 € la tonne.
Autre problème : le flou de la réglementation française, qui n’oblige pas à donner l’origine du produit et certains industriels importent donc du blé noir et se contentent de mettre une Bigoudène, un drapeau breton ou un Triskell sur leur emballage.
Les Echos, Le végan, nouvelle folie des industriels, 11/01/2021
Un article complet sur le mouvement végan, qui a été lancé en 1944 en Grande-Bretagne par Donald Watson et ses conséquences sur certains marchés, notamment agroalimentaires.
Car le véganisme est une tendance de consommation que les industriels ne peuvent plus ignorer. Ainsi, selon les prévisions de Barclays, les ventes mondiales de produits à base de protéines végétales augmenteraient de 16 % par an et, en 2027, ce marché pèsera 30 milliards d'euros.
Et tous les gros acteurs de l’agroalimentaire s’y intéressent. Unilever, qui a racheté The Vegetarian Butcher, a par exemple annoncé qu’il visait 1 milliard d’euros de revenus d’ici 5 à 7 ans grâce à cette nouvelle offre.
Du côté des startups spécialisées dans les protéines végétales, les capitaux affluent également. Selon Meticulous Market Research, 750 millions de dollars ont été levés dans ce secteur en 2019.
En France, si les ventes de produits végans progressent vite (+11 % en 2019, selon Xerfi) le marché reste encore modeste en valeur absolue (environ 400 millions d'euros). Toutefois, selon Guillaume Gachet, directeur marketing de Herta Le bon Végétal, « Le marché français a un gros potentiel et devrait connaître une croissance à deux chiffres dans les années à venir ».
Le Figaro, Le succès des mini-supermarchés automatisés en Suède, 08/01/2021
Un article sur la manière dont la chaîne de supermarchés automatisés Lifvs a transformé le monde rural suédois. En soi ce concept de magasin sans personnel n’est pas nouveau mais Lifvs se distingue sur deux points : ses mini-supermarchés peuvent être transportés par camion et posés n'importe où et l’assortiment, qui comprend plus de 500 articles ne se limite pas aux snacks, surgelés et produits d'entretien mais propose également des produits frais (lait, oeufs, fruits & légumes, viande).
Dans un pays où le nombre de supermarchés est passé de 8500 en 1985 à moins de 4000 aujourd’hui, les mini-supermarchés de Lifvs répondent à un vrai besoin dans les zones rurales. Car en Suède, 30 % de la population vit encore dans des villes de moins de 10 000 habitants et, comme l’explique le fondateur, Daniel Lundh, « ce sont les communes, dans tout le pays, qui nous appellent à l'aide. »
Ouest France, La framboise française en quête d’un rebond, 08/01/2021
Les ventes de framboises fraîches sont en croissance depuis une quinzaine d’années dans l’hexagone : entre 2015 et 2019, les achats ont augmenté de 9,4 % en volume (+ 10,8 % en valeur), selon une étude du Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL). Mais en 2019, seulement 13 % des framboises commercialisées étaient d’origine France, contre 31 % dix ans plus tôt. La production française a, en effet, été divisée par deux en 15-20 ans, passant de plus de 8 000 tonnes à environ 4 000 tonnes. La France importe ainsi plus de 22 000 tonnes de framboises fraîches par an et s’approvisionne principalement en Espagne, au Portugal et au Maroc.
Les Echos, Les colas tricolores tentent un nouvel assaut des deux géants américains, 05/01/2021
Ils s’appellent Breizh Cola, Coq Cola, Paris Cola, Berry Cola … et veulent tailler des croupières aux deux géants des sodas.
En France, il s’agit d’un marché évalué à 1 milliard d'euros. Mais, comme l’explique Xavier Terlet, de XTC Protéines, « Coca-Cola est une référence absolue à laquelle tout le monde se compare, qui est partout, avec des moyens considérables ».
Une trentaine de colas régionaux se sont déjà lancés dans l’aventure mais il n’en reste à ce jour qu’une quinzaine qui sont encore commercialisés. Et parmi ceux-ci, seul Breizh Cola, avec ses 14,5 millions de litres produits par an et un chiffre d'affaires annuel de 24 millions d'euros a une présence significative. La marque a d’ailleurs été reprise en 2020 par le groupe coopératif Agrial, qui souhaite le proposer sur de nouveaux marchés, que ce soit en France ou en Europe.
Les Echos, Les recettes de Lenôtre pour traverser la crise sanitaire, 12/01/2021
Lenôtre, qui appartient au groupe Sodexo, s’en est plutôt bien sorti en 2020.
Si évidemment son activité traiteur a plongé en 2020 (-77% sur l’année), Lenôtre a pu compter sur ses activités connexes pour limiter la casse. Ses boutiques (11 en France et 7 en franchise au Japon, en Chine, en Arabie Saoudite, au Koweit et en Allemagne) et son école de cuisine, ont, en effet, mieux traversé la crise sanitaire. Comme l’explique Olivier Voarick, le directeur général, « Notre école a été freinée par le premier confinement mais va afficher au final le même chiffre d'affaires qu'avant le Covid. Quant à nos boutiques, elles ont bien résisté avec un recul de 8 % sur l'exercice 2019-2020 terminé fin août et même une hausse de 2 % de septembre à fin décembre 2020 par rapport à la même période de 2019 ».
Lenôtre s’est également appuyé sur la forte croissance du e-commerce, qui est passé de 2 à 10 % du chiffre d'affaires entre mars et décembre. Pour y arriver, l’entreprise a notamment passé des accords avec les marketplaces de livraison Deliveroo et Epicery, et octroyé une licence pour ses plateaux-repas à Popchef.
Comme pour beaucoup, c’est la configuration même de l’entreprise qui a changé. Pré-Covid, l’activité traiteur représentait 55 % du chiffre d'affaires Lenôtre contre 35 % pour les boutiques et 10 % pour l'école et le restaurant Pré Catelan. Désormais les boutiques et l'école pèsent plus de 60 %.
Vogue UK, How Food Photography Transformed The Humble Cookbook Into An Aspirational Entity, 31/12/2020
Un article intéressant pour les fans de livres de cuisine (dont je suis) qui analyse la manière dont le développement de la photographie culinaire a fait évoluer les livres de cuisine.
Pour l'historienne de l'alimentation Polly Russell, la photo culinaire était, jusque dans les années 60, plus instructive que décorative et dominée des "images soignées et régimentées" en sépia ou en noir et blanc. La bascule aurait eu lieu, selon l’article, en 1967, avec la sortie du livre de Robert Carrier “Great Dishes of the World”, dans lequel les assiettes sont "magnifiquement rendues, grâce à des photographes célèbres".
Il semble que deux choses soient inextricables à l'ascension de la photographie culinaire : la première est la technologie et la seconde le consumérisme, associé aux médias sociaux. Et comme le résume bien l’article, les livres de cuisine sont passés de livres d'instruction et de textes à ce qui ressemble “davantage à une histoire de style de vie, les images sont devenues la raison de cuisiner, la raison de faire confiance à l'auteur, presque autant que les mots”.
La Presse, Couche-Tard en discussion pour acquérir la chaîne française Carrefour, 12/01/2021
C’est une des grosses infos de la semaine : le groupe canadien Couche-Tard a confirmé avoir initié des « discussions exploratoires » avec Carrefour.
Couche-Tard compte plus de 14 200 supérettes dans son réseau à travers le monde, dont 9200 en Amérique du Nord. En Europe, son réseau de vente au détail de 2700 magasins s’étend en Scandinavie, en Irlande, en Pologne, dans les pays baltes et en Russie. En vertu de contrats de licence, Couche-Tard exploite plus de 2200 magasins dans 15 autres pays et territoires (Hong Kong, Mexique, Vietnam, etc.).
Il faut dire que le groupe canadien pèse plus du double de Carrefour : sa capitalisation boursière est d’environ 29,7 milliards d’euros contre 12,6 milliards d’euros pour Carrefour.
Inkstone News, Remember Groupon? A new version is making waves in China, 12/01/2021
Voilà un phénomène qui est en train de prendre de plus en plus d’ampleur en Chine : les achats alimentaires groupés.
Comme partout dans le monde, la pandémie de Covid a fait grimper la proportion d’achats alimentaires en ligne à des sommets en Chine. Mais, à cette croissance du e-commerce, s’est greffé en parallèle le développement des achats groupés communautaires.
Le principe est simple : en quelques clics sur leur téléphone portable, les consommateurs peuvent commander des produits d'épicerie via des plateformes technologiques, qui les localisent pour ensuite regrouper et coordonner les commandes. Cela génère des achats en gros pour les principaux fournisseurs de produits alimentaires qui peuvent alors proposer des remises importantes, ce qui permet d'éviter les intermédiaires et les détaillants traditionnels. Les nouveaux acteurs de ce marché en pleine expansion se nomment Didi Chuxing, Meituan et Pinduoduo.
Mais à la différence d’un simple grossiste, il y a ici un aspect communautaire qui fait toute la différence. En effet, les résidents d’un quartier se regroupent et désignent un représentant pour acheter les articles au nom de la communauté. Tout cela s’organise généralement via un groupe sur WeChat. Les commandes de chaque groupe sont ensuite livrées en vrac aux points de collecte pour que le représentant de la communauté puisse les récupérer, avant que les membres de la communauté ne les collectent. Ce système permet ainsi de réduire les frais de livraison du dernier kilomètre.
Comme le rapporte un analyste, “l'achat groupé communautaire complète le commerce électronique traditionnel, qui livre les consommateurs individuels à partir d'un même entrepôt. Il améliore l'expérience d'achat, car les détaillants sont plus proches du consommateur, et il permet d'économiser sur les coûts logistiques car les chefs de groupe sont responsables de la livraison aux consommateurs individuels”.
France 2, Alimentation : la victoire du camembert normand, 07/01/2021
Alors que depuis le 1er janvier, il est interdit de mentionner "fabriqué en Normandie" sur les camemberts, France 2 a rendu visite à une fromagerie qui fabrique le traditionnel camembert de Normandie.
France 2, Emission Infrarouge sur le thème “Une vraie boucherie”, 12/01/2021
Un documentaire consacré au quotidien d’un métier qui est de plus en plus décrié.
La viande est aujourd'hui devenue une matière sensible. Ceux qui la travaillent et la mettent en vitrine subissent parfois le rejet du public. Réchauffement climatique, maltraitance animale : les bouchers doivent se réinventer. Patrons ou apprentis, hommes ou femmes se racontent derrière le billot, à l'école, ou devant la clientèle.
Le replay est disponible jusqu’au 11.03.21.
France 24, Cuisine française : aux origines de la gastronomie, 12/01/2021
L’émission "C'est en France" revient cette semaine sur l'histoire du "gaster nomos", soit "l’art de régler l’estomac, dont les ingrédients principaux ont toujours été le pouvoir, et une certaine influence étrangère. Entre l'art de la diplomatie et le besoin de transmission de notre héritage, la gastronomie est bien plus que de la simple cuisine.
Le ministère de l’Agriculture a lancé, en collaboration avec les Chambres d’agriculture, la plateforme nationale fraisetlocal.fr, qui recense plus de 8 000 exploitations agricoles et points de vente permettant de se fournir directement en produits fermiers.
Les Echos nous apprenaient mi-décembre que Coca-Cola va, à son tour, se lancer dans les hard-seltzer avec le lancement de la marque Topo-Chico sur le marché français en avril prochain.
Dans les biscuits, selon un article de BFM, Ferrero lance ce mois-ci sa nouvelle gamme CereAlé en France. Il faut dire que le groupe, qui est entré sur ce marché en 2016, pèse déjà 10% de ce marché et vise désormais les 15% d'ici trois ans.
Aux Etats-Unis, selon CNBC, Chobani veut relancer ses yaourts grecs et va donc lancer Chobani Probiotic, une gamme enrichie en probiotiques. Il faut dire que les ventes de yaourts enrichis en probiotiques sont en croissance de 6,6% à fin novembre 2020, pour un montant de 2,07 milliards de dollars.
Probiotiques toujours, le site Dairyfoods nous apprend que le groupe Bel va lancer aux Etats-Unis en février prochain, une version enrichie de son produit star qui s’intitulera Babybel Plus+ Probiotic.
Enfin, The Verge nous présente ColdSnap, un nouvel Nespresso-like mais cette fois-ci pour les crèmes glacées.
Le pôle recherche de l’Institut Paul Bocuse cherche un(e) doctorant(e) pour travailler sur les rapport entre la gastronomie et la diplomatie
Parce qu’il est parfois difficile d’être un étranger en France
Business of Bouffe #32 | Steve et Jonathan Dolfi – À la Mère de Famille, Stohrer, 10/01/2021
Eat’s Business #1 | Vins et spiritueux sans alcool, pain au chocolat vs chocolatine et l’intelligence artificielle appliquée à la gastronomie, 12/01/2021
À Côté De La Plaque #15 | Pierre Gagnaire – Cuisinier inouï, grand nostalgique de l’existence et sublime joueur du verbe, 14/01/2021
C’est tout pour aujourd’hui.
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A la semaine prochaine!
O. Frey