🌾🍇🐄 Eat's business 🍕🍷🧀 2021-13
Bonjour à toutes et à tous, je vous propose cette newsletter dans laquelle vous trouverez quelques articles sur le monde de l’alimentaire qui m’ont semblé intéressants dans la semaine précédente.
Pour ceux qui veulent la formule ristretto, les 3 articles que je vous conseille de lire en priorité cette semaine sont :
Pleinchamp, Négociations commerciales : les 9 propositions de Serge Papin, 25/03/2021
Les Echos, Trader Joe's, l'américain qui gentrifie le hard-discount, 30/03/2021
Sifted, On-demand grocery delivery: The competitors, compared, 29/03/2021
Bonne lecture et bonne semaine à toutes et à tous!
Il n’y aura pas de newsletter la semaine prochaine car votre serviteur fait une pause. Prochaine newsletter le 15 avril.
Pour celles et ceux d’entre vous qui ont plus de temps pour la formule lungo :
Pleinchamp, Négociations commerciales : les 9 propositions de Serge Papin, 25/03/2021
La loi EGalim, entrée en vigueur en 2019, n’ayant au final pas eu les effets initialement escomptés et la guerre des prix étant repartie dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le gouvernement avait missionné en octobre l’ancien président de Système U, Serge Papin, afin de trouver des solutions pour renforcer cette loi EGalim et de rééquilibrer les rapports de force entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs.
Il en ressort 9 propositions :
1) Garantir la « marche en avant du prix » dans un cadre pluriannuel : comme l’explique Serge Papin, “Le prix des matières premières agricoles sera arrêté dans un contrat passé entre les agriculteurs et les industriels de la première transformation” et “sera fixé à partir d’indicateurs de coûts de production et dans la suite de la négociation entre les industriels et les distributeurs”. De plus, “les distributeurs ne pourront plus négocier la part agricole, qui sera en quelque sorte sanctuarisée”. Enfin, il propose la signature de contrats pluriannuels (3 ans minimum) pour sortir du « rapport de force ».
2) Tendre vers davantage de transparence dans les relations commerciales en expérimentant un outil de transparence : ce système vise à pallier le manque de confiance entre les acteurs d’une même filière. Il permettrait le partage d’informations confidentielles avec un tiers de confiance pour établir des indicateurs anonymisés
3) Améliorer la perception de la valeur de l’alimentation en précisant le rôle des promotions : le rapport recommande notamment que pour les promotions concernant des dégagements, ce soit les interprofessions qui définissent les périodes de dégagement de produits sensibles pendant lesquelles la publicité sur le prix des promotions de ces produits serait interdite.
4) Renforcer la médiation : renforcer les pouvoirs du médiateur
5) Revoir la politique de pénalités : le rapport recommande “du discernement sur les produits vivants”
6) Plus de patriotisme agricole : identifier systématiquement l’origine France des ingrédients et des produits, y compris en restauration collective
7) Encourager les agriculteurs à se regrouper : encourager la création d’entités plus fortes d’agriculteurs par le regroupement d’entités existantes
8) Accélérer la transformation des coopératives : accélérer leur transformation pour passer d’une logique de flux poussés à une logique d’orientation de la production
9) Mettre en place une véritable éducation nutritionnelle : celle-ci serait mise en place dès la primaire
Le rapport peut être téléchargé ici.
Terre-net, Rémunération des agriculteurs : les réponses de Julien Denormandie, 26/03/2021
Un entretien réalisé avec le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation suite aux propositions faites par Serge Papin.
Pour Julien Denormandie, “il est inacceptable que cette guerre des prix se fasse sur le dos des agriculteurs” et “ses propositions sont très concrètes, et doivent être mises en œuvre”. Selon lui, “dans l’idéal, les modifications nécessaires devraient être apportées dès cet été” pour qu’elles puissent encadrer les prochaines négociations commerciales.
Parmi les propositions faites, la plus importante selon le Ministre est celle de “la sanctuarisation des prix des matières premières agricoles”.
Julien Denormandie rappelle d’ailleurs que “le consommateur est un acteur majeur” car il doit “accepter qu’un concombre produit en France, issu de fermes ayant conduit une transition agroécologique, n’ait pas les mêmes qualités nutritionnelles et environnementales qu’un concombre importé de pays qui ne respecte pas les mêmes normes que nous, et donc que les prix soient différents”. Il met également en avant le fait que “le "mieux manger" ne peut pas passer par la destruction de nos agriculteurs” et en appelle à “sursaut collectif qui doit venir de la grande distribution, des industriels”.
Enfin, il donne sa triple vision dans le cadre de la nouvelle Pac qui est en négociation : “la souveraineté de notre agriculture, la qualité et la durabilité de notre production et la spécificité de nos territoires”.
BFM TV, Pourquoi les producteurs de cassis montrent la voie à l’ensemble du monde agricole, 28/03/2021
Alors que Serge Papin a proposé dans son rapport de mettre en place des contrats pluriannuels entre les producteurs et les industriels transformateurs, BFM TV s’intéresse à une filière où ces contrats existent depuis longtemps.
Dans le cahier des charges de l’indication géographique « Crème de cassis de Bourgogne », il est en effet précisé que "Les premiers contrats d’achats de baies de cassis entre producteurs et liquoristes, pour des baux allant de six à douze ans, sont apparus dès 1904. Cette pratique du contrat pluriannuel perdure aujourd’hui".
D’après l’article, l'interprofession “Acteurs du cassis” a créé il y a 15 ans des contrats de cinq ans. Ainsi, pendant 5 ans les agriculteurs bénéficient du même prix d'achat de la part des liquoristes, qui disposent en retour de l'assurance d'avoir la matière première. Pour Jean-Dominique Caseau, l'ancien président du Syndicat des producteurs de cassis de Dijon, “C'est une garantie de débouchés. Un verger de cassis a une durée de vie de 15 ans mais il faut trois ans pour que ça produise”.
Néanmoins, l’article précise que le cassis est une petite production de moins de 1500 tonnes par an, avec un nombre limité de producteurs et seulement sept transformateurs de crème de cassis. Ce qui fonctionne sur le cassis n’est pas aussi simple à répliquer sur des productions de plus grande échelle comme les pommes.
Les Echos, Vin en cubi, spiritueux et prosecco ont profité du confinement, 25/03/2021
Alors qu’en 2020, les ventes de vin réalisées dans les supermarchés et les hypermarchés ont augmenté de 1,1 % en volume et de 1,3 % en valeur, cette hausse des ventes n’a pas bénéficié à tous les segments.
Ainsi, l’article nous apprend que cette hausse a surtout bénéficié aux vins rosés ainsi qu’aux bag-in-box. Ces derniers ont même, d’après Les Echos, “représent(é) la moitié de la totalité des vins pendant le premier confinement”.
Par ailleurs, alors que le e-commerce a explosé un peu partout en 2020, le secteur du vin fait office de forteresse gauloise. La part de l'e-commerce n'a en effet augmenté que de 1,5 % et ne représente que 3,6 % de l’ensemble du commerce de vin.
Les Echos, Lustucru prêt à racheter Panzani pour créer un champion français des pâtes, 25/03/2021
Selon Les Echos, le français Lustucru serait prêt à faire une offre pour racheter les pâtes Panzani au groupe espagnol Ebro. Si l’opération venait à aboutir, Lustucru mettrait la main sur un acteur qui pèse 3 à 4 fois plus que lui. La transaction pourrait se faire pour un montant avoisinant les 600 millions d’euros.
Selon Les Echos, la partie de Panzani qui pourrait être cédée comprend les pâtes sèches et les sauces mais pas les pâtes fraîches Lustucru (rachetées par Ebro il y a quelques années).
Lustucru souhaiterait ainsi créer un champion français des pâtes et maintenir les capacités de production de Panzani dans l’Hexagone. L’article rappelle qu’une telle opération ne devrait pas poser trop de problème vis à vis de l’Autorité de la Concurrence car sur les 593.659 tonnes de pâtes consommées en France en 2020, 64 % ont été importées.
Les Echos, Trader Joe's, l'américain qui gentrifie le hard-discount, 30/03/2021
Un article sur une chaîne de supermarchés américaine assez méconnue chez nous mais qui mérite une visite lors de votre prochain séjour aux Etats-Unis.
Trader Joe’s est née en Californie à la fin des années 1950 et appartient depuis plusieurs décennies à la famille allemande Albrecht, qui est également propriétaire du hard-discounter allemand Aldi. Ce qui démarque Trader Joe’s de ses concurrents américains : des magasins dont la surface varie de 750 à 1 100 m² (contre 3500 m² en moyenne pour un Whole Foods Market) et qui compte au maximum 4000 références (contre jusqu’à 50 000 pour ses concurrents), : pas de viande ou de poisson à la découpe, peu de produits d'entretien et de beauté, une déco cool et colorée, une présence en ligne quasi inexistante, pas de carte de fidélité, plus de 80 % de son offre est vendue sous sa marque propre et il n’y a aucune caisse automatique dans les magasins.
L’article rapporte d’ailleurs ces propos de Jon Basalone, le président chargé des magasins, pour expliquer le succès des magasins Trader Joe’s : « Le magasin est notre marque et nos produits fonctionnent mieux quand ils sont vendus comme une partie de cette expérience client à l'intérieur du magasin ». Et comme le précise Mark Gardiner, un ancien publicitaire qui a consacré un livre à cette enseigne « La seule manière de ne pas être tué par (Amazon) est de rendre le shopping agréable, de faire de l'expérience en magasin quelque chose de divertissant ».
L'enseigne compte actuellement 515 supermarchés et en ouvre une vingtaine par an. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à environ 15 milliards de dollars.
Process Alimentaire, Comment Nestlé utilise la pulpe de cacao pour son nouveau chocolat, 29/03/2021
Une innovation intéressante vient d’être mise au point par Nestlé : il s’agit d’une tablette de chocolat que l’on pourrait en quelque sorte traitée d’antigaspi. En effet, comme l’explique François Legeard, responsable marketing chocolat premium chez Nestlé, d’ordinaire le chocolat est travaillé à partir de la fève de cacao. Or cette dernière ne représente que 20 % de la cabosse et les 80% restants (70% de coque et 10 % de pulpe) sont jetés.
Or la pulpe est sucrée et Nestlé a décidé de la valoriser pour sucrer son chocolat. Avec ce procédé, le groupe réussit ainsi non seulement à raccourcir la liste des ingrédients mais également à réduire les déchets et à améliorer le revenu des producteurs. Cette innovation est le fruit de 3 années de R&D pour trouver le bon process de séchage pour que la pulpe ait la bonne consistance, la bonne viscosités et le goût souhaité afin d’être intégrée au chocolat.
Commercialisée sous le nom Incoa, on la trouve depuis ce mois-ci chez La Grande Épicerie Paris.
Courrier International, Confinement. Les cafés, l’âme de l’Europe, 26/03/2021
Un article tiré du journal polonais Polityka consacré à l’évolution des cafés, qui sont apparus en Europe au XVIIe siècle.
Les cafés étaient dans un premier temps des “Refuges de la bourgeoisie éclairée” et étaient “surtout présents dans les grandes villes comme Paris, Vienne, Londres ou Berlin”. L’article rappelle d’ailleurs que Paris comptait 380 cafés en 1720 et 600 à la fin du XVIIIe siècle.
Sifted, On-demand grocery delivery: The competitors, compared, 29/03/2021
Un article très intéressant sur un segment naissant mais qui se développe à vitesse grand V à coups de centaines de millions d’euros : le Q-commerce. Leur offre de service se résume en quelques mots : elles proposent aux clients environ 1 000 à 2 000 produits d'épicerie, stockées dans des "dark stores", qui peuvent être commandés via une application et arrivent chez vous en moins de 15 minutes.
L’article balaie et compare les différents acteurs au niveau européen. On y apprend notamment qu’hormis la turque Getir, qui existe depuis 2015, ces startups ont toutes été lancées depuis janvier 2020.
Par ailleurs, elles ont multiplié les grosses levées de fonds depuis quelques semaines :
Getir a levé 300 millions de $ la semaine dernière, ce qui la valorise à 2,6 milliards de $
l’allemande Gorillas, qui a été lancé en juin 2020, a également levé 285 millions d’€ la semaine dernière et est déjà valorisée 1 milliards d’€
Le marché sur lequel la compétition est la plus féroce pour le moment est l’Angleterre, où elles sont pas moins de 7 à s’être aventurées.
A noter également que certaines de ces startups visent également une implantation sur le marché français. C’est le cas de Getir ou encore de Gorillas.
Si les investisseurs se jettent tous sur ces startups, elles ont tout de même plusieurs challenges devant elles : elles doivent multiplier rapidement le nombre de dark stores, elles ne seront pas rentables avant au moins 2 ans, la prime au premier arrivé est très importante, leurs marges sont encore faibles, les grands acteurs de la livraison de repas Uber Eats et Deliveroo se sont également lancés sur ce créneau, à moyen/long terme les loyers des dark stores peuvent être amenés à augmenter plus ou moins fortement.
Foodnavigator, ‘Alternative’ proteins could account for 11% of global protein market by 2035, predicts report, 24/03/2021
Un nouveau rapport intitulé “Food for Thought: The Protein Transformation” et publié par le Boston Consulting Group et Blue Horizon Corporation prédit que les protéines alternatives (protéines d'origine végétale, microbienne, cellulaire) à la viande, aux œufs et aux produits laitiers pourraient représenter 11 % (290 milliards de $) du marché d'ici 2035, contre 2 % en 2020.
Cette prédiction est basée sur un scénario dit “de base” qui repose sur plusieurs hypothèses : l'intérêt des consommateurs et des investisseurs pour la durabilité et des alternatives qui seraient proches des protéines animales en termes de goût, de texture et de prix. Par ailleurs, dans ce scénario de base, les protéines d'origine végétale atteindraient la parité de prix d'ici 2023, les protéines issues de la fermentation microbienne d'ici 2025 et les protéines issues de la culture cellulaire d'ici 2032. Cela suppose également une augmentation modeste de la production animale d'ici 2035. Pour atteindre cette part de marché il faudra par contre investir pas moins de 30 milliards de $ de capital d'investissement pour les bioréacteurs nécessaire à la viande cellulaire ainsi que 11 milliards de $ de nouvelles capacités d'extrusion pour la viande d'origine végétale.
Selon 2 autres scénarios alternatifs, les protéines alternatives représenteront, en 2035, une part de 16 % pour l’un ou de 22 % pour l’autre. Mais ce 2è scénario signifierait que l'Europe et l'Amérique du Nord atteindraient le "pic de viande" en 2025.
Le rapport évoque également les obstacles technologiques à surmonter pour améliorer la viabilité des protéines alternatives.
Néanmoins, comme l’indique l’article de FoodNavigator, tout le monde n’est pas d’accord avec ces prévisions. C’est le cas notamment des représentants de la filière lait américaine qui, par la voix de son responsable communication affirme à propos de ce rapport : "Ce n'est pas de la recherche. C'est un document de marketing".
Le rapport BCG/Blue Horizon est disponible au format pdf ici.
New York Times, This Is Your Brain on Junk Food, 25/03/2021
Dans son nouvel ouvrage "Hooked", Michael Moss, auteur connu notamment pour son précédent ouvrage “Salt Sugar Fat” explore la science de la dépendance et démontre que les entreprises alimentaires ont minutieusement conçu des aliments transformés qui détournent les circuits de récompense de notre cerveau, nous poussant à trop manger et contribuent à alimenter une épidémie mondiale d'obésité et de maladies chroniques. Il suggère notamment que les aliments transformés tels que les cheeseburgers, les chips et les glaces ne créent pas seulement une dépendance, mais qu'ils peuvent même être plus addictifs que l'alcool, le tabac et les drogues.
L’auteur rappelle également que les entreprises agroalimentaires ont commencé, à la fin des années 1970, à racheter un grand nombre de sociétés de régimes populaires, citant par exemple Heinz, qui a racheté Weight Watchers en 1978 pour 72 millions de dollars, Unilever, qui a racheté SlimFast en 2000 pour 2,3 milliards de dollars pour SlimFast en 2000 ou encore Nestlé, qui a racheté Jenny Craig en 2006 pour 600 millions de dollars.
New York Times, Is Coffee Good for Us? Maybe Machine Learning Can Help Figure It Out, 28/03/2021
Faut-il boire du café ? Si oui, quelle quantité ? Ces deux questions simples n’ont toujours pas de réponse claire de la part de la communauté scientifique. Les conclusions des différentes études sur le sujet changent constamment et se contredisent fréquemment.
L’article raconte cette anecdote : en 1991, l'OMS a classé le café comme potentiellement cancérigène car des études d'observation avaient mis en évidence un lien possible entre le café et les cancers de la vessie et du pancréas. Mais il s'est avéré que ces études n'avaient pas pris en compte le fait que les fumeurs étaient plus nombreux à boire du café que les non fumeurs. Et in fine c’était bien le tabagisme qui augmentait leur risque de cancer et non le café. Suite à cette constatation, le café a été retiré de la liste des substances cancérigènes par l’OMS en 2016.
Mais, comme l’explique l’article pour aller au fond de la question sur la nocivité ou non du café, il faudrait connaître le type de grain de café utilisé, la façon dont il a été torréfié, la quantité exacte ingérée, sa température, la quantité et le type d'édulcorant ou de produit laitier ajouté. A cela il faudrait prendre compte toutes les autres variables qui influencent le métabolisme et l'état de santé général du buveur de café comme le génome, le microbiome, le mode de vie…
Une étude récemment publiée dans la revue Circulation de l'American Heart Association suggère que deux à trois tasses (ou plus) de café par jour peuvent réduire le risque d'insuffisance cardiaque. Cette dernière a utilisé des données d'observation, mais son objectif initial n'était pas d'évaluer la relation entre le café et l'insuffisance cardiaque mais de répondre à la question “quels sont les facteurs de la vie quotidienne qui ont un impact sur la santé cardiaque que nous ne connaissons pas et qui pourraient potentiellement être modifiés pour réduire le risque”. Pour y répondre, les chercheurs ne sont pas partis d’une hypothèse mais ont utilisé un algorithme de machine learning pour rechercher des liens entre des milliers de caractéristiques de patients recueillies dans le cadre de la célèbre étude de Framingham et la probabilité que ces patients développent une insuffisance cardiaque. Une telle analyse, qui ne part d'aucune idée préconçue sur ce que les données pourraient dire, peut révéler des liens auxquels personne n'avait pensé auparavant.
Stripfood, À table ! par Xavier Alberti, 29/03/2021
Un article de Xavier Alberti que l’on pourrait également intitulé “Ode à la table”. Il y met en avant l’importance du repas à table dans notre culture française, à la fois par le temps que l’on y passe (un record mondial) mais également à travers toutes ces conversations et souvenirs qui s’y rattachent.
La Fondation Carrefour lance un nouvel appel à projets intitulé “Étudiants & Innovation alimentaire” qui a pour but de soutenir les initiatives qui œuvrent pour favoriser l’accès des étudiants à une alimentation saine et abordable.
Cet appel à projet est ouvert aux associations de France métropolitaine et d’Outre-Mer, il récompensera 10 structures à hauteur de 30 000 € par lauréat.
Le dossier de candidature est à télécharger ici.
Un thread intéressant sur le prix de la viande de poulet et ce qui revient in fine aux éleveurs. On y apprend que 15cts de plus par poulet cela représenterait 350 euros par mois en plus pour cet éleveur. Pour une famille qui mange un poulet par semaine cela représenterait 7,80 euros de plus par an.
Une nouvelle marque proposée par le groupe coopératif Limagrain et qui met en avant les légumineuses. Elle compte 24 références qui sont distribuées pour le moment principalement dans le Sud Ouest.
À Côté D'La Plaque #20 | Hélène Darroze | Cheffe à l’attitude irrésistible : positive, gourmande, douce et généreuse, 25/03/2021
Eat’s Business #12 | L’évolution du Bio en 2020, Lactalis rachète Leerdammer à Bel et la consommation d’eau en bouteille, 30/03/2021
Dans le nouvel épisode de son podcast La Clé des Champs, Louise Lesparre a interviewé le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie.
A écouter ici.
C’est tout pour aujourd’hui.
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Et si vous voulez vous pouvez même me payer un café ;-)
A la semaine prochaine!
O. Frey